Mittwoch, 30. Januar 2008

Zweite Lesung der Richtlinie über die Vollendung des Binnenmarktes für Postdienste

Brüssel, den 30. Januar 2008

Astrid Lulling im Plenum des europäischen Parlaments zu der Empfehlung für die Zweite Lesung der Richtlinie über die Vollendung des Binnenmarktes für Postdienste:

"Die Galgenfrist von zwei Jahren für Luxemburg wurde unmissverständlich vom Rat festgelegt und in zweiter Lesung vom Parlament bestätigt: Was lange währt wird endlich gut!"


Während seiner Januar-Plenarsitzung in Brüssel hat das Europäische Parlament die Richtlinie über die Vollendung des Binnenmarktes für Postdienste in zweiter Lesung angenommen und somit dem gemeinsamen Standpunkt mit dem Rat grünes Licht gegeben. Damit steht der Liberalisierung des Briefverkehrs unter 50 Gramm ab dem 1. Januar 2011 nichts mehr im Wege.


Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat sich während der ersten Lesung im europäischen Parlament dafür eingesetzt, dass Luxemburg eine weitere Galgenfrist von zwei Jahren erhält, in der das Land das Postmonopol für den Briefverkehr unter 50 Gramm weiter gelten lassen darf. Diese Verlängerung der Frist hatte Astrid Lulling mit den geografischen und demografischen Besonderheiten des Luxemburger Landes begründet. Eine überstürzte und unvorbereitete Marktöffnung würde nämlich die Gewährleistung des Universaldienstes, der bislang durch das Staatsmonopol für den gängigen Briefverkehr finanziert wird, in Frage stellen.


Eine solche Situation wäre für Luxemburg gänzlich untragbar.
Astrid Lulling ist daher sehr erfreut, dass der Rat dem zustimmte und die Verlängerung der Frist für Luxemburg unmissverständlich bestätigte, indem Luxemburg in der Richtlinie namentlich unter den Ausnahmen aufgeführt wird.

Während der Debatte im Plenum äußerte sich Astrid Lulling hierzu wie folgt:

"Was die Vollendung des Binnenmarktes für Postdienste angeht, so kann man wirklich sagen: Was lange währt wird endlich gut!

Was nach 15 Jahren zähen Diskussionen und Verhandlungen jetzt als Richtlinie des Rates und des Parlaments hier auf dem Tisch liegt, dem kann sogar ich zustimmen. Ich gehöre ja zu denen, die am liebsten das Postmonopol für Briefe unter 50 Gramm aufrechterhalten hätten. Jetzt tritt diese letzte Stufe der kontrollierten Öffnung des Postmarktes für den Wettbewerb am 1. Januar 2011 in Kraft.

Angesichts der Strukturierung der Postdienste in Luxemburg, der Auflagen zur Beschäftigung von Armeefreiwilligen im öffentlichen Dienst und dem daraus resultierenden Kostenaufwand, hätte eine zu schnelle und ungenügend kontrollierte Postmarkteröffnung riskiert, zu unzumutbaren Folgen für Personal und Postkunden zu führen.

In erster Lesung hatte ich deshalb dem Berichterstatter vorgeschlagen, kleinen Ländern mit geringer Bevölkerung eine weitere Galgenfrist von 2 Jahren bis zum 1. Januar 2013 zuzugestehen, damit sie bestimmte Dienstleistungen weiterhin für den Universaldienstanbieter reservieren könnten. Was ich diskret umschrieben hatte, so dass die Ausnahme auf Luxemburg zutraf, wollten die Minister unmissverständlich festlegen, indem sie die Länder namentlich aufführten und Luxemburg nannten. Damit sind wir sicher!

Wichtig ist auch, dass der Universaldienst eine Abholung und eine Zustellung zu der Wohnadresse oder den Geschäftsräumen jeder natürlichen oder juristischen Person an jedem Werktag selbst in abgelegenen oder dünn besiedelten Gebieten gewährleisten muss.

Auch die eventuell erforderliche externe Finanzierung zur Deckung de Nettokosten des Universaldienstes, sowie die Frage der erschwinglichen Tarife sind zufrieden stellend geregelt.

