Donnerstag, 11. Juni 2009

Gebuertsdagskand: d'Astrid Lulling kritt den 11. Juni 80 Joer (rtl.lu)

Gebuertsdagskand: d'Astrid Lulling kritt den 11. Juni 80 Joer
RTL - 11.06.2009, 07:35 - Fir d'lescht aktualiséiert: 10.06.2009, 21:39

D'Astrid Lulling, eng vun deene Politikerinnen hei am Land, déi am längsten am Geschäft sinn, kritt den Donneschdeg, 11. Juni 80 Joer.

Viru 44 Joer ass d'Astrid Lulling, eng vun deene Politikerinnen hei am Land, déi am längsten am Geschäft sinn - wann net déi mat där längster Experienz op der politescher Bühn -, fir d'éischte Kéier an d'Europaparlament gewielt ginn – an zanter 20 Joer ass si ouni Ënnerbriechung zu Stroossbuerg vertrueden.

Si ass, dat seet si vu sech selwer, d'Mémoire vum Europaparlament. Fir bis dohin ze kommen, brauch een eng Portioun Selbstvertrauen – an doru felt beim Gebuertsdaagskand net.

D'Astrid Lulling iwwert hir Selbstvertrauen an hiren Alter: »

An d'Madame Lulling schéngt och hiert eegent Rezept ze hunn, wéi ee gesondheetlech fit bleift: heiansdo e Pättche Wäin ...

D'Astrid Lulling iwwert de Wäin ... »

Astrid Lulling am Musek-Express!

Am Musek-Express vum Donneschdegmëtteg (no 16 Auer) ass déi Kéier dann och ee ganz speziellen Invité beim Dan Spogen: An zwar d'Doyenne aus dem Europaparlament, d'CSV-Deputéiert Astrid Lulling.

All Guddes also vun dëser Plaz fir déi nächst 80 Joer, Astrid Lulling!

http://wahlen.rtl.lu/news/aktualiteiten/28191.html

Mittwoch, 10. Juni 2009

Le Conseil national des femmes du Luxembourg (CNFL) a livré, hier, son analyse du sort réservé aux candidates qui se sont présentées aux législatives

Le Conseil national des femmes du Luxembourg (CNFL) a livré, hier, son analyse du sort réservé aux candidates qui se sont présentées aux législatives et aux européennes. De notre journaliste Liliana Miranda

Au départ, il y avait pour les législatives 452 candidatures, dont 154 déposées par des femmes. Dimanche soir, elles n'étaient que 15 à pouvoir crier victoire.
Première constatation : une seule d'entre elles est soi-disant débutante. Tania Gibéryen (ADR) s'est classée deuxième dans la circonscription Sud, juste derrière son père. Comme la loi électorale interdit à deux membres d'une même famille d'être députés en même temps, la jeune femme renonce à son mandat. L'ironie du sort - et surtout le choix de l'électeur - veut que son siège revienne à Fernand Kartheiser, président de l'Association des hommes du Luxembourg.
Les autres élues ont un point commun qui a sans doute pesé dans l'obtention de leur mandat: au cours de la période législative qui vient de s'achever, elles disposaient déjà d'un mandat politique soit national soit européen.
Quoi qu'il en soit, le CNFL se félicite de cette «nette amélioration» et de cette «nouvelle dynamique». Il faut savoir que depuis 1994, le taux de féminisation de la Chambre stagnait à 20%. Aujourd'hui, il est de 25%.
Le Ceps/Instead a également comparé la part des femmes élues au Parlement avec celle des femmes candidates. Et là, l'écart entre les deux courbes s'est légèrement réduit. Comme quoi, la présence des femmes sur les listes a été «honorée» plus fortement qu'aux dernières élections.
Pas facile de décerner la palme en matière de parité à l'un ou l'autre parti. Surtout si l'on considère que le plus fort, le CSV, dispose de 26mandats et que le plus faible, déi Lénk, n'en a qu'un seul. Ce qui est sûr, c'est que 30% des députés socialistes sont des femmes. Un taux qui reste supérieur à celui des chrétiens-sociaux (26,9%), du DP (22,2%) et des verts (14,3%). Ces derniers s'étaient d'ailleurs présentés aux élections avec des listes paritaires. Comme Viviane Loschetter est la seule candidate verte à avoir réussi son pari, le débat sur les quotas est relancé. «L'impact des quotas est difficile à cerner», lance, prudente, Renée Wagener, chercheuse attachée au Ceps/Instead et ancienne députée déi gréng.
Par rapport aux législatives de 2004, le LSAP, le CSV et dans une certaine mesure aussi l'ADR ont réussi à faire élire plus de femmes au sein de leurs rangs. Seul le DP connaît une évolution inverse.
En ce qui concerne les européennes, le Grand-Duché a définitivement perdu son statut de meilleur élève. La délégation luxembourgeoise était, jusqu'à présent, composée de trois hommes et de trois femmes. Cette année, il n'y a que deux femmes parmi les élus. L'une d'entre elles, en l'occurrence Viviane Reding (CSV), devrait renoncer à son mandat de députée pour devenir commissaire. Comme le prochain sur la liste est un homme, Astrid Lulling, qui est par ailleurs présidente du CNFL, devient la seule députée européenne de nationalité luxembourgeoise.
Cette dernière en a profité pour critiquer les partis, y compris le CSV dont elle est membre. Quelque 76candidats ont participé aux tables rondes officielles pour les législatives et les européennes. Or, seulement dix femmes ont eu le droit le prendre la parole. «Ce sont toujours les partis qui décident», a-t-elle dit au sujet de ce choix franchement contraire à la parité.
En faisant référence à la soirée électorale des chrétiens-sociaux pour les européennes, organisée à l'abbaye de Neumünster, Astrid Lulling a regretté que son parti ne lui ait pas permis de s'adresser au public. De même pour les tables rondes officielles. Cette situation serait d'autant plus injuste qu'il s'agit de sa «quinzième campagne électorale» et que cela ne lui était encore jamais arrivé.

