Mittwoch, 21. November 2012

Astrid Lulling plaide pour une politique industrielle européenne digne de ce nom

Astrid Lulling plaide pour une politique industrielle européenne digne de ce nom La députée européenne luxembourgeoise est intervenue au nom du groupe PPE dans le cadre d'une question orale sur la situation de la sidérurgie en Europe. Son intervention fut la suivante: Monsieur le Président, C'est un crève-cœur pour moi que d'assister à la fermeture progressive et presque inexplorable du site de production sidérurgique de ma petite ville de Schifflange, qui emploie encore en ce moment quelques 70 personnes, alors qu'au début des années 80 3000 personnes faisaient vivre ce site. C'est un morceau d'histoire et de mémoire qui s'en va et je suis très bien placée pour partager la tristesse de milliers de gens, ici comme ailleurs. Je ne partagerai pas l'antienne des méchants capitalistes qui ferment les usines pour nourrir des actionnaires déjà trop gras. La crise économique exceptionnelle, la chute de la demande, les surcapacités en matière de production et la frénésie réglementaire européenne qui sape notre compétitivité sont des données incontournables et je ne ferai pas de mauvais-procès aux décideurs économiques. Je me rends cependant compte des effets dévastateurs des fermetures de sites sidérurgiques, tant au niveau des emplois que du savoir-faire industriel européen. Il est temps pour les politiques de réagir non en formulant des promesses irréalistes, mais en s'engageant sur la voie d'une politique industrielle européenne qui soit digne dans son nom. Oui nous avons en tant qu'Européens des intérêts stratégiques à défendre et la sidérurgie en est certainement un élément industriel. Politique industrielle ne veut certainement pas dire protectionnisme ou fermeture des frontières. Mais je suis convaincue que l'Europe ne peut être une passoire en étant un marché ouvert à tous vents. Nos principaux partenaires nous montrent la voie. En matière de sidérurgie, nous devons en tant qu'Union européenne aller dans le sens d'une définition de normes minimales pour ne pas rendre exsangue une industrie qui repartira un jour, lorsque la conjoncture s'éclaircira. Il y a quelque chose d'irrémédiable dans ce qui se passe aujourd'hui. Une politique industrielle européenne pourrait parfaitement y remédier sans remettre en cause l'impératif de compétitivité de l'industrie européenne face aux autres parties du monde.

Donnerstag, 25. Oktober 2012

Astrid Lulling suite à l'avis négatif sur Yves Mersch: "c'est le Parlement européen qui sera le grand perdant dans cette affaire."

En émettant un avis négatif à la candidature d'Yves Mersch au directoire de la BCE, la très courte majorité relative de députés européens vient de commettre une erreur lourde de sens. Le traité, qui est la norme suprême pour les institutions européennes comme pour les citoyens, prévoit effectivement une consultation pour avis du Parlement européen dans la procédure de nomination des membres du directoire de la Banque centrale européenne. Cette consultation ne prend son sens que pour vérifier les qualifications professionnelles des candidats. Aucune autre considération ne peut et ne doit intervenir. Dans le cas de M. Mersch, dont la réputation de banquier central est reconnue en Europe comme dans le monde entier, des arguments de principe quant à la représentativité des femmes dans des fonctions dirigeantes ont d'abord été avancés pour justifier des manœuvres d'obstruction tout à fait contraires à la coopération loyale entre institutions. Ensuite, au cours des derniers jours, le groupe socialiste au PE semble avoir découvert des affirmations contestables du point de vue idéologique de la part du candidat luxembourgeois. Enfin, les députés espagnols ont semble-t-il réagi par dépit qu'aucun de leurs compatriotes n'ait été proposé. Il est clair qu'aucune de ces considérations n'a de rapport avec l'objet de la procédure. Légal certes, l'avis du Parlement est donc illégitime à bien des égards. Il faut que le Conseil, sûr de son droit, achève la procédure de nomination en confirmant définitivement M. Mersch au plus vite. Faute d'avoir respecté "l'esprit des lois", le Parlement européen sera le grand perdant dans cette affaire.

Donnerstag, 11. Oktober 2012

Schutz von Tieren beim Transport- Für Schlacht und Mastvieh müssen acht Stunden reichen

Am 11. Oktober wurde im Ausschuss für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung des Europäischen Parlaments ein Initiativ Bericht über den Schutz von Tieren beim Transport abgestimmt. Gefordert wird, neben einer Harmonisierung der Kontrolle der Einhaltung von Tierschutzvorgaben, die Beschränkung der Transportdauer von Schlachttieren auf maximal acht Stunden. In einer europaweiten Petition hatten sich über 1 Million EU-Bürger für eine Begrenzung von Tiertransporten auf acht Stunden ausgesprochen. Astrid Lulling, die verschiedene Änderungsanträge eingebracht hatte, gab nach der Abstimmung folgende Erklärung ab: "Ich begrüße, dass wir uns für eine Maximaldauer von acht Stunden für den Transport von Schlachtvieh haben durchringen können. Auch wenn Tiertransporte aus wirtschaftlichen Gründen notwendig sind, darf das Wohlergehen der Tiere nicht darunter leiden. Allerdings hätte ich mir gewünscht, dass wir die gleiche Beschränkung auch für Mastvieh hätten durchsetzen können. Ich begrüße außerdem, dass meine Forderung Zucht- und Sportpferde von zusätzlichen Transportvorschriften auszunehmen, eine Mehrheit gefunden hat. Zucht- und Sportpferde, allein wegen ihres wirtschaftlichen Wertes, genießen auch heute schon eine Vorzugsbehandlung ihrer Besitzer."