Schließlich sind die Erhaltung dauerhafter und qualifizierter Arbeitsplätze bei den Universaldienstanbietern, sowie die Beachtung von Beschäftigungsbedingungen und Systemen der sozialen Sicherheit aufgrund von vorhandenen Rechtsvorschriften oder Tarifverträgen gut abgesichert. Ausdrücklich ist festgeschrieben, dass sozialen Überlegungen bei der Vorbereitung der Öffnung des Postmarktes gebührend Rechnung getragen werden muss.

Auch mir wären noch, so wie anderen Kollegen auch, Besserungsanträge eingefallen. Mir ist aber daran gelegen, dass der zwischen Parlament und Rat ausgehandelte, zufrieden stellende Kompromiss jetzt endgültig verabschiedet wird, das heißt dass wir nach 15 Jahren definitiv den Deckel auf den Topf legen."

Dienstag, 29. Januar 2008

La manœuvre de Gordon Brown est cousue de fil blanc!

Bruxelles, le 29 Janvier 2008

Astrid Lulling à Bruxelles, interrogée par Radio France Internationale sur le "sommet des quatre" à Londres:

"La manœuvre de Gordon Brown est cousue de fil blanc!"

La députée européenne Astrid Lulling a été interrogée par Radio France Internationale (RFI) sur le "sommet des quatre" qui se déroule aujourd'hui à Londres entre Gordon Brown, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et Romano Prodi. Le Président de la Commission Européenne, José-Manuel Barroso a été invité ultérieurement pour représenter le reste de l'Union européenne. L'objet de cette réunion est de discuter de la stabilité des marchés financiers en préparation du G8.

Astrid Lulling a commenté l'initiative de réunir ce sommet des quatre de la manière suivante:

" C'est une manœuvre cousue de fil blanc du Premier Ministre Britannique. La préparation du G8 pour réunir le soi-disant sommet des 4 n'est qu'un prétexte, parce que le gouvernement britannique n'est pas assis à la table où les décisions sont prises. Il invite donc hors structure parce que, ne voulant pas de l'Euro il ne participe pas aux discussions et décisions de l'Eurozone qui s'occupe en permanence des sujets traités à ce mini-sommet, à savoir la transparence des fonds spéculatifs, le rôle des agences de notation, la liquidité et la solvabilité des banques et institutions financières et la surveillance des marchés financiers.
Pour l'Eurozone des mesures de stabilisation des marchés financiers ont été prises et des plans d'action sont en place.

Les débats sur la crise des marchés financiers doivent avoir lieu dans le cadre des structures européennes existantes. Depuis des mois, ces sujets sont à l'ordre du jour de l'Ecofin et de la Commission des affaires économiques et monétaires, dont je fais partie.
Notre Commission a organisé un hearing sur le rôle des agences de notation et un débat interparlementaire sur la surveillance financière en Europe, deux sujets qui se trouvent au cœur du débat sur la stabilité des marchés financiers en Europe. Les problèmes qui se sont manifestés en raison de la crise des Sub-prime américains ne pourront pas être résolus en une soirée de discussions à quatre, fussent-ils des "Grands"

Je comprends l'enthousiasme de M. Sarkozy pour assister à ce mini-sommet étant donné qu'il ne cesse de s'attaquer à l'indépendance de la Banque Centrale Européenne et de préconiser un gouvernement économique dont la plupart des Etats membres de l'U.E. ne veulent pas. La chancelière Allemande Angela Merkel avait au préalable exprimé davantage de réticence à participer à cette réunion à Londres, vu qu'elle appuie fortement l'indépendance de la BCE et de ses mécanismes monétaires. La France et l'Italie ne respectent pas les critères de Maastricht en matière de déficits publics. D'ailleurs, M. Prodi a d'autres chats à fouetter à l'Heure actuelle.

Les choses étant ce qu'elles sont, l'irritation des autres Etats membres, de la Commission et du Président de l'Eurogroupe concernant cette initiative du premier ministre britannique est tout à fait compréhensible."

Mittwoch, 16. Januar 2008

sur le rôle des femmes dans l'industrie

"Ne pas enfoncer des portes ouvertes, s'abstenir de revendications incongrues"!

