Donnerstag, 12. September 2013
Le rapport Thyssen concernant l'établissement d'un système unique de surveillance législative
Explication de vote d'Astrid Lulling au sujet du rapport Thyssen concernant l'établissement d'un système unique de surveillance législative
Je salue qu'avec le vote d'aujourd'hui une étape essentielle vers l'union bancaire européenne ait été franchie. En même temps, je regrette que le Parlement européen ait été lui-même à l'origine de retards inutiles alors que les obstacles qu'ils soient de nature politique ou technique ne manquent pas. Exiger de la part de la Banque centrale européenne une transparence totale au nom de la démocratie relève de la démagogie pure et simple. Qu'une institution européenne dotée de pouvoirs renforcés doive rendre des comptes est tout à fait normal. Mais que l'on demande à ce que tous les comptes rendus des réunions deviennent accessibles est une pure folie. Imagine-t-on quels seraient les effets de divulgations d'informations confidentielles sur telle ou telle banque dans la presse?
La déstabilisation de la banque concernée voire du secteur financier dans son ensemble serait assurée. De plus, les autorités de surveillance nationales n'ont pas ce genre d'obligation vis-à-vis de leur parlement. Après de longues négociations, un compromis a pu être trouvé. Mais sans les demandes exagérées de certains de mes collègues, le Parlement aurait dû se rallier beaucoup plus vite au projet ambitieux et nécessaire de confier la surveillance des principales banques européennes à la BCE.
Discours sur l'état de l'Union du Président de la Commission Barroso
Discours sur l'état de l'Union du Président de la Commission: "Barroso a rappelé des choses très utiles, mais j'aurais aimé qu'il convainque davantage sur la capacité de la Commission à assumer son rôle moteur"
Dans son discours sur l'état de l'Union de ce matin, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a établi un certain nombre de constats fort utiles, lorsqu'il décrit précisément les signes de stabilisation de l'économie notamment dans les Etats membres qui ont été les plus touchés au cours des dernières années ou lorsqu'il exhorte les gouvernements des Etats membres à ne pas relâcher leurs efforts de stabilisation qui commencent enfin à porter leurs fruits. Je salue également l'annonce de la Commission de proposer des initiatives en faveur d'un véritable marché unique des télécommunications et de l'économie digitale. Il y a là d'importants gisements de croissance pour l'économie européenne. Il est effectivement essentiel de s'y intéresser de très près.
D'un autre côté, je regrette que le Président de la Commission européenne n'ait pu s'empêcher de répéter ces phrases creuses sur l'Europe dont il est si coutumier. Devant les effets de la crise, je pense qu'il est inutile de rabâcher les oreilles de nos concitoyens sur la nécessité de plus d'Europe. Ce sont les résultats concrets qui emporteront l'adhésion et non des paroles entendues cent fois.
Face à la crise sans précédent que traverse le continent, Barroso a aussi cru bon de remettre à l'ordre du jour les questions institutionnelles. Je ne vois pas dans ces débats théoriques quelque chose de prioritaire. En effet les institutions, quelles que soient leurs configurations, ne sont jamais un but, mais ne demeurent qu'un instrument.
Dans ce qui est probablement son dernier discours sur l'état de l'Union, Barroso a manqué une nouvelle fois d'assumer pleinement le rôle moteur de la Commission européenne pour faire avancer l'Union européenne et dessiner ainsi l'Europe de demain. Cette incapacité ternit un bilan qui comporte par ailleurs des éléments positifs.
zur Nutzung der Energie aus erneuerbaren Quellen
Astrid Lulling aus Strassburg zur Abstimmung des Beichts zurNutzung der Energie aus erneuerbaren Quellen und die umstrittene iLUC-Anrechnung
Die Diskussion "Tank oder Teller" geht an der Realität vollkommen vorbei. Die Biospritproduktion ist nicht für den Hunger in der Welt verantwortlich, so wie das von einigen Gruppen auch bei uns in Luxemburg immer wieder behauptet wird. Dies wurde auch seitens der Experten der FAO, der UNO Organisation für Ernährung und Landwirtschaft erkannt, wie ich am 5. September in Brüssel anlässlich einer Konferenz zum Thema Biokraftstoffe erfahren konnte.
Die Behauptung, dass die Biospritproduktion in Europa zur Urwaldrodung führt, ist völlig falsch. Seit 2004 hat sich in Brasilien die Biospritproduktion verdoppelt, im gleichen Zeitraum hat die Rodung von Urwald um 75 % abgenommen. iLUC, der Faktor für die "indirekte Landnutzungsänderung" ist nicht geeignet, die Umweltaspekte der Biospritproduktion in Europa wissenschaftlich korrekt zu bewerten.
Wir brauchen eine sachliche Diskussion, eine ideologische Auseinandersetzung ist nicht zielführend und führt zu mehr Verwirrung als Aufklärung. Das wissenschaftliche Basismodell für die iLUC-Anrechnung hat erhebliche methodische Lücken. Das hat auch die Kommission inzwischen erkannt, deshalb ist es unsinnig, jetzt unter Zeitdruck eine Gesetzgebung erlassen, die dramatische Folgen für die europäische Wirtschaft mit sich bringen würde.
Ich begrüße die Entscheidungen des Agrarausschusses und des Industrieausschusses, die wissenschaftlichen Erkenntnissen und praxisbezogenen Erfahrungen entsprechen. So hat beispielsweise der Rapsanbau in Bezug auf iLUC keine negative, sondern eine positive Auswirkung. Denn Rapsschrot wird als Futtermittel verwendet und ersetzt damit den Sojaschrot. Dadurch müssen über zwei Mio t. Soja weniger eingeführt werden.
Vergessen wir auch nicht die schon getätigten Investitionen im Bereich der Biosprit-Produktion, die erst einmal rentabilisiert sein sollten bevor wir kleine und mittelständige Betriebe in den Ruin stürzen.
Ich habe deswegen gegen die Vorschläge des Umweltausschusses und für die vernünftigen Vorschläge des Ausschusses für Industrie und des Ausschuss für Landwirtschaft gestimmt, um ein verfrühtes und falsches politische Signal zu vermeiden.
Ich begrüße dass das Europaparlament es abgelehnt hat, aufgrund dieses umstrittenen Berichtes schon nach dieser 1. Lesung mit Ministerrat und Kommission zu verhandeln. Wir werden also jetzt dem gemeinsamen Standpunkt von Rat und Kommission abwarten und dann unseren Bericht für die 2. Lesung verfassen. In der 2. Lesung brauchen wir für Änderungsanträge eine absolute Mehrheit. Die werden die realitätsfremden Ideologen nicht zustande bringen
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