http://lequotidien.editpress.lu/politique-et-societe/4103.html

Victoire: La Commissaire renonce à autoriser le coupage de vin rouge et blanc pour faire du rosé. (Wäipolitik)

Victoire: La Commissaire renonce à autoriser le coupage de vin rouge et blanc pour faire du rosé.


En apprenant cette information à Bruxelles, où elle a repris son travail en tant que questeur, la députée européenne Astrid Lulling, Présidente de l'Intergroupe Viticulture-Tradition-Qualité, a crié victoire. En effet, au mois de mars, elle avait organisé à Strasbourg, avec les professionnels du vin rosé, une réunion de l'Intergroupe pour préparer une question orale à la Commissaire en charge de la politique viticole, qui a été discutée en plénière à Strasbourg le 5 mai 2009. A cette occasion Astrid Lulling avait fait en plénière entre autres la déclaration suivante:


"Les producteurs de vins de qualité et les consommateurs avertis, les vrais connaisseurs des produits de nos terroirs ne veulent entendre parler de mélange ou de coupage comme pratique œnologique.


Il est donc compréhensible que les viticulteurs de nombreuses régions européennes redoutent les conséquences économiques, sociales et environnementales de la levée de l'interdiction de coupage entre vins blancs et rouges pour produire du rosé. La concurrence forcément déloyale qui en résultera risque de pénaliser des régions entières qui se sont spécialisées sur la production d'un rosé de qualité, adapté à une demande croissante."


A cette occasion, Astrid Lulling avait demandé à la Commission avant de prendre une décision de procéder à une large concertation avec les professionnels de la filière, sur base d'une étude approfondie concernant les conséquences économiques, sociales et environnementales possibles d'une levée de l'interdiction de coupage.


Elle avait demandé par ailleurs quelles solutions la Commission envisagerait au cas où elle ne retirerait pas sa proposition de levée de l'interdiction de coupage pour éviter que ce marché fragile d'un vin à cycle court s'écroule et fragilise le tissu économique de toute une région avec ses activités culturelles et touristiques développées autour de la filière viti-vinicole.


Ces questions embarrassantes ont certainement contribué à la décision de la Commission de retirer sa proposition ce qui a fortement satisfait Astrid Lulling. Aussi les producteurs du rosé, surtout de la région du Var, se félicitent de cette décision de la Commission européenne de ne pas modifier les règles de production du vin rosé.


Le Président du Conseil Général du Var et le Président de la Chambre de l'Agriculture du Var viennent d'adresser leurs remerciements à Astrid Lulling, Députée européenne et Présidente de l'Intergroupe Vin du Parlement européen parce qu'elle a relayé leur combat et contribué au résultat d'aujourd'hui.


L'Europe a fait choix de maintenir la qualité illustrant ainsi sa capacité à concilier développement économique, savoir-faire et traditions!


