Mittwoch, 9. März 2011

Le calendrier des sessions pour 2012 et 2013 voté ce jour par le Parlement européen contrevient tant à l'esprit et qu'à la lettre du traité

Ce mercredi 9 mars, le Parlement européen a procédé à l'adoption de son calendrier des sessions plénières pour les années 2012 et 2013. L'amendement du conservateur anglais Fox consistant à supprimer une des deux sessions devant se dérouler au mois d'octobre pour organiser deux sessions la même semaine a trouvé l'accord d'une majorité des députés s'exprimant au vote secret.

Au-delà de l'incongruité que constitue le recours au vote secret pour une question de cet ordre, Astrid Lulling regrette profondément que le Parlement européen se soit laissé entraîner par le lobby pro-bruxellois à adopter un calendrier qui est en désaccord avec l'esprit et la lettre du traité. Celui-ci prévoit en effet un minimum de douze périodes de sessions mensuelles. L'arrêt du 1er octobre 1997 de la Cour de justice de la Communauté européenne consacre déjà le principe que le Parlement européen doit se réunir chaque mois à Strasbourg.

Il est clair qu'organiser deux sessions plénières la même semaine contrevient à cette règle et il n'est qu'à voir le bonheur rayonnant des plus farouches opposants à Strasbourg lors de ce vote pour comprendre que le but affirmé est en fait d'empêcher la tenue normale des sessions plénières.

Astrid Lulling trouve très regrettable qu'une majorité des députés aient pris une décision qui est en contradiction avec le pacte fondateur de l'Union européen. Le droit européen s'applique à tous, au Parlement européen en premier.

Il serait des plus logiques que la République française saisisse la Cour de justice siégeant à Luxembourg à propos de cette décision, comme elle l'avait fait avec succès en 1995 suite à une décision comparable du Parlement européen. Le gouvernement luxembourgeois serait d'ailleurs bien avisé de soutenir son homologue, à l'instar de ce qui s'était passé alors. Le verdict des juges européens avait été clair et net à l'époque.

Dienstag, 8. März 2011

Astrid Lulling im Europäischen Parlament in Strassburg: "Norwegen ist kein Musterbeispiel für Frauenquoten."

Astrid Lulling im Europäischen Parlament in Strassburg: "Norwegen ist kein Musterbeispiel für Frauenquoten."

Am 8. März, Internationaler Frauentag, wurde u.a ein Bericht des Ausschusses für Frauenrechte und Gleichstellung der Geschlechter im Plenum des Europäischen Parlaments in Strassburg diskutiert. Darin wird die Verordnung der Frauenquote in börsennotierten Unternehmen verlangt und Norwegen als Bespiel angeführt. Die Europaabgeordnete Astrid Lulling, hat dazu in Strassburg folgende Rede gehalten:

"Ich bin selbstverständlich für die Gleichbehandlung und die Chancengleichheit von Frauen und Männern. Dafür setze ich mich auf nationaler und europäischer Ebene seit über 50 Jahren ein, sogar mit Erfolg.

Leider enthält der Bericht über die Gleichstellung von Frauen und Männern in der EU 2010 wieder übertriebene, für die Frauen schließlich kontraproduktive Forderungen. Ich kann sie hier aus zeitlichen Gründen nicht alle erläutern.

Im Zusammenhang mit der umstrittenen Frage, ob die EU eine Frauenquote in börsennotierten Unternehmen verordnen soll, muss ich davor warnen, Norwegen als Musterbeispiel zu loben.

Weshalb? Seit der Einführung der Frauenquote 2003 bis 2009 hat sich dort die Zahl der an der Börse notierten Unternehmen von 554 auf 362 verringert. Jedes dritte Unternehmen hat die Frauenquote als Grund für den Rücktritt von der Börse genannt. In Norwegen besetzen inzwischen 70 Frauen etwa 300 Plätze in den Verwaltungsräten. Man nennt sie "Goldröcke". Das ist pervers aber interessant.

Persönlich könnte ich über eine solche Karriere als "Goldrock" nachdenken, denn ich habe bisher keinem Verwaltungsrat angehört. Die Kommission sollte gut überlegen und abwägen, eher sie Schnellschüsse in dieser Problematik abgibt.








