Intervention d'Astrid Lulling au Parlement Européen lors du débat sur la supervision financière en Europe
En tant que rapporteure fictive pour le groupe PPE au sujet du comité européen de risque systémique, Astrid Lulling (PPE-DE) est intervenue lors du débat final sur la supervision financière européenne, mercredi 22 septembre. Elle a expliqué pourquoi la décision de conférer la présidence du comité européen du risque systémique au président de la Banque centrale européenne était essentielle et pourquoi elle s'était tant engagée dans ce sens.
"Monsieur le Président,
Je voudrais ajouter ma voix à celles qui se félicitent du compromis obtenu par le Parlement européen en matière de supervision financière. C'est un résultat très satisfaisant, non pas parce que cette assemblée a tenu tête aux représentants des Etats, non, ce compromis vaut, parce qu'il est lourd de sens. Il fallait donner une tonalité plus européenne au paquet: il y allait de son efficacité et de sa crédibilité.
Si Madame Goulard et moi-même, en tant que rapporteure fictive, avons tant combattu pour que le président de la Banque centrale soit d'office le président du comité européen du risque systémique, c'est que nous sommes pleinement conscientes de la portée de la question.
Dans un paysage qui restera très morcelée entre autorités nationales, il nous faut un organe européen, qui soit fort d'une compétence et d'une légitimité incontestables.
De par son autorité et son prestige, le président de la Banque centrale saura imposer le comité du risque systémique face à ses nombreux interlocuteurs, le Conseil des ministres en premier.
Finalement, ce n'est pas un excès de puissance qu'il faut craindre, c'est bien plutôt un excès de faiblesse qu'il fallait combattre.
En conclusion, formulons le souhait que l'ensemble des autorités se mettent en place au plus vite et que s'instaure un climat de confiance entre tous les partenaires concernés. Le pari n'est pas gagné. L'Union européenne, encore une fois, a été lente à démarrer, mais au bout du compte nous jetons aujourd'hui les bases intéressantes d'un modèle appelé à évoluer au cours des prochaines années."
Mittwoch, 22. September 2010
Montag, 20. September 2010
Intervention d'Astrid Lulling au sujet des propos du sénateur Marini
Intervention d'Astrid Lulling au sujet des propos du sénateur Marini
Astrid Lulling a pris position aujourd'hui suite aux dérapages du sénateur Marini à propos de l'existence du Grand Duché de Luxembourg et a fait la déclaration suivante à Strasbourg:
"Je voudrais dire avec émotion que j'ai été très attristée, lorsque j'ai pris connaissance des propos du sénateur français Marini, qui a cru bon de s'interroger sur la légitimité de l'existence de mon pays. Je croyais rêver, mais un responsable politique de première importance jugeait opportun de philosopher sur des événements historiques du 19ème siècle et d'en regretter la tournure, puisque le Luxembourg ne devrait pas exister, selon lui.
Je voudrais dire solennellement que si nous sommes ici dans ce lieu, dans ce Parlement européen, dans ce groupe parlementaire du parti populaire européen, si nous construisons pas à pas l'Europe depuis six décennies, c'est justement parce que nous avons décidé, et les Européens avec nous, d'en finir définitivement avec ce genre de raisonnements qui ont ruiné tout un continent.
Aussi ne voudrais-je pas polémiquer, mais j'apprécierais beaucoup que mes amis nombreux dans ces rangs, au premier rang, mes amis français, nous montrent leur solidarité, nous signifient à moi-même comme à mes collègues luxembourgeois que nous sommes des représentants dignes d'un Etat qui a les mêmes droits que tous les autres et qu'en conséquence les propos du sénateur Marini ne méritent que du mépris."
Astrid Lulling a pris position aujourd'hui suite aux dérapages du sénateur Marini à propos de l'existence du Grand Duché de Luxembourg et a fait la déclaration suivante à Strasbourg:
"Je voudrais dire avec émotion que j'ai été très attristée, lorsque j'ai pris connaissance des propos du sénateur français Marini, qui a cru bon de s'interroger sur la légitimité de l'existence de mon pays. Je croyais rêver, mais un responsable politique de première importance jugeait opportun de philosopher sur des événements historiques du 19ème siècle et d'en regretter la tournure, puisque le Luxembourg ne devrait pas exister, selon lui.
Je voudrais dire solennellement que si nous sommes ici dans ce lieu, dans ce Parlement européen, dans ce groupe parlementaire du parti populaire européen, si nous construisons pas à pas l'Europe depuis six décennies, c'est justement parce que nous avons décidé, et les Européens avec nous, d'en finir définitivement avec ce genre de raisonnements qui ont ruiné tout un continent.