Astrid Lulling souligne pourtant qu'il convient de veiller à la formulation exacte de l'article sur les modalités relatives aux pratiques œnologiques autorisées en comité de gestion pour éviter tout mal entendu possible sur cette question.

Dienstag, 9. Juni 2009

Conseil National des Femmes: Gemëschtene Wahl-Bilan

Conseil National des Femmes: Gemëschtene Wahl-Bilan
RTL - 09.06.2009, 12:19

Et gëtt e Fortschrëtt, mee et geet lues virun - dat ass de Bilan vum Conseil National des Femmes no de Wahlen 2009.

De Conseil National des Femmes (CNF) huet en Dënschdegmoie seng Analyse iwwert d'Ofschneide vun de Frae bei dëse Wahle präsentéiert.

Vun de 60 Deputéiert, déi an d'Chamber gewielt goufen, si 15 Fraen. Dat mécht genee ee Véierel an dat ass eng Progressioun par rapport zu de Wahlen vru 5 Joer.

Bei den Europawahlen sinn ënnert de 6 gewielten Depütéiert genee een Drëttel Fraen.

Souwuel den Undeel vun de Kandidatinnen op de Lëschten, wéi och dee vun de Gewielte Fraen géif also an d'Luucht goen, sou d'Renée Wagener, déi d'Analyse am Optraach vun CEPS-Instead an dem Conseil gemaach huet.

Quoten hätten een Impakt, mee aner Facteuren géifen och eng Rolle spillen.

D'Präsenz an de Medien wier do zum Beispill ganz wichteg - an do wier de Bilan, besonnesch wat déi offiziell Table ronden am Radio an op der Télé ugeet, alles anescht wéi positiv.

Hei waren ënnert de 76 Politiker just 10 Fraen.

http://wahlen.rtl.lu/news/aktualiteiten/28117.html

Europawahlen in Luxemburg - Keine Verschiebungen - Wort.lu

Europawahlen in Luxemburg

Keine Verschiebungen
wort.lu 09.06.2009 08:16 Uhr


(DS/mas) - Wie in der vergangenen Legislaturperiode haben die Wähler auch diesmal drei CSV-Politiker und jeweils einen Vertreter der Liberalen, der Grünen und der LSAP nach Straßburg geschickt. Der Liberale Charles Goerens konnte mit 111 589 Stimmen das beste Resultat unter den sechs Kandidaten verbuchen.

Was die Sitzverteilung anbelangt, blieb bei den Europawahlen alles beim Alten. Die Christlich-Sozialen konnten ihre drei Mandate behaupten und die LSAP, die Grünen und die DP schicken auch in der kommenden Legislaturperiode jeweils einen Europaabgeordneten nach Straßburg.

Personalkarussel dreht sich
Wenn sich auch am Kräfteverhältnis nichts verändert hat, so drehte sich doch das Personalkarussell. Nachdem Jean Spautz (CSV), Erna Hennicot-Schoepges (CSV) und Lydie Polfer (DP) sich aus dem Europaparlament verabschiedet hatten, mussten die Parteien neue Kandidaten ins Rennen schicken. Bei den Christlich-Sozialen konnten sich am Ende die EU-Kommissarin Viviane Reding, die langjährige EU-Parlamentarierin Astrid Lulling und der CSV-Fraktionssekretär Frank Engel behaupten.

Die meisten Stimmen konnte Reding für sich verbuchen, immerhin schenkten 104 900 Wähler der EU-Kommissarin ihr Vertrauen. Astrid Lulling brachte es auf 62 853 Stimmen und Frank Engel auf 47 312. Falls Viviane Reding doch als Kommissarin nach Brüssel geht, wird Georges Bach als Viertplatzierter nachrücken. Der Syprolux-Vorsitzende kam auf 45 733 Stimmen. Insgesamt brachten es die Christlich-Sozialen auf 31,33 Prozent der Stimmen. Beim letzten Urnengang lagen sie noch bei 37,13 Prozent. Das entspricht immerhin einem Verlust von 5,8 Prozent. Das Total der Stimmen lag bei 348 664, gegenüber 403 370 im Jahr 2004.

