Donnerstag, 14. Juni 2012
Unlauterer Wettbewerb für die Luxemburger Milchbauern!
Unlauterer Wettbewerb für die Luxemburger Milchbauern!
Auf Initiative von Astrid Lulling fand heute in Strassburg im Plenum des Europaparlamentes eine Debatte zur aktuellen Lage in der europäischen Milch Produktion statt. In der mündlichen Anfrage an die europäische Kommission (siehe anbei) werden vor Allem Maßnahmen für eine sanfte Landung in einem ab 2015 liberalisierten Milchmarkt gefordert.
Die für Luxemburg wichtigsten Maßnahmen wären eine Anpassung der Fettquote und ein progressives Herunterfahren der Superabgabe, eine Strafzahlung die fällig wird wenn über die nationale Quote hinaus Milch angeliefert wird.
Luxemburg ist, aus Gründen politischer Behäbigkeit zu Zeiten der Einführung der Milchquotenreglung, chronisch an Milchquoten unterbestückt. Daher sind unsere Milchbauern zurzeit erheblich in der Intensivierung und der Rentabilitäts-Steigerung ihrer Produktion gehemmt. Die bei Überlieferung fällige Superabgabe ist für ehrgeizige Luxemburger Milchbauern besonders unfair, da ihre Kollegen, die nur einige Kilometer entfernt in Frankreich, Belgien oder Deutschland produzieren, bei Übertretung der individuellen Quoten nicht bestraft werden da die nationale Quote bei unseren Nachbarn nicht ausgeschöpft wird.
Astrid Lulling hat zu diesem Thema wie folgt Stellung genommen:
"Instauré en 1984 par deux règlements du Conseil, le dispositif réglementaire des quotas laitiers avait pour but de limiter le déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché du lait et des produits laitiers.
Alors même que ce régime de contingentement de la production ne devait être mis en place que pour cinq ans, il a été régulièrement reconduit depuis 1984.
L'accord politique trouvé en 2008 sur le bilan de santé de la PAC, qui prévoit entre autre l'abolition du régime des quotas laitiers en 2015, avait un arrière goût plus qu'amer pour bon nombre d'Etats-membres, dont aussi le mien.
Plusieurs Etats-membres ont accepté le compromis sous réserve que des mesures permettant un passage en douceur du dispositif des quotas vers un marché libéralisé de la production laitière soient prises en temps utile, c'est à dire avant 2015.
Le règlement relatif aux relations contractuelles et à la force de négociation des producteurs et organisations interprofessionnelles ne peut résoudre qu'une partie infime des problèmes que rencontre la production laitière en Europe.
Si la Commission nous dit maintenant qu'elle reconnait que l'atterrissage en douceur ne se fera pas dans nombre de régions, et que c'est tant pis pour eux - il est clair que nous nous sentons pour le moins trahis.
La politique du "tant pis pour ceux qui ne rentrent pas dans la grille", que ce soient les régions ultrapériphériques, les régions de montagne ou encore les régions historiquement sous-dotées en quotas laitiers, ne fait guère honneur à la Commission européenne et ne contribue en rien à rehausser la crédibilité des assurances données en 2008.
Monsieur le Commissaire, votre institution, du temps de Madame Fischer-Boel, nous a fait des promesses. Il convient de les tenir! Monsieur Ciolos n'est pas à l'origine de ces promesses mais ses fonctionnaires, je l'espère, ne souffrent pas d'amnésie collective.
Nous avons besoin d'un environnement concurrentiel équitable. Il est inacceptable que certains producteurs qui dépassent leur quota individuel soient pénalisés et d'autres non, uniquement parce que quelques kilomètres les séparent.
Monsieur Ciolos doit prendre les dispositions pour réduire la surtaxe afin d'atténuer progressivement et en douceur la concurrence déloyale existante entre les producteurs européens.
Vous avez le monopole des propositions législatives. Faites-en usage pour garantir un atterrissage en douceur pour tous les producteurs laitiers européens."
Wortlaut der von Astrid Lulling gestellten mündlichen Anfrage an die Kommission:
Am 20. November 2008 haben die Landwirtschaftsminister der EU eine politische Einigung über den GAP-Gesundheitscheck erzielt, die auch die umstrittene Abschaffung von Milchquoten nach 2015 umfasst. Mehrere Mitgliedstaaten haben dem Kompromiss nur unter der Bedingung zugestimmt, dass durch entsprechende, rechtzeitige und angemessene Maßnahmen in allen Regionen der EU für einen reibungslosen Übergang zu einem liberalisierten Milchmarkt für alle Erzeuger gesorgt wird.