Aussi ne voudrais-je pas polémiquer, mais j'apprécierais beaucoup que mes amis nombreux dans ces rangs, au premier rang, mes amis français, nous montrent leur solidarité, nous signifient à moi-même comme à mes collègues luxembourgeois que nous sommes des représentants dignes d'un Etat qui a les mêmes droits que tous les autres et qu'en conséquence les propos du sénateur Marini ne méritent que du mépris."
Mittwoch, 15. September 2010
A propos de la problèmatique des Roms: il faut sortir de ce climat délétère!
A propos de la problèmatique des Roms: il faut sortir de ce climat délétère!
La surenchère verbale qui a succédé à l'instrumentalisation politique de la question des Roms en Europe a crée un climat délétère dont il convient de sortir au plus vite.
Après le vote d'une résolution du Parlement européen qui n'avait que pour but de clouer le président Sarkozy au pilori, je prends acte avec regret des dérapages incontrôlés, des comparaisons hasardeuses et des déclarations les plus intempestives de personnages de premier plan.
De façon générale, je me refuse de participer à l'entreprise de diabolisation des autorités publiques françaises et je me garderai de juger une situation que ne je connais pas en détail.
Mais qu'un ministre français chargé des Affaires européennes ignore que la Commission européenne est bien la gardienne des traités, qu'une porte-parole de l'UMP fasse l'amalgame entre les déclarations d'une commissaire et le poids démographique de son pays d'origine-qui est en l'occurrence le mien- tout cela dénote une méconnaissance incroyable des rouages de l'Union européenne parmi le personnel politique.
La Commission européenne, qui est un organe collégial, se doit d'incarner l'intérêt général européen et ne peut être aux ordres de quelque capitale européenne que ce soit. Les effets d'annonce doivent enfin céder la place à une politique européenne d'intégration des populations roms. Mais l'angélisme propre aux bien-pensants n'est pas de rigueur, car la question est très difficile, douloureuse et peut-être partiellement insoluble.
La surenchère verbale qui a succédé à l'instrumentalisation politique de la question des Roms en Europe a crée un climat délétère dont il convient de sortir au plus vite.
Après le vote d'une résolution du Parlement européen qui n'avait que pour but de clouer le président Sarkozy au pilori, je prends acte avec regret des dérapages incontrôlés, des comparaisons hasardeuses et des déclarations les plus intempestives de personnages de premier plan.
De façon générale, je me refuse de participer à l'entreprise de diabolisation des autorités publiques françaises et je me garderai de juger une situation que ne je connais pas en détail.
Mais qu'un ministre français chargé des Affaires européennes ignore que la Commission européenne est bien la gardienne des traités, qu'une porte-parole de l'UMP fasse l'amalgame entre les déclarations d'une commissaire et le poids démographique de son pays d'origine-qui est en l'occurrence le mien- tout cela dénote une méconnaissance incroyable des rouages de l'Union européenne parmi le personnel politique.
La Commission européenne, qui est un organe collégial, se doit d'incarner l'intérêt général européen et ne peut être aux ordres de quelque capitale européenne que ce soit. Les effets d'annonce doivent enfin céder la place à une politique européenne d'intégration des populations roms. Mais l'angélisme propre aux bien-pensants n'est pas de rigueur, car la question est très difficile, douloureuse et peut-être partiellement insoluble.
Summt die Biene, summt die Landwirtschaft!
Summt die Biene, summt die Landwirtschaft!
Seit Jahren fordert das Europäische Parlament mehr Haushaltsmittel für den Sektor der Bienen, weil es sich der unverzichtbaren Rolle der Bienen bei der Pflanzenbestäubung bewusst ist.
Mit dem Argument, dass das Budget seit dem EU-Beitritt von Rumänien und Bulgarien nie angemessen angepasst wurde, konnte Astrid Lulling in den letzten Jahren zwar immer wieder die Mitglieder des Ausschusses für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung im Europa-Parlament überzeugen doch die europäische Kommission schlug immer wieder ungenügende Kredite vor..
Angesichts ungenügender Bienenbestände in vielen Regionen, hat die EU-Kommission die Bedeutung der Bienen für die europäische Landwirtschaft endlich erkannt und den Kredit für die Bezuschussung der nationalen Imkereiprogramme für die Verbesserung der Produktion und der Vermarktung von Honig für den Zeitraum 2011-2013 gegenüber dem vorangegangenen Zeitraum 2008-2010 um fast 25% auf 32 Millionen Euro pro Jahr aufgestockt, so wie es Astrid Lulling, Berichterstatter für die Lage der Bienenzucht in Europa im Agrarausschuss vorgeschlagen hatte.