Mehr Stimmen als Viviane Reding konnte nur der bisherige DP-Fraktionschef Charles Goerens erringen. Immerhin 111 589 Wähler gaben ihm ihre Stimme. Damit ging mehr als die Hälfte der 208 204 Stimmen, die die DP bei den Europa-Wahlen für sich verbuchen konnte, auf das Konto ihres Spitzenkandidaten. Insgesamt entfielen bei den Europawahlen 18,71 Prozent der Stimmen auf die Liberalen. Das gute Abschneiden der DP ist sicherlich zu einem Großteil ein Verdienst ihres bisherigen Fraktionschefs, der bereits zwischen 1982 und 1984 und zwischen 1994 und 1999 im Europaparlament vertreten war: Vor fünf Jahren, als die Partei mit Lydie Polfer als Spitzenkandidatin ins Rennen gegangen war, brachte sie es auf 161 507 Stimmen, bzw. auf 14,87 Prozent. Der Abstand zwischen Goerens und Max Kuborn, der auf dem zweiten Platz landete, ist enorm. Fast 90 000 Stimmen trennen die beiden Kandidaten.

Thurmes auf Platz drei
Nach Goerens und Reding landete der Grüne Claude Turmes auf Platz drei der Wählergunst. Turmes brachte es auf 76 774 Stimmen. Auf Déi Gréng entfielen insgesamt 187 458 Stimmen, was einer Quote von 16,84 Prozent entspricht. Im Vergleich zu 2004, wo sie 15,02 Prozent der Stimmen verbuchen konnten, legten die Grünen also um 1,82 Prozent leicht zu. Die zweite grüne Spitzenkandidatin, Nuria Garcia, landete mit 26 094 Stimmen abgeschlagen auf Platz zwei. Turmes ist wie Lulling, Reding und Goebbels Wiederholungstäter. Er vertritt seine Partei seit 1999 in Straßburg.

Claude Turmes zeigt sich „extrem happy“ über den Wahlausgang. „Unsere ehrliche und kritische Europapolitik wird von den Wählern anerkannt“, interpretiert der Europaparlamentarier von Déi Gréng das Ergebnis seiner Partei.

Sehr zufrieden ist Turmes auch mit dem EU-weiten Resultat der Grünen. Im Europäischen Parlament wird ihre Fraktion nach jetzigem Stand der Dinge von 43 auf 55 Mitglieder anwachsen. Die politische Marschrichtung für die kommenden fünf Jahre steht für Claude Turmes auch schon fest: Das Hauptaugenmerk soll dem Sozialen gelten. Schon im Wahlkampf hatten Déi Gréng dafür geworben, dass das Europa des 21. Jahrhunderts ein soziales Europa sein müsse. Ein zweiter Schwerpunkt soll eine „moderne Industriepolitik“ sein, die u. a. auf das Segment der Umwelttechnologien und die Umsetzung des „Green New Deal“ setzt.

Für die LSAP zieht erneut Robert Goebbels ins EU-Parlament ein. Der sozialistische Spitzenkandidat bei den Europawahlen brachte es auf 74 085 Stimmen. Insgesamt registrierte man bei der LSAP 216 174 Stimmen. Sie landete damit trotz des enormen Stimmenvorsprungs von Charles Goerens mit 19,42 Prozent vor den Liberalen und hinter der CSV auf Platz zwei. Allerdings mussten die Sozialisten im Vergleich zu 2004 Verluste hinnehmen. Damals hatten sich 22,09 Prozent der Wähler für sie entschieden.

Montag, 8. Juni 2009

Villmools MERCI un all déi, wou mir souvill gehollef hunn (8.06.09)

an d'Europaparlament gewielt:

1. GOERENS Charles (DP) 112 113
2 REDING Viviane (CSV) 105 656
3 TURMES Claude (Gréng) 77 306
4 GOEBBELS Robert (LSAP) 74 776
5 LULLING Astrid (CSV) 63 457
6 ENGEL Frank (CSV) 47 620



http://wahlen2009.rtl.lu/europa/

Samstag, 6. Juni 2009

Age no barrier in European elections (BBC News)

Age no barrier in European elections

By Nikki Jecks
BBC World Service


FROM THE BBC WORLD SERVICE



More from BBC World Service
In this week's European Parliament elections, two candidates are hoping not just to bridge the generational divide but also to banish the voter apathy that has overshadowed past polls.

At just 18, Ellen Soderberg from Sweden is hoping to become Europe's youngest MEP.

Also campaigning is Astrid Lulling - once holder of the same title - who may now become the parliament's oldest member.

Ms Lulling first entered the European Parliament in 1965.

At that time there were just six member states: Italy, France, West Germany, Netherlands, Belgium and her own country, Luxembourg.

"In 1965, we were occupied about how the then six member states could agree. So, I really, at that time, didn't think of the unification of the whole continent," she says.

