Explication de vote d'Astrid Lulling au sujet du rapport Wortmann-Cool sur la surveillance des positions budgétaires, surveillance et coordination des politiques économiques:
Mal conseillé, le groupe socialiste s'est rendu lui-même le pire service qui soit en ce moment.
Le vote à une courte majorité du paquet sur la gouvernance économique, et en premier lieu du rapport Wortmann-Cool, est un acte important quoique tardif face à la crise de la zone euro. Il est heureux que le Conseil ait cédé sur quelques points essentiels qui permettront de renforcer de façon substantielle le pacte de stabilité, dont les violations répétées ont conduit à l'impasse actuelle. Il aurait mieux valu que l'accord intervînt au printemps.
Ce pacte de stabilité constituera à l'avenir un moyen d'éviter des sorties de route caractérisées. Son application n'interviendra toutefois qu'une fois qu'une sortie de la crise systémique de l'euro aura été enclenchée. La situation actuelle commande en effet de mettre en oeuvre des solutions d'urgence que les institutions communautaires se doivent de mettre en place au cours des prochaines semaines.
Au vu des enjeux qui sont de nature existentielle, je regrette l'attitude déplorable du groupe socialiste, qui s'est muré dans une opposition stérile au lieu de se joindre aux Européens convaincus pour renforcer le pacte de stabilité. Une heure après que le Président de groupe socialiste Schutz eut déclaré la main sur le coeur que la résolution de la crise exigeait des institutions communautaires plus fortes en sauvegardant la méthode communautaire, son groupe a choisi la politique politicienne en refusant de donner son aval à l'accord intervenu sur la gouvernance économique.
Mal conseillé, le groupe socialiste s'est rendu lui-même le pire service qui soit en ce moment. Sa crédibilité en souffrira alors que la crise de la dette souveraine exige au plus haut point une remise en ordre des finances publiques des Etats membres.
Mittwoch, 28. September 2011
Mittwoch, 14. September 2011
la zone euro Débat sur l’euro avec le président Barroso
SERVICE DE PRESSE - PRESSEDIENST
de la députée européenne
der Europaabgeordneten
Astrid LULLING
Bureau à Luxembourg:Bureau à Bruxelles: Bâtiment Paul-Henri Spaak
L-3878 Schifflange; 28 chemin vertrue Wiertz; B-1047 Bruxelles; Bureau 08B20
Tél.: +352 - 54 82 56 / Fax: +352 - 54 88 50Tél.: +32-2-28 45 386 / Fax: +32-2-28 49 386
GSM: +352 – 691 - 54 82 56Bureau à Strasbourg: Bâtiment Louise Weiss
E-mail: astridlulling@europarl.europa.euTour Bureau 12015
Homepage: http://www.astridlulling.luTél.: +33-3881-75 386 / Fax: +33-3881- 79 386
_________________________________________________________________
Strasbourg le 14 septembre 2011
Prise de position d'Astrid Lulling dans le cadre de la crise la zone euro
Débat sur l’euro avec le président Barroso: quand la Commission se réveillera-t-elle?
Alors que je me suis déjà émue hier en réunion de groupe face au président de la Commission européenne Barroso de son inaction dans une crise systémique, le débat de ce matin ne m’a pas rassérénée.
Comme mes concitoyens, j’attends maintenant des actes forts de la part de la Commission européenne, qui dispose rappelons-le du monopole de proposition législative. Mais l’ex-Premier ministre portugais ne semble toujours pas avoir pris la mesure de la crise. Ou bien la répétition de ses discours verbeux cache-t-elle son impuissance?
Je regrette bien des initiatives récentes ou des dérives vers le fonctionnement intergouvernemental, sous le leadership du tandem Merkel-Sarkozy. Mais je dois en même temps considérer que la nature a horreur du vide. Comment reprocher au président de la République française ou à la chancelière allemande de tirer un peu trop la couverture à soi, lorsque les institutions communautaires, la Commission européenne en tête, n’existent pas ou si peu?