Mittwoch, 3. Oktober 2012

Astrid Lulling und Romain Schneider gehen den Vorschlägen zur Reform der GAP auf den Grund

Am Samstag dem 29. September fand in Roost im Vitarium der Luxlait, auf Initiative des Informationsbüros des europäischen Parlaments in Luxemburg, eine Informationsgespräch mit Vertretern der luxemburgischen Landwirtschaft und des Weinbaus statt unter dem Titel: Welche Agrarreform damit es in Luxemburg noch Bauern und Winzerbetriebe geben wird? Anwesend waren unter anderem, Astrid Lulling (Mitglied des Agrarausschusses im EP), Romain Schneider (Landwirtschaftsminister), Marco Gaasch (Präsident der Landwirtschaftskammer), Pierre Treinen (Direktor SER), Léon Wietor (Direktor ASTA) und Andreas Schneider (EU-Landwirtschaftsexperte). Astrid Lulling ging in ihrem Vortrag auf die für Luxemburg gefährlichsten legislativen Vorschläge zur Reform der Gemeinsamen Agrarpolitik ein. Der Vorschlag der europäischen Kommission in bezug auf die Direktbeihilfen für Landwirte sorgt im Europaparlament für den größten Aufruhr. Um auch weiterhin 100% ihrer dringend benötigten Direktbeihilfen zu bekommen, die bei uns in Luxemburg bekanntlich von der Produktion entkoppelt sind, sollen die Landwirte zusätzliche sogenannte Begrünungsmaßnahmen einhalten. Jeder Betrieb der mehr als 3 Hektar bewirtschaftet, soll sich an drei neue Vorschriften halten. Auf dem bewirtschafteten Ackerland sollen mindestens drei verschiedene Kulturen angebaut werden wovon die Kleinste nicht weniger als 5% und die Größte nicht mehr als 70% der betrieblichen Ackerfläche darstellen darf. Dauergrünland, so wie es 2014 flächenmäßig erhoben werden wird, muss erhalten werden. Hiermit dürften wir in Luxemburg keine Probleme bekommen. 7% der Ackerfläche sollen in "ökologische Pufferzonen" umgewandelt werden. Auch wenn wir einige Hecken und Randstreifen in diese 7% einrechnen können, würden immer noch rund 2000 Hektar still gelegt. Bei einer durchschnittlichen Betriebsgröße von 59ha in Luxemburg würden theoretisch mehrere Dutzend Betriebe in Luxemburg verschwinden. Ganz Europa würde somit noch weiter in die Abhängigkeit von Lebensmittelimporten sacken und zusätzlich Druck auf die Lebensmittelpreise, besonders in Entwicklungsländer, ausüben. Romain Schneider, Astrid Lulling und die Berufsvertreter sind weitgehend einer Meinung. Entweder sollen unsere flächendeckenden Umweltprogramme, wie die Bedingungen für die Landschaftspflegeprämie, als ausreichende Begrünung angerechnet werden oder ein flexiblerer Maßnahmenkatalog soll her. Auch der Vorschlag im Rahmen der ländlichen Entwicklung und insbesondere die Neudefinition von benachteiligten Gebieten wie sie sich jetzt abhandelt ist inakzeptabel. Mit der von Kommissar Ciolos vorgeschlagenen Reform können wir so nicht einverstanden sein war die allgemeine Schlussfolgerung dieses sehr interessanten Meinungsaustauschs zwischen Politikern und Berufsvertretern. (Anbei einige Fotos der Veranstaltung und hier der Link zum ausführlichen Berichts des Europaforum http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2012/10/pac-debat-lulling-schneider/index.html )

Mittwoch, 12. September 2012

Intervention d´Astrid Lulling en plénière suite à la proposition de la Commission pour une Union bancaire