There was also the Cold War to contend with.

Early days

Today, there are nearly 27 member countries, and a new cooling has developed in relations between Eastern and Western Europe.

But the other thing that has changed in the intervening 25 years is, that if re-elected on Sunday, Ms Lulling will become the oldest MEP - she turns 80 four days after election day.


In the parliament you need experienced people, you need a memory - I'm the memory of the parliament

Astrid Lulling
When she first joined the parliament, it was a non-elected body and she was one of only two women among 142 members.

"We had no real powers, you know, but we gave an 'opinion'. However, I must say that lack of power does not necessarily mean lack of influence," she says.

Despite the lack of precedent for women in parliament, she insists her male colleagues made her feel welcome, nicknaming her "Miss European Parliament".

Now, she says, her age has become a handicap not a selling-point in the eyes of some voters.

Nevertheless, Ms Lulling believes she still has much to offer, having served as an MEP from 1965 to 1974, and from 1989 onwards for the Christian Social People's Party.

"In the parliament you need experienced people, you need a memory - I'm the memory of the parliament," she says.

New generation

Ms Soderberg turned 18 on 4 June, making her only just eligible to run as as a candidate for the Swedish Pirate Party.

She says she has always wanted to be a politician, and eagerly embraced the opportunity to run for the Pirate Party.



Ellen Soderberg hopes to inspire a new generation of voters
"When I got this opportunity I felt really scared at first, but I figured that someone needs to be a young voice in the European Parliament and I thought I could be that," she explains.

Ms Soderberg says some of her school friends think she is crazy for wanting to enter politics.

But she believes she will make a good politician.

"I've always liked discussing things, helping people and making good decisions," she laughs shyly. "I think I can do a better job than anybody else."

Both women share the same conviction, if not the same politics, that the European Parliament provides a necessary opportunity for Europeans to engage with a continent now increasingly unified politically and economically.

Despite the growing importance of the European Parliament, Ms Lulling senses a lack of enthusiasm for political engagement amongst voters.

"You know in my country, the vote is mandatory. That means the right to vote becomes an obligation to participate, and I like the system," she says.

"When I consider the struggles that we fought - especially women for universal suffrage in the 19th and 20th Centuries - I think its amazing these days that people boycott [the elections]."


Many are very positive, and they don't even care about my politics because they are so excited I'm so young

Ellen Soderberg
She believes many people are ignorant of how much legislative power the parliament has.

"European legislation concerns all aspects of your private and professional life," she explains.

"And I don't understand why people don't take advantage of their right to know who is taking the decision in their name," she adds.

Ms Soderberg says the goal for her is to encourage a more open political process.

"I am for a more transparent European Parliament," she says.

She also believes strongly in her party's promise to provide free access to the internet by reforming copyright law and the patent system.

The 18-year-old believes her chances of actually getting elected are slim, but hopes that her youth may at least inspire people to re-engage with European politics.

"Mostly, the old people think its great that someone new, young wants to go to the European Parliament," she says.

"So many are very positive, and they don't even care about my politics because they are so excited that I'm so young."

Freitag, 5. Juni 2009

La bataille du pantalon - DNA Alsace

La bataille du pantalon

La Luxembourgeoise Astrid Lulling, bientôt 80 ans, était la doyenne du Parlement sortant. Moins par l'âge que par l'expérience : elle siégeait déjà à Strasbourg en 1965, avant l'élection du Parlement au suffrage universel en 1979.

Astrid Lulling (PPE, Luxembourg)
« En 1965, lorsque je suis arrivée à Strasbourg, j'étais la plus jeune membre, et de loin, de l'Assemblée parlementaire qui n'était pas encore élue au suffrande universel. A part une collègue, il n'y avait que des hommes beaucoup plus âgés que moi. Ils m'avaient conféré avec galanterie le titre de « Miss Parlement européen ». C'était très flatteur.
En ce temps-là, il était interdit aux femmes fonctionnaires et employées de porter le pantalon. Ce sont les interprètes qui m'ont approchée en me priant de bien vouloir mettre un pantalon pour aller en plénière et leur donner ainsi un argument. Je n'en possédais pas, mais je suis allée m'acheter un pantalon noir très chic, avec une longue veste pour le dissimuler quelque peu. Et je l'ai mis pour aller en plénière. La glace était brisée. Les fonctionnaires et employées féminines pouvaient me remercier.
Malheureusement, je suis la seule survivante de l'Assemblée parlementaire européenne non élue directement au suffrage universel. Et je suis dorénavant la plus ancienne députée femme.
Mais ma plus grande satisfaction, après avoir réintégré le Parlement élu en 1989, fut d'être élue questeur en 2004, en tant que « candidate sauvage », c'est-à-dire sans la bénédiction de mon groupe. Le Président du groupe parlementaire du PPE d'alors, l'inénarrable Hans-Gert Poettering, avait même tenu à faire une déclaration avant l'élection pour bien faire comprendre que je n'étais pas la candidate du groupe. Quelle ne fut ma satisfaction d'avoir été élue, malgré cela !
Le Luxembourg ne délègue que six représentants à Strasbourg. Pourtant même un député d'un très petit État a des chances d'accéder à des postes à responsabilités. Il faut pour cela que son engagement soit reconnu, en premier lieu par ses pairs. »