Le discours sur l’Etat de l’Union européenne du Président Barroso est censé fournir des réponses fortes dans 15 jours. Son bilan plus que terne à la tête de la Commission n’augure pourtant rien de bon.
Dans les circonstances actuelles, je crois qu’il convient à nous politiques d’éviter deux écueils, le premier c’est de faire le gros dos en attendant que les choses se calment, le second c’est de proposer des grandes théories ou des propositions qui ne nous font guère avancer.
La crise de l’euro, ou celle de la dette de la zone euro, est telle que plus rien ne sera plus comme en avant. Et chacun se rend compte qu’il convient de dessiner une nouvelle architecture pour l’union monétaire. Ses défauts sont patents: comment sinon expliquer qu’un pays qui représente 3% de la zone euro soit à l’origine de qu’il faut bien appeler une crise systémique ?
D’un autre côté, je pense qu’il est tout aussi vain d’avancer des solutions toutes faites, comme par exemple les eurobonds, et de les présenter comme une panacée réglant tous les problèmes. Oui, l’idée de mutualiser les dettes devrait trouver sa concrétisation à moyen terme. Mais il faut bien se rendre compte de leur implication, à savoir une mise sous tutelle budgétaire plus ou moins rigoureuse des Etats membres. Nous en sommes encore loin, même si nous devons aller dans cette direction.
Il faut partir de ce qui existe à l’heure actuelle et des instruments dont nous disposons. En premier lieu, le fonds européen de stabilité qui deviendra demain le mécanisme européen de stabilité.
Alors que le fonds est actuellement une société de droit privé, le mécanisme européen de stabilité deviendra une structure permanente à partir de 2013. Mais il obéira à un fonctionnement strictement intergouvernemental. Ce n’est pas son objet. La politique monétaire est complètement intégrée, le fonds de défense de l’euro est intergouvernemental. Cela ne peut marcher à terme.
Nous avons besoin au contraire de ce qui deviendrait un véritable fonds monétaire européen, avec une garantie commune des prêts aux Etats en difficulté au lieu de garanties individuelles. Il faut que cet instrument devienne pleinement communautaire. Un fonds européen doté des moyens nécessaires, des prêts garantis par l’ensemble des 27, c’est un des moyens d’avancer dans le bon sens afin de rassurer les marchés mais en premier lieu nos concitoyens.
de la députée européenne
der Europaabgeordneten
Astrid LULLING
Bureau à Luxembourg:Bureau à Bruxelles: Bâtiment Paul-Henri Spaak
L-3878 Schifflange; 28 chemin vertrue Wiertz; B-1047 Bruxelles; Bureau 08B20
Tél.: +352 - 54 82 56 / Fax: +352 - 54 88 50Tél.: +32-2-28 45 386 / Fax: +32-2-28 49 386
GSM: +352 – 691 - 54 82 56Bureau à Strasbourg: Bâtiment Louise Weiss
E-mail: astridlulling@europarl.europa.euTour Bureau 12015
Homepage: http://www.astridlulling.luTél.: +33-3881-75 386 / Fax: +33-3881- 79 386
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Strasbourg le 14 septembre 2011
Prise de position d'Astrid Lulling dans le cadre de la crise la zone euro
Débat sur l’euro avec le président Barroso: quand la Commission se réveillera-t-elle?
Alors que je me suis déjà émue hier en réunion de groupe face au président de la Commission européenne Barroso de son inaction dans une crise systémique, le débat de ce matin ne m’a pas rassérénée.
Comme mes concitoyens, j’attends maintenant des actes forts de la part de la Commission européenne, qui dispose rappelons-le du monopole de proposition législative. Mais l’ex-Premier ministre portugais ne semble toujours pas avoir pris la mesure de la crise. Ou bien la répétition de ses discours verbeux cache-t-elle son impuissance?