Ich bedauere auch, dass in diesem Bericht, im gleichen Atemzug, für Frauen ein leichter Zugang zu Empfängnisverhütung und Abtreibung erlaubt wird. Abtreibung wird also als leichtes Mittel zur Geburtenkontrolle mit Empfängnisverhütung gleichgestellt, eine Zumutung an die Frauen. Damit kann ich nicht einverstanden sein, abgesehen davon, dass die EU hier keine Kompetenz hat, subsidarité oblige.

Übrigens steht im Bericht über den Abbau gesundheitlicher Ungleichheit in der EU, den wir heute auch abstimmen, eine ähnliche Forderung. Die Frauen sollen sich problemlos Empfängnisverhütung besorgen können - dem kann ich zustimmen - und sie sollen Recht auf sicheren Schwangerschaftsabbruch haben. Ich bin für ein Recht auf sicheren Schwangerschaftsabbruch in bestimmten Situationen, unter bestimmten Bedingungen, wie es in Gesetzen vieler Mitgliedsstaaten geregelt ist, aber nicht für sicheren Schwangerschaftsabbruch als Mittel der Geburtenregelung.

Ich bedauere, dass etliche Kolleginnen uns hier immer wieder dieses Amalgam zumuten."

Montag, 7. März 2011

Intervention d'Astrid Lulling au Parlement Européen lors du débat sur le financement innovant à l'échelon européen et mondial (rapport Podimata)

Astrid Lulling lie l'introduction d'une taxe sur les transactions financières à une étude d'impact préalable

Astrid Lulling (PPE) est intervenue comme un des porte-parole du groupe lors du débat sur le financement innovant sur base du rapport Podimata lors de la séance plénière lundi 7 mars.

En ce qui concerne les euro-obligations, la députée européenne est d'avis qu'il peut s'agir d'un instrument financier prometteur pour l'avenir à la condition expresse que les pays de la zone euro parviennent à un saut qualitatif conséquent en matière de gouvernance économique. Or celui-ci ne paraît pas assuré pour l'instant.

En ce qui concerne la taxe sur les transactions financières, une introduction unilatérale à l'échelon européen pourrait être très néfaste pour le secteur financier européen. Dans tous les cas, une étude d'impact préalable s'impose avant une décision de principe.
Voici les termes de sa déclaration:

"Monsieur le Président,

A l’heure où nous commençons à peine à digérer les effets de la crise financière, il n’est certainement pas interdit de réfléchir à des problèmes de fond comme la fiscalité et de proposer de nouvelles pistes comme les euro-obligations. Mais pour que l’exercice soit pleinement valide, le réalisme ne doit jamais laisser la place à l’idéalisme.




Les euro-obligations pourraient être un instrument d'avenir si l'Union européenne effectue un réel saut qualitatif en matière de gouvernance économique. Ceci un préalable indispensable et ne méconnaissons pas les problèmes.

A entendre la rapporteure Mme Podimata, les choses sont finalement assez simples : prenons l’argent là où il est, et le tour sera joué. Les « banques » sont aujourd’hui un bouc émissaire facile. Elles ont péché, elles peuvent payer. C’est ce que les Français disaient de l’Allemagne après le Traité de Versailles dans les années 20.

Un observateur aussi avisé que le Président de la BCE, M.Trichet, nous a avertit très clairement des dangers qu’impliquerait la mise en place unilatérale d’une taxe sur les transactions financières en Europe. J’entends même que l’on songe à la zone euro strictement dite. C’est une pente dangereuse.

Il faut être des plus précautionneux, contrairement à nombre des collègues, qui ne voient jamais difficulté à introduire de nouvelles taxes, sans se poser la question de leurs effets à moyen terme.

Voilà pourquoi l'amendement proposé par les députés de mon groupe trouve tout mon assentiment. Il ne ferme aucune porte, mais demande une étude sérieuse des conséquences des choix que nous pourrions faire.

Faire dès maintenant le choix de l'idéologie, c'est commettre une faute grave. Pour ma part, je n’associerai pas à une mesure qui aurait uniquement pour conséquence de pénaliser le secteur financier européen par rapport aux concurrents des autres parties du monde."