Déclaration de vote d'Astrid Lulling sur le rapport de la Commission spéciale sur les défis politiques et les ressources budgétaires pour une Union européenne durable après 2013
A l'instar d'une grande majorité de députés, j'ai apporté mon soutien au rapport de M. Garriga Polledo parce que ses orientations principales - notamment une augmentation annuelle de 5% du budget communautaire- m'apparaissent justifiées au regard des enjeux et des défis que doit relever l'Union européenne dans les prochaines années. Il est illusoire de vouloir transférer à l'Europe de nouvelles responsabilités sans accroître les moyens financiers qui sont à sa disposition.
En ces temps de rigueur budgétaire, j'aurais aimé cependant que le Parlement européen dépasse le stade des revendications certes justifiées pour fixer un certain nombre de priorités et pour opérer des choix politiques nécessaires. Le "toujours plus" repris en refrain par nombre de mes collègues est une réponse trop commode et trop générale. Il convient par exemple de mieux convaincre sur l'efficacité d'une dépense européenne par rapport à une dépense nationale. Par ailleurs, l'aspect qualitatif des dépenses est au moins aussi important que l'aspect quantitatif. Enfin, le transfert au budget communautaire plutôt qu'un retour aux Etats membres des sommes non dépensées au niveau de l'Union européenne constitue une source "d'économies" considérables.
En ce qui concerne l'introduction d'un système de ressources propres, je pense effectivement qu'il est temps de dépasser le financement de l'Union européenne très majoritairement par les contributions des Etats membres. Je demeure toutefois des plus réservées quant à l'introduction unilatérale d'une taxe sur les transactions financières sans étude d'impact sérieuse. En soutenant une telle mesure sans connaître ses implications réelles, la majorité du Parlement européen fait fausse route.
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