Mittwoch, 3. Juni 2009

La Commission européenne cède-t-elle à son tour aux sirènes protectionnistes ?

La Commission européenne cède-t-elle à son tour aux sirènes protectionnistes ?
Comme membre sortant de la commission des affaires économiques et monétaires, j’ai pris connaissance avec beaucoup d’étonnement, mais aussi de déception de la politique suivie par la Commission européenne en matière de plan de sauvetage de banques. L’institution qui est la gardienne des traités semble faire fi des acquis communautaires, notamment de la libre-circulation des capitaux et des principes du marché unique, en introduisant une séparation nette entre les activités bancaires nationales et les activités transfrontalières et en forçant certaines banques concernées à se concentrer sur leur marché national.

Cette attitude me paraît totalement incompréhensible et injustifiée. Plus grave, elle ne fait que donner du crédit supplémentaire aux tentations protectionnistes qui se dessinent un peu partout en Europe. Il reviendra aux prochains membres de la commission des affaires économiques et monétaires d’exiger des explications convaincantes de la part de l’exécutif bruxellois. Il ne saurait être question de défaire en quelques mois ce que nous avons patiemment construit depuis des décennies.

Le nouveau pouvoir du Parlement (LE MONDE 03.06.09)

LE MONDE | 03.06.09 | 15h24 • Mis à jour le 03.06.09 | 19h06

Astrid Lulling ne décolère pas. "80 % des lois nationales dépendent de la législation européenne et personne ne s'intéresse à nous !" A la veille de ses 80 ans, cette élue luxembourgeoise, membre du Parti populaire européen (PPE), avoue ne pas comprendre pourquoi les citoyens sont de plus en plus nombreux, depuis trente ans, à s'abstenir aux élections européennes. "C'est un mystère, dit-elle. Plus le Parlement travaille, moins les gens votent !"
Mme Lulling sait de quoi elle parle. Entrée au Parlement européen en 1965, elle se définit comme "la rescapée d'une époque disparue". Une époque où les membres de ce qu'on appelait alors l'"Assemblée parlementaire européenne" n'étaient que 142 (contre 785 aujourd'hui). Où ils étaient désignés par les Parlements nationaux. Et où leurs pouvoirs étaient très limités. Des trois institutions de la Communauté économique européenne (CEE) créée par le traité de Rome, en 1957, l'Assemblée était en effet celle dont les prérogatives étaient les plus réduites. En matière législative, elle ne pouvait ainsi que donner un "avis" sur les textes préparés par la Commission, avant que ceux-ci ne soient transmis au Conseil.
Des pouvoirs réduits mais pas inexistants. "Cette assemblée consultative n'était pas une assemblée sans influence", rappelle avec fierté Mme Lulling. Cette influence se fit surtout sentir au lendemain du traité de Luxembourg. Signé le 22 avril 1970, le texte donna à l'Assemblée des responsabilités spécifiques en matière budgétaire. Si ses membres n'avaient aucun droit de regard sur les dépenses dites "obligatoires", c'est-à-dire celles qui découlaient des traités communautaires, ils acquirent en revanche le dernier mot sur les dépenses "non obligatoires". A terme, les conséquences de ce traité furent considérables : les dépenses "non obligatoires", qui ne comptaient que pour 5 % des dépenses dans les années 1970, en représentent aujourd'hui les deux tiers.
Grand bénéficiaire de cette évolution, le Parlement tira aussi profit d'un autre traité, signé le 22 juillet 1975, qui lui accordait le pouvoir de voter la "décharge", c'est-à-dire de donner quitus à la Commission pour sa gestion du budget communautaire. Une arme importante : c'est le refus de voter la "décharge", en décembre 1998, qui poussa à la démission, trois mois plus tard, la Commission de Jacques Santer.
CONTRÔLE RENFORCÉ