Bei einer Überprüfung der Marktsituation im Dezember 2010 stellte die Kommission fest, dass sich eine „sanfte Landung“ abzeichne, räumte allerdings ein, dass diese in einigen Mitgliedstaaten nicht garantiert werden könne. Für dieses Jahr ist eine zweite Überprüfung geplant, und es ist abzusehen, dass bei einer zunehmenden Anzahl von Mitgliedstaaten nicht von einer „sanften Landung“ gesprochen werden kann.
In der Verordnung über Vertragsbeziehungen im Sektor für Milch und Milcherzeugnisse finden sich nur Lösungen für einige der Probleme von Erzeugern, verschiedene andere Probleme bleiben dagegen ungelöst. Die Glaubwürdigkeit der Kommission ist in Bezug auf ihre Versicherung einer sanften Landung aus dem Jahr 2008 ernsthaft gefährdet, wenn diese Probleme nicht konkret angegangen werden.
Wie beabsichtigt die Kommission in der EU ein territoriales Gleichgewicht bei der Milcherzeugung herzustellen, insbesondere im Hinblick auf weniger zugängliche Regionen, Regionen in äußerster Randlage und Bergregionen, in denen die lokale ländliche Wirtschaft von der Milcherzeugung abhängig ist und Landwirte kaum Produktionsalternativen haben?
Ambitionierte und produktive Milcherzeuger haben innerhalb der EU nicht unbedingt dieselben Rahmenbedingungen - manche werden dafür bestraft, wenn sie ihre individuellen Quoten überschreiten, andere dagegen nicht. Es könnten verschiedene Möglichkeiten in Betracht gezogen werden, die jenen Mitgliedstaaten, die unter Schwierigkeiten leiden, mehr Flexibilität erlauben würden, wie beispielsweise Butterfettanpassung, Anhebung der Quote oder Senkung der Zusatzabgabe. Welche Lösung beabsichtigt die Kommission vorzuschlagen, um solche Probleme bis 2015 zu beheben oder zumindest zu lindern?
Da die Liberalisierung im Jahr 2015 herannaht, sollten schnellstmöglich, vorzugsweise noch 2012, rechtliche Maßnahmen vorgeschlagen werden, die zumindest eine „sanftere“ Landung sicherstellen. Ist die Kommission bereit, in diesem Zeitrahmen eine Gesetzesvorlage einzubringen?
Mittwoch, 13. Juni 2012
Astrid Lulling accuse le double langage de certains dirigeants européens
Astrid Lulling accuse le double langage de certains dirigeants européens
Lors du débat en plénière sur le "two-pack" qui doit mener à une coordination plus étroite des politiques budgétaires et fiscales des Etats membres, Astrid Lulling a vivement regretté le double langage de certains leaders européens qui ne cessent de plaider pour un renforcement de la discipline européenne, mais refusent chez eux toute injection venant de Bruxelles à mener des réformes nécessaires.
Ci-joint le texte de son intervention en plénière:
"Monsieur le Président,
sans méconnaître l'importance des choix économiques que nous devons assumer, vous me permettrez d'insister sur une remarque de nature "plus politique" dans le cadre de ce débat. Lors des dernières semaines, nous avons à nouveau eu des preuves du double langage de certains grands leaders européens ou de ceux qui se croient comme tels.
Alors que chacun ne cesse de plaider pour une coordination des politiques économiques, budgétaires et fiscales enfin digne de ce nom et que cette exigence apparaît même comme une conditio sine qua non de la survie de la zone euro, voilà qu'une fois bien installés chez eux, ces messieurs croient malin de décrier les recommandations équilibrées émanant de la Commission, de s'affranchir de certains engagements ou dans le pire des cas de monter l'opinion publique contre ces oukazes de Bruxelles!
Cette attitude irresponsable pourrait prêter à rire, si nous ne nous trouvions pas dans une situation aussi tragique. Je vous le dis tout net: nos débats sur la stabilité, l'assainissement nécessaire des finances publiques ou sur les efforts à mener en matière de croissance sont bel et bien voués à l'échec si les errements du passé en matière en matière de dette et de déficit public ne prennent pas fin et si les gouvernements des Etats membres poursuivent dans leur désinvolture.
Nous jouons en ce moment avec le feu. La discipline européenne doit jouer pour tous, sans exception, même pour le Grand-Duché de Luxembourg. Cela demande un minimum de courage, nos opinions publiques y sont prêtes, bien plus que ne veulent le croire certains de leurs dirigeants.".
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