Seit Jahren fordert das Europäische Parlament mehr Haushaltsmittel für den Sektor der Bienen, weil es sich der unverzichtbaren Rolle der Bienen bei der Pflanzenbestäubung bewusst ist.
Mit dem Argument, dass das Budget seit dem EU-Beitritt von Rumänien und Bulgarien nie angemessen angepasst wurde, konnte Astrid Lulling in den letzten Jahren zwar immer wieder die Mitglieder des Ausschusses für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung im Europa-Parlament überzeugen doch die europäische Kommission schlug immer wieder ungenügende Kredite vor..
Angesichts ungenügender Bienenbestände in vielen Regionen, hat die EU-Kommission die Bedeutung der Bienen für die europäische Landwirtschaft endlich erkannt und den Kredit für die Bezuschussung der nationalen Imkereiprogramme für die Verbesserung der Produktion und der Vermarktung von Honig für den Zeitraum 2011-2013 gegenüber dem vorangegangenen Zeitraum 2008-2010 um fast 25% auf 32 Millionen Euro pro Jahr aufgestockt, so wie es Astrid Lulling, Berichterstatter für die Lage der Bienenzucht in Europa im Agrarausschuss vorgeschlagen hatte.
Dienstag, 7. September 2010
Astrid Lulling zum Bericht „Gerechte Einnahmen fur Landwirte: Die Funktionsweise der Lebensmittelversorgungskette in Europa verbessern“
In seiner September Plenarsitzung stimmte das Europäische Parlament über den Bericht des grünen Berichterstatters José Bové ab.
Ziel dieses Berichtes, dem eine Mitteilung der Kommission zugrunde liegt, ist es die Marktstellung unserer Landwirte in der Lebensmittelversorgungskette zu stärken.
Astrid Lulling, Europaabgeordnete für Luxemburg hat zu diesem Thema ins Straβburg folgendes ausgeführt:
"Die Europäische Kommission hat gut daran getan, in Ihrer Mitteilung, die diesem Bericht zugrunde liegt, eine Verbesserung der Funktionsweise der Lebensmittelversorgungskette in Europa anzumahnen. Deren Ziel muss natürlich sein, dem Agrarsektor einen gerechteren Anteil an der Wertschöpfung in dieser Kette zu sicheren. Dies ist zur Zeit leider in manchen Bereichen nicht der Fall.
Ich bin auch einverstanden mit der Auflistung der gravierenden Ursachen dieser Situation, wie Missbrauch der Marktmacht, Zahlungsverzögerungen, beschränkter Marktzugang und vieles andere mehr.
Wenn die Diagnose stimmt, muss das aber auch der Fall für die Therapie sein.
Leider haben wir es im Agrarausschuss nicht fertiggebracht, alle diesbezüglichen Ungereimtheiten aus dem Bové-Bericht heraus zu stimmen. Noch leben wir in der Europäischen Union und nicht in einer Sowjetunion. Deren System war bekanntlich nicht im Stande, die Bevölkerung anständig zu ernähren und es gab keine freischaffenden Landwirte. Ich lehne also alle Rezepte des Herrn Bové ab, die mit unserem nicht perfekten aber besserem System der sozialen Marktwirtschaft unvereinbar sind. Wir haben es Gott sei Dank in Europa nicht mit dem Gespenst der imperialistischen Konspiration zu tun, das José Bové an die Wand malen will.
Aber wir müssen handeln und sind auch bereit das zu tun, ohne unsere Prinzipien und Werte über Bord zu werfen. Wir müssen den Landwirten ein angemessenes Einkommen sichern, ohne die verarbeitende Industrie oder den Handel global zu verteufeln. Diese müssen, im Gegensatz zu den nationalen Behörden, mit den Regeln der Realwirtschaft zurechtkommen. Wenn aber die Beihilfen, die den Landwirten zustehen, und mit denen sie fest rechnen über 12 Monate zu spät ausgezahlt werden, wirkt sich diese verwerfliche Praxis genau so negativ auf das Einkommen der Landwirte aus wie gewisse zu revidierenden Praktiken der verarbeitenden Industrie und des Handels.
Meine Zustimmung zu diesem Bericht wird davon abhängen, ob die Paragraphen die meine Fraktion ablehnt, auch aus dem Text verschwinden."
Ziel dieses Berichtes, dem eine Mitteilung der Kommission zugrunde liegt, ist es die Marktstellung unserer Landwirte in der Lebensmittelversorgungskette zu stärken.