Si l'extension des pouvoirs budgétaires du Parlement précéda la première élection de ses membres au suffrage universel, en 1979, l'affirmation de son rôle de législateur fut, elle, beaucoup plus tardive. "Quand j'ai été élu en 1989, le Parlement était surtout un lieu de débats et d'échanges, explique Alain Lamassoure, qui se présente le 7 juin dans le Sud-Ouest sur la liste UMP. Quand j'y suis revenu en 1999, six ans après en être parti pour entrer au gouvernement (comme ministre délégué aux affaires européennes), les choses avaient radicalement changé. J'avais quitté un forum qui votait des résolutions. Ce que j'ai retrouvé, c'est une véritable assemblée législative."
C'est en effet du début des années 1990 que date la mue la plus profonde du Parlement européen. L'Acte unique, en 1986, avait déjà accru le pouvoir des eurodéputés en instituant deux procédures, la "coopération" et l'"avis conforme", qui leur permettaient de peser davantage sur les orientations de la Commission et du Conseil. Mais cette avancée était mineure par rapport aux nouveaux droits que leur octroya le traité de Maastricht. Signé le 7 février 1992, celui-ci leur permit de constituer des commissions d'enquête et de recevoir des pétitions. Il renforça également leur pouvoir de contrôle sur la Commission. Depuis Maastricht, la désignation de son président doit être approuvée par le Parlement. Et, une fois constituée, la Commission doit être investie par les eurodéputés. En 2004, cette prérogative leur a permis d'obliger José Manuel Barroso à renoncer à prendre dans sa Commission l'Italien Rocco Buttiglione, qui avait tenu des propos homophobes et misogynes.
C'est surtout dans le domaine législatif, toutefois, que le traité de Maastricht a permis au Parlement de s'affirmer, et ce en introduisant la procédure dite de "codécision", qui donne aux eurodéputés une sorte de droit de veto. Initialement limité aux mesures concernant le marché intérieur, l'éducation, la culture, la santé, la protection des consommateurs, l'environnement, la recherche et les réseaux transeuropéens, le champ de la "codécision" s'est élargi avec le traité d'Amsterdam, signé le 2 octobre 1997. "Avec Maastricht, la codécision était l'exception ; elle est devenue la règle avec Amsterdam", remarque ainsi l'historien Pierre Gerbet, qui vient de publier un remarquable Dictionnaire historique de l'Europe unie (éd. André Versaille).
Signé le 12 décembre 2007, le traité de Lisbonne, que l'Irlande doit encore ratifier par référendum et que les présidents allemand, polonais et tchèque doivent signer, prévoit d'étendre le principe de codécision à de nouveaux secteurs comme l'agriculture ou la politique migratoire. La plupart des eurodéputés s'en félicitent. Tout en regrettant l'absence, dans le traité, de ce qui apparaîtrait à leurs yeux comme une réforme décisive : l'octroi au Parlement d'un véritable "droit d'initiative", c'est-à-dire la possibilité de proposer des textes législatifs. Cette prérogative reste réservée à la seule Commission.
Thomas Wieder

Article paru dans l'édition du 04.06.09.

http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/06/03/le-nouveau-pouvoir-du-parlement_1201758_1168667.html

Dienstag, 2. Juni 2009

Des élections sans importance?

es élections sans importance?

Concurrencées par les élections législatives, les élections européennes sont traditionnellement reléguées au second plan dans notre pays. L’année 2009 ne semble pas faire exception à la règle pour l’instant, d’autant que les effets de la crise économique et financière sont un sujet de préoccupation plus immédiat pour nos concitoyens.

Dans le contexte présent, l’enjeu européen apparaît encore plus lointain ou abstrait que d’habitude. Les sondages alarmistes prévoient d’ailleurs une participation catastrophique des citoyens de l’ensemble de l’Union européenne à l’élection de leurs représentants à Strasbourg. C’est un signe très inquiétant! Au Luxembourg, où le vote est obligatoire, la problématique de la participation civique se présente en des termes différents.