Je regrette bien des initiatives récentes ou des dérives vers le fonctionnement intergouvernemental, sous le leadership du tandem Merkel-Sarkozy. Mais je dois en même temps considérer que la nature a horreur du vide. Comment reprocher au président de la République française ou à la chancelière allemande de tirer un peu trop la couverture à soi, lorsque les institutions communautaires, la Commission européenne en tête, n’existent pas ou si peu?
Le discours sur l’Etat de l’Union européenne du Président Barroso est censé fournir des réponses fortes dans 15 jours. Son bilan plus que terne à la tête de la Commission n’augure pourtant rien de bon.
Dans les circonstances actuelles, je crois qu’il convient à nous politiques d’éviter deux écueils, le premier c’est de faire le gros dos en attendant que les choses se calment, le second c’est de proposer des grandes théories ou des propositions qui ne nous font guère avancer.
La crise de l’euro, ou celle de la dette de la zone euro, est telle que plus rien ne sera plus comme en avant. Et chacun se rend compte qu’il convient de dessiner une nouvelle architecture pour l’union monétaire. Ses défauts sont patents: comment sinon expliquer qu’un pays qui représente 3% de la zone euro soit à l’origine de qu’il faut bien appeler une crise systémique ?
D’un autre côté, je pense qu’il est tout aussi vain d’avancer des solutions toutes faites, comme par exemple les eurobonds, et de les présenter comme une panacée réglant tous les problèmes. Oui, l’idée de mutualiser les dettes devrait trouver sa concrétisation à moyen terme. Mais il faut bien se rendre compte de leur implication, à savoir une mise sous tutelle budgétaire plus ou moins rigoureuse des Etats membres. Nous en sommes encore loin, même si nous devons aller dans cette direction.
Il faut partir de ce qui existe à l’heure actuelle et des instruments dont nous disposons. En premier lieu, le fonds européen de stabilité qui deviendra demain le mécanisme européen de stabilité.
Alors que le fonds est actuellement une société de droit privé, le mécanisme européen de stabilité deviendra une structure permanente à partir de 2013. Mais il obéira à un fonctionnement strictement intergouvernemental. Ce n’est pas son objet. La politique monétaire est complètement intégrée, le fonds de défense de l’euro est intergouvernemental. Cela ne peut marcher à terme.
Nous avons besoin au contraire de ce qui deviendrait un véritable fonds monétaire européen, avec une garantie commune des prêts aux Etats en difficulté au lieu de garanties individuelles. Il faut que cet instrument devienne pleinement communautaire. Un fonds européen doté des moyens nécessaires, des prêts garantis par l’ensemble des 27, c’est un des moyens d’avancer dans le bon sens afin de rassurer les marchés mais en premier lieu nos concitoyens.
Freitag, 2. September 2011
Die Landwirtschaft und die GAP nach 2013
Sehr geehrte Damen und Herren,
wir laden herzlichst ein zur gemeinsamen Pressekonferenz von der Lëtzebuerger Bauerejugend und Madame Astrid Lulling, Europaabgeordnete und Mitglied des Agrarausschusses im Europaparlament, zum Thema:
Die Landwirtschaft und die GAP nach 2013
am Montag, den 5. September 2011, 10:30 Uhr
im Europahaus (Luxemburg)
Maison de l'Europe - Centre d'information européen
7 Rue du Marché-aux-Herbes
L-1728 Luxembourg
Wir würden uns freuen, Sie bei der Pressekonferenz begrüßen zu dürfen.
wir laden herzlichst ein zur gemeinsamen Pressekonferenz von der Lëtzebuerger Bauerejugend und Madame Astrid Lulling, Europaabgeordnete und Mitglied des Agrarausschusses im Europaparlament, zum Thema:
Die Landwirtschaft und die GAP nach 2013
am Montag, den 5. September 2011, 10:30 Uhr
im Europahaus (Luxemburg)
Maison de l'Europe - Centre d'information européen
7 Rue du Marché-aux-Herbes
L-1728 Luxembourg
Wir würden uns freuen, Sie bei der Pressekonferenz begrüßen zu dürfen.
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