Astrid Lulling, Europaabgeordnete für Luxemburg hat zu diesem Thema ins Straβburg folgendes ausgeführt:
"Die Europäische Kommission hat gut daran getan, in Ihrer Mitteilung, die diesem Bericht zugrunde liegt, eine Verbesserung der Funktionsweise der Lebensmittelversorgungskette in Europa anzumahnen. Deren Ziel muss natürlich sein, dem Agrarsektor einen gerechteren Anteil an der Wertschöpfung in dieser Kette zu sicheren. Dies ist zur Zeit leider in manchen Bereichen nicht der Fall.
Ich bin auch einverstanden mit der Auflistung der gravierenden Ursachen dieser Situation, wie Missbrauch der Marktmacht, Zahlungsverzögerungen, beschränkter Marktzugang und vieles andere mehr.
Wenn die Diagnose stimmt, muss das aber auch der Fall für die Therapie sein.
Leider haben wir es im Agrarausschuss nicht fertiggebracht, alle diesbezüglichen Ungereimtheiten aus dem Bové-Bericht heraus zu stimmen. Noch leben wir in der Europäischen Union und nicht in einer Sowjetunion. Deren System war bekanntlich nicht im Stande, die Bevölkerung anständig zu ernähren und es gab keine freischaffenden Landwirte. Ich lehne also alle Rezepte des Herrn Bové ab, die mit unserem nicht perfekten aber besserem System der sozialen Marktwirtschaft unvereinbar sind. Wir haben es Gott sei Dank in Europa nicht mit dem Gespenst der imperialistischen Konspiration zu tun, das José Bové an die Wand malen will.
Aber wir müssen handeln und sind auch bereit das zu tun, ohne unsere Prinzipien und Werte über Bord zu werfen. Wir müssen den Landwirten ein angemessenes Einkommen sichern, ohne die verarbeitende Industrie oder den Handel global zu verteufeln. Diese müssen, im Gegensatz zu den nationalen Behörden, mit den Regeln der Realwirtschaft zurechtkommen. Wenn aber die Beihilfen, die den Landwirten zustehen, und mit denen sie fest rechnen über 12 Monate zu spät ausgezahlt werden, wirkt sich diese verwerfliche Praxis genau so negativ auf das Einkommen der Landwirte aus wie gewisse zu revidierenden Praktiken der verarbeitenden Industrie und des Handels.
Meine Zustimmung zu diesem Bericht wird davon abhängen, ob die Paragraphen die meine Fraktion ablehnt, auch aus dem Text verschwinden."
Donnerstag, 2. September 2010
Lettre ouverte à Robert Goebbels
Monsieur le député, cher collègue,
Plus encore que votre engagement dans l´exercice de votre mandat européen, j'apprécie depuis longtemps votre franchise et votre esprit de liberté. Vous êtes un adepte du "parler-vrai", quitte à froisser certains de vos camarades, engoncés dans leurs certitudes et leurs habitudes. Sachez, que j'apporte tout mon soutien a votre initiative visant à ouvrir de façon dépassionnée le débat sur les biotechnologies en général et sur les OGM en particulier. Le déni de réalité et les anathèmes qui caractérisent si souvent le débat public luxembourgeois n'empêcheront pas les avancées scientifiques. Seule une attitude à la fois ouverte et vigilante de la part des responsables politiques les guidera dans la bonne direction. Je vous encourage donc à tenir bon face aux attaques injustifiées.
Sur un plan plus personnel, et sans aucunement vous souhaiter le pire, je puis vous rassurer qu'il existe une vie politique après une exclusion du parti socialiste. Elle peut même être plus longue, plus amusante et plus passionnante que la précédente. Mais cela est peut-être une autre histoire, que vous n'aurez pas à connaître.
Avec mes salutations cordiales, votre collègue
Astrid Lulling
Plus encore que votre engagement dans l´exercice de votre mandat européen, j'apprécie depuis longtemps votre franchise et votre esprit de liberté. Vous êtes un adepte du "parler-vrai", quitte à froisser certains de vos camarades, engoncés dans leurs certitudes et leurs habitudes. Sachez, que j'apporte tout mon soutien a votre initiative visant à ouvrir de façon dépassionnée le débat sur les biotechnologies en général et sur les OGM en particulier. Le déni de réalité et les anathèmes qui caractérisent si souvent le débat public luxembourgeois n'empêcheront pas les avancées scientifiques. Seule une attitude à la fois ouverte et vigilante de la part des responsables politiques les guidera dans la bonne direction. Je vous encourage donc à tenir bon face aux attaques injustifiées.
Sur un plan plus personnel, et sans aucunement vous souhaiter le pire, je puis vous rassurer qu'il existe une vie politique après une exclusion du parti socialiste. Elle peut même être plus longue, plus amusante et plus passionnante que la précédente. Mais cela est peut-être une autre histoire, que vous n'aurez pas à connaître.
Avec mes salutations cordiales, votre collègue
Astrid Lulling
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