Mais je ne crois pas prématuré de conclure que l’accord trouvé entre les principales forces politiques du pays, à l’exception de l’adr, c’est-à-dire l’impossibilité d’une double candidature, n’est pas à la mesure de l’enjeu. C’est en fait une demi-mesure qui ne règle pas grand chose. Certes les candidats élus se sont engagés à siéger au Parlement européen. De ce point de vue, l’on peut y voir un progrès par rapport au passé. La seule solution cohérente qui vaille consisterait, nous le savons, à séparer dans le temps les deux élections. J’avais osé clamer haut et fort cette opinion tenant de l’évidence, notamment à l’automne dernier. Quelle ne fut pas ma surprise de me voir attaquée rudement, sous prétexte que ma proposition conduisait à préconiser une crise gouvernementale!

La concomitance des deux scrutins étant cependant maintenue jusqu’à nouvel ordre, il convient de s’accommoder d’une situation paradoxale. A l’enthousiasme mesuré mais réel qui a présidé à la première élection au suffrage universel du Parlement européen en 1979 s’est substitué un sentiment plus mitigé, teinté d’indifférence ou d’ignorance. La participation électorale dans les différents pays de l’Union européenne dessine une courbe similaire dans un sens négatif.

En même temps, au gré des traités successifs, le Parlement européen a acquis une place très enviable au sein de l’édifice institutionnel communautaire. Ses pouvoirs n’ont cessé de croître, à travers notamment la procédure de la « codécision », qui fait de lui un co-législateur au même titre que le conseil des ministres. Doté par ailleurs du pouvoir budgétaire, exerçant un contrôle démocratique sur la Commission, le Parlement européen verra encore ses compétences accrues, au jour où entrera en vigueur le traité de Lisbonne. La « codécision » deviendra la règle et les domaines où les parlementaires se borneront à formuler un avis deviendront l’exception.

Il est de nombreuses raisons pour élire le 7 juin ses députés européens. Non seulement parce que les représentants directs des peuples exercent un pouvoir croissant en Europe, mais aussi parce que leurs décisions ont un impact essentiel sur la vie quotidienne de nos concitoyens, tant professionnelle que privée.

Tarifs téléphoniques, sécurité alimentaire ou voyages : les eurodéputés peuvent se considérer à bon titre comme les premiers défenseurs des consommateurs en Europe. Autre exemple, le combat pour l’égalité entre femmes et hommes doit beaucoup aux députés européens. Ceux-ci peuvent encore se prévaloir d’avoir trouvé un meilleur équilibre, lorsqu’ils ont réécrit la directive services ou le règlement « Reach » sur l’utilisation des substances chimiques en Europe.

Sur basant sur le constat que la majorité de la législation nationale provient de nos jours de la législation communautaire, un esprit provocateur pourrait même avancer que l’élection au Parlement européen n’est pas loin de dépasser l’enjeu du scrutin national. Ce serait aller un peu vite en besogne, puisque les législatives ont une incidence directe sur la composition du gouvernement et l’orientation politique fondamentale qui est donnée au pays sur les cinq prochaines années. Mais sur le travail législatif proprement dit, je ne suis pas loin de penser que l’importance du Parlement européen prédomine.

Au-delà du choix civique, les élections européennes sont aussi l’occasion d’un choix partisan et d’un choix “patriotique”. Dans une large mesure, les forces politiques luxembourgeoises ont une sensibilité commune face aux grands enjeux communautaires. Il serait ridicule de le nier. Mais la désignation d’élus dont les décisions sont déterminées sur des bases idéologiques conduit bien à des différences. Les élus luxembourgeois auront beau se connaître, se concerter voire s’apprécier, leur adhésion aux grands groupes politiques du Parlement européen les conduira à agir individuellement et séparément.

Reste enfin, un aspect essentiel à mes yeux, le choix “patriotique”, terme peut-être mal assuré. Les élections du 7 juin sont aussi un événement décisif pour l’influence du Luxembourg au niveau communautaire.

Je ne cesse de le répéter à mes visiteurs, le mandat de député européen est des plus exigeants et en même temps des plus passionnants. Il n’y pas de critère de nationalité qui tienne. En effet l'influence d'un député dépend uniquement de son implication et de son travail. Les députés luxembourgeois ont bien un rôle déterminant à jouer: leur petit nombre n'est pas synomyme d'impuissance, bien au contraire, pourvu qu'ils s'en donnent vraiment la peine.

Si j’avais un voeu à émettre, au-delà des clivages politiques et des intérêts personnels de chacun, ce serait que les électeurs envoient à Strasbourg six députés, pleinement conscients de leur charge et désireux de s’investir sans retenue. A n’en pas douter, leur investissement serait un bienfait pour l’Europe, leur pays et aussi pour eux-mêmes.



Astrid Lulling