La Commission enterre ses propositions arbitraires concernant le vin biologique.
Afin d'encourager la viticulture écologique au sein de l'Union Européenne, des règlements relatifs à la production de vin bio, sont juridiquement obligatoires.
S'il est important de définir un standard européen pour le vin biologique, il est fondamental de garantir la possibilité de produire du vin biologique de qualité dans l'ensemble des régions viticoles de l'Union européenne, sous des conditions de production hétérogènes (conditions climatiques, millésimes, cépages) et dans toutes les structures de production.
Pourtant, le projet de règlement initialement proposé par la Commission était arbitrairement et exagérément restrictif en ce qui concerne les pratiques œnologiques autorisées pour atteindre cet objectif.
Astrid Lulling, Présidente en exercice de l'Intergroupe Viticulture,Tradition et Alimentation de qualité, s'est félicité à Strasbourg que le Commissaire roumain Ciolos, qui était à l'origine de ce projet règlement, ait finalement écouté le Parlement et enterré son projet.
POur justifier son geste, le Commissaire a indiqué: "Les conditions pour l'instauration de ces nouvelles règles ne sont pas réunies dans une majorité d'Etats membres. Je ne suis pas prêt à accepter un compromis sur les standards biologiques qui enverrait un mauvais signal aux consommateurs sur l'importance que la Commission attache à la politique de qualité. J'espère que l'industrie et la recherche pourront faire des progrès et que la Commission pourra revenir avec une proposition".
Basé sur une étude indépendante (Orwine), le projet de décision proposait plusieurs modifications, comme par exemple :
- une limite plus basse pour la teneur en sulphites que pour les vins traditionnels ;
- une liste plus réduite que pour les vins conventionnels des additifs autorisés et des aides au traitement autorisés;
- ne pas autoriser 5 pratiques oenologiques et réduire l'utilisation de trois autres.
Les règles pour le "vin produit à base de raisins biologiques" restent donc valables et nos producteurs, qui ont lourdement investi dans la production de vin biologique, sont en mesure de profiter de leurs efforts.
Donnerstag, 17. Juni 2010
Dienstag, 15. Juni 2010
Déclaration de vote d'Astrid Lulling sur le Rapport Langen au sujet des actions politiques futures dans le domaine des marchés de produits dérivés
Déclaration de vote d'Astrid Lulling sur le Rapport Langen au sujet des actions politiques futures dans le domaine des marchés de produits dérivés
J'ai voté en faveur du rapport Langen sur le marché des produits dérivés, parce que, comme le rapporteur, je suis convaincue qu'il convient de réguler le secteur et d'accroître la transparence des marchés des dérivés. Je soutiens particulièrement l'idée d'une mise en place obligatoire d'une plateforme de compensation pour le déroulement des opérations sur dérivés entre acteurs du marché. En standardisant les opérations et en veillant à l'indépendance des chambres de compensation, des progrès très significatifs seraient accomplis.
La régulation qui devrait voir le jour assez rapidement grâce aux efforts conjugués de la Commision, du Conseil et du Parlement ne doit toutefois pas conduire à brider complètement les marchés des dérivés, qui remplissent une fonction importante dans la finance mondiale. Il convient de distinguer, comme le fait d'ailleurs le rapporteur, les instruments de dérivés qui servent à couvrir les risques liés directement aux activités des entreprises et ceux qui sont utilisés exclusivement à des fins de spéculation. Seuls les derniers sont de nature à constituer un risque systémique, qu'il conviendra d'encadrer de manière adéquate afin d'éviter la répétition de crises comme nous en avons connues dans un passé récent.
J'ai voté en faveur du rapport Langen sur le marché des produits dérivés, parce que, comme le rapporteur, je suis convaincue qu'il convient de réguler le secteur et d'accroître la transparence des marchés des dérivés. Je soutiens particulièrement l'idée d'une mise en place obligatoire d'une plateforme de compensation pour le déroulement des opérations sur dérivés entre acteurs du marché. En standardisant les opérations et en veillant à l'indépendance des chambres de compensation, des progrès très significatifs seraient accomplis.
La régulation qui devrait voir le jour assez rapidement grâce aux efforts conjugués de la Commision, du Conseil et du Parlement ne doit toutefois pas conduire à brider complètement les marchés des dérivés, qui remplissent une fonction importante dans la finance mondiale. Il convient de distinguer, comme le fait d'ailleurs le rapporteur, les instruments de dérivés qui servent à couvrir les risques liés directement aux activités des entreprises et ceux qui sont utilisés exclusivement à des fins de spéculation. Seuls les derniers sont de nature à constituer un risque systémique, qu'il conviendra d'encadrer de manière adéquate afin d'éviter la répétition de crises comme nous en avons connues dans un passé récent.
Sonntag, 13. Juni 2010
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