Le Parlement européen a discuté en session plénière à Strasbourg un rapport de sa Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres sur le rôle des femmes dans l'industrie.

La députée européenne Astrid Lulling a fait à Strasbourg la déclaration suivante:

"C'est légitime que la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres se préoccupe du rôle des femmes dans l'industrie, même s'il n'y a que 14% des femmes employées dans l'UE qui travaillent dans l'industrie, encore que dans certains Etats membres, ce pourcentage est supérieur à 25%. 21% de ces femmes travaillent à temps partiel, mais les femmes représentent 65% des travailleurs à temps partiel dans le secteur industriel.

C´est aussi intéressant de souligner que dans l'industrie de transformation se concentrent 86% de la main d'œuvre féminine industrielle, que cette industrie est composée à 99% de petites et moyennes entreprises qui d'ailleurs emploient 60% de la main d'oeuvre globale de ce secteur.

Comme la plupart des emplois dans l'UE sont créés par les PME, ces statistiques devraient plutôt nous rassurer que nous préoccuper.

Dans de nombreux considérants et paragraphes de cette très longue résolution on enfonce des portes ouvertes, on revendique des actions ou des mesures qui ont été prises, heureusement depuis de longues années. Il est vrai que certaines directives en matière d'égalité de traitement et de chances des femmes et des hommes sont mal appliquées. Mais s'il persiste des discriminations dans les domaines couverts par cette panoplie de directives adoptées depuis 1975, à qui la faute? Toutes ces directives contiennent des dispositions de recours. Lles discriminées n'ont qu'à aller devant les tribunaux où ils gagneront, ce qui a été largement prouvé dans beaucoup de cas dans mon pays, heureusement.

Il y a malheureusement certaines revendications dans ce rapport qui n'ont rien à voir avec le sujet du rapport, soit engendreraient de nouvelles discriminations, soit sont totalement incongrues.

Ainsi, demander un quota de 40% de représentation féminine dans les conseils d'administration des sociétés et une ingérence contraire au principe de subsidiarité de matières réservées aux Etats membres.

Il ne nous appartient pas de demander le "contrôle" des délocalisations d'entreprises. Il est utopique de demander "un plus grand choix sur le lieu de travail". Si mon entreprise est située à Luxembourg-Ville sans succursale, je ne peux pas demander de travailler à Schifflange où j'habite.

Restons sérieux.

C'est sous le bénéfice de ces observations que je voterai ce rapport".

Les banquiers ne sont pas de gangsters

"Les banquiers ne sont pas de gangsters,
les consommateurs ne sont pas des imbéciles!"


En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a adopté en seconde lecture une directive régissant les dispositions relatives au crédit aux consommateurs. Ce dossier compliqué fut l'objet de longues discussions qui ont débuté en 2002.

Le compromis qui a été voté aujourd'hui par le Parlement Européen reprend en partie la position du Conseil et l'améliore dans certains points. La députée Européenne luxembourgeoise Astrid Lulling se dit déçue du produit final qui, malheureusement, a laissé de côté les bonnes recommandations proposées par le Parlement européen en première lecture en 2004. Selon Astrid Lulling, la directive est beaucoup trop bureaucratique et ne va guère améliorer l'accès à des crédits aux consommateurs. Au contraire, les coûts associés à ces crédits risquent de monter, sans apporter de valeur ajoutée pour le marché intérieur et pour la protection des consommateurs.

Après le vote en plénière, Astrid Lulling a fait la déclaration suivante:

" Le compromis sur lequel le Parlement doit se prononcer est certes une amélioration par rapport à la position du Conseil, mais il demeure déficient dans bon nombre de points essentiels dans le domaine des contrats de crédit aux consommateurs.

Le plancher de 200€, montant de crédit à partir duquel la directive entre en application, est à mon avis beaucoup trop bas, vu le niveau de vie dans la plupart des Etats membres.

De même, il n'y a pas lieu d'harmoniser les dispositions régissant les indemnités en cas de remboursement anticipé. Les divergences entre les Etats membres sont trop importantes. Le soi-disant compromis négocié par le Conseil n'est qu'une addition de différentes dispositions nationales et apporte plus de complications que d'harmonisation.

