Dienstag, 11. September 2012
Astrid Lulling a voté contre le rapport García Pérez concernant les 'Conditions de travail des femmes dans le secteur des services'
Astrid Lulling a voté contre le rapport García Pérez concernant les 'Conditions de travail des femmes dans le secteur des services'. Voici sa déclaration de vote:
"Il est certes adéquat et peut-être même utile de s'occuper des conditions de travail dans le secteur des services. Mais pourquoi nous nous préoccupons uniquement des conditions de travail des femmes et non pas de celles de l'autre genre?
Une majorité de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, dont le principale objectif devrait être d'assurer l'égalité des droits, l'égalité de traitement et l'égalité de chances des femmes et des hommes, a la fâcheuse tendance de traiter généralement les problèmes des femmes ensemble avec ceux des handicapés, des vieux, des minorités, des atypiques.
Les femmes sont des citoyennes à part entière et il faut cesser cette catégorisation qui est en plus contreproductive pour les femmes.
Je n'ai pas voté ce rapport en Commission et je voterai aussi contre en plénière, parce que je refuse de m'identifier avec cet amalgame d'affirmations gratuites et de demandes contraires aux situations de fait et nuisibles pour les femmes, notamment dans le secteur des services.
Je ne peux malheureusement pas les illustrer ici pour des raisons de temps. Un seul exemple: prétendre que dans le secteur public les femmes sont plus exposées au risque de perdre leur emploi est faux. Dans mon pays et dans la plupart des Etats membres, femmes et hommes dans le secteur public sont mieux rémunérés et mieux protégés que dans le secteur privé.
Le comble de demandes aberrantes se trouve dans l'article 43. La réforme de la directive concernant la protection de la maternité est bloquée au Conseil parce que le texte proposée par le Parlement en première lecture avant les élections de 2009 est impropre à toute discussion sérieuse. Réaffirmer les demandes exagérées et hétérogènes ne débloquera rien. La directive existante aurait déjà pu être améliorée depuis deux ans si nous avions suivi les propositions raisonnables de la Commission européenne au lieu de faire de la surenchère et du populisme."
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