A mon goût, la directive est beaucoup trop bureaucratique, à la fois pour les entreprises, les institutions de crédit et les consommateurs. La quantité d'informations minimales que prévoit la directive est trop élevée et indigeste. Cela risque de semer la confusion auprès des consommateurs avertis.

La Commission semble partir du principe que tous les banquiers sont des gangsters et que tous les consommateurs sont des imbéciles. Je ne partage pas cette analyse et j'aurai préféré un signal plus clair du Parement européen dans cette direction."

Den Flughafen Luxemburg nicht diskriminieren!

Straßburg, den 15.01. 2008

Astrid Lulling zur Richtlinie betreffend Flughafenentgelten:

"Den Flughafen Luxemburg nicht diskriminieren!"

Das Europäische Parlament diskutierte in seiner Plenarsitzung in Strassburg einen Bericht seines Ausschusses für Verkehr und Fremdenverkehr betreffend eine Richtlinie des Europäischen Parlaments und des Rates zu Flughafenentgelten.

Die Richtlinie zielt darauf ab, die Beziehungen zwischen Flughafenbetreibern und Flughafennutzern neu zu definieren, indem eine vollkommene Transparenz, die Konsultation der Nutzer sowie die Anwendung des Grundsatzes der Nichtdiskriminierung bei der Berechnung von Entgelten, die von Nutzern erhoben werden, vorgeschrieben werden.

Was den Anwendungsbereich der Richtlinie angeht, so nahm der Ausschuss einen wie folgt lautenden Änderungsantrag an: „Diese Richtlinie findet Anwendung auf Flughäfen in einem Gebiet, auf das die Bestimmungen des EG-Vertrags anwendbar sind, die für den gewerblichen Verkehr geöffnet sind und jährlich mehr als 5 Millionen Fluggastbewegungen oder aber ein jährliches Gesamtaufkommen von mehr als 15 % der Fluggastbewegungen ihres Mitgliedstaates aufweisen.“
Das betrifft 67 Flughäfen in der Gemeinschaft, darunter den Flughafen Luxemburg, aber nicht die Flughäfen Frankfurt-Hahn und Brüssel-Charleroi, was eine offensichtliche Diskriminierung des Flughafen Luxemburg darstellt.

Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat deshalb im Plenum in Straßburg gegen diesen Bericht gestimmt und dazu die folgende Erklärung abgegeben:

" Ich habe diesem Bericht betreffend die Richtlinie zu Flughafenentgelten nicht zugestimmt weil das, was hier vorgeschlagen wird, zu einer unannehmbaren Diskriminierung des Flughafen Luxemburg führen wird. So kann man mit einem kleinen Land nicht umgehen. Die Anwendung der Richtlinie auf den Flughafen Luxemburg mit 1,6 Millionen Passagiern pro Jahr und die Nichtanwendung auf die direkten Konkurrenzflughäfen Frankfurt-Hahn oder Brüssel-Charleroi, welche über 3 Millionen Passagiere abfertigen, ist eine im Binnenmarkt unzumutbare Diskriminierung, nur weil eine nationale Grenze dazwischen liegt.

Nicht nationale Grenzen dürfen in diesem Fall ausschlaggebend sein, sondern objektive Kriterien, wenn es Zweck der Richtlinie sein soll, den eventuellen Missbrauch einer marktbeherrschenden Stellung von Flughäfen zu unterbinden.

Bei kleineren Flughäfen, auch wenn sie der einzige eines Landes sind, ist ein solches Missbrauchsrisiko nicht gegeben, zumal weil die erwähnten Konkurrenzflughäfen, wo sich auch noch Billigflieger etabliert haben, in bequemer Reichweite liegen. Luxemburg ist so klein, dass man nach 30 Minuten Autofahrt in drei benachbarten Ländern ist.

Bei diesem Vorschlag handelt es sich um eine auferlegte Verletzung des Proportionalitätsprinzips, die so nicht hingenommen werden kann. Deshalb lehne ich diesen Vorschlag unter Protest ab."