Monsieur le Président, La décision de conférer à la Banque centrale européenne une compétence centrale en matière de supervision est d'une grande portée. Elle est rendue nécessaire par le fait qu'il convient de passer maintenant d'une vision encore largement nationale de la supervision à une vision pleinement européenne. C'est bien ce choix fondamental, accompli par le Conseil européen, qui implique d'accorder de nouvelles responsabilités à la BCE, institution qui est non seulement complètement fédérale et intégrée mais qui a aussi démontré son savoir-faire depuis le début de la crise de la zone euro. Je crois qu'il est essentiel que ce choix qui est en même un cap ne soit pas remis en cause au cours du processus législatif qui s'ouvre. Je ne plaide pas pour un modèle où la supervision échapperait totalement aux autorités locales. Bien au contraire, mais il faut que la répartition des compétences s'opère de façon objective et progressive afin de marier la vue d'ensemble et le contrôle au plus près des réalités. Il faudra encore veiller à ne pas organiser de concurrence entre les institutions publiques, qu'elles soient nationales ou européennes. Je comprends que l'EBA conserve des fonctions qui ne sont pas négligeables, mais il est clair à mes yeux que c'est la Banque centrale européenne qui est appelée à jouer un rôle déterminant et non l'inverse. Les semaines de travaux qui s'ouvrent ne doivent pas servir à rouvrir des débats qui ont été tranchés. Plus l'architecture de la supervision en Europe sera complexe et fragmentée, moins le paysage bancaire européen sera solide.

Dienstag, 11. September 2012

Ne mélangeons pas d'avantage la viticulture et l'agriculture  

Astrid Lulling sur le régime de paiement unique et de soutien aux viticulteurs: Ne mélangeons pas d'avantage la viticulture et l'agriculture   La proposition de la Commission vise à modifier l'article 103 sexdecies du règlement portant sur l'organisation commune des marchés (règlement (CE) n° 1234/2007), qui prévoit la possibilité pour les États membres d'accorder aux viticulteurs une aide découplée au titre du régime de paiement unique dans le cadre de leurs programmes nationaux en faveur de ces derniers.   En vertu de dispositions existant dans le règlement portant sur l'organisation commune des marchés, actuellement en vigueur, les États membres pouvaient modifier leurs programmes d'aide, pour ce qui concerne la partie allouée au régime de paiement unique, une fois par an (les programmes d'aide ont une durée de cinq ans). Autrement dit, les États membres pouvaient commencer à transférer des fonds sur une base annuelle et ceux d'entre eux qui avaient fait usage de cette possibilité pour une partie seulement de leur dotation, comme l'Espagne et la Grèce, pouvaient décider une fois par an d'accroître cette partie. En outre, à la fin de la période de programmation quinquennale, les États membres pouvaient décider d'arrêter de transférer des fonds au titre de leurs dotations pour le secteur vitivinicole vers le régime de paiement unique.   A l'occasion du vote du rapport de Monsieur Dorfmann, qui est le premier rapport dans le cadre de la réforme de la PAC 2014-2020, Astrid Lulling a fait la déclaration de vote suivante:   "La proposition de la Commission sur le régime de paiement unique et du soutien aux viticulteurs a pour objectif que les Etats membres se décident une fois pour toutes, avant la fin de l'année en cours, s'ils préfèrent utiliser leurs dotations pour le secteur vitivinicole sous forme de programmes d'aide d'une durée de cinq ans ou de les transférer vers le régime du paiement unique.   Il serait cependant dangereux d'inclure les dotations du secteur viticole dans le régime du paiement unique pour plusieurs raisons.   La spécificité de la viticulture sera d'avantage diluée dans l'OCM unique.   Selon la forme finale que prendra le régime des paiements directs actuellement en révision, le verdissement serait susceptible de s'appliquer également aux cultures permanentes comme la vigne.   Les paiements directes seraient déversés à l'arrosoir et ne seraient pas ciblés comme le sont les programmes mis en place par les Etats-membres.   Je me réjouis cependant qu'on suggère de convertir la mesure sur 5 ans existante en une mesure sur un an, applicable pour la seule année 2014. La décision d'exclure les zones viticoles des paiements directes et d'opter pour des programmes de soutien devrait en conséquence être prise en 2013 par les Etats-membres. Je le leur recommande vivement."

Astrid Lulling a voté contre le rapport García Pérez concernant les 'Conditions de travail des femmes dans le secteur des services'

Astrid Lulling a voté contre le rapport García Pérez concernant les 'Conditions de travail des femmes dans le secteur des services'. Voici sa déclaration de vote:   "Il est certes adéquat et peut-être même utile de s'occuper des conditions de travail dans le secteur des services. Mais pourquoi nous nous préoccupons uniquement des conditions de travail des femmes et non pas de celles de l'autre genre?   Une majorité de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, dont le principale objectif devrait être d'assurer l'égalité des droits, l'égalité de traitement et l'égalité de chances des femmes et des hommes, a la fâcheuse tendance de traiter généralement les problèmes des femmes ensemble avec ceux des handicapés, des vieux, des minorités, des atypiques.   Les femmes sont des citoyennes à part entière et il faut cesser cette catégorisation qui est en plus  contreproductive pour les femmes.   Je n'ai pas voté ce rapport en Commission et je voterai aussi contre en plénière, parce que je refuse de m'identifier avec cet amalgame d'affirmations gratuites et de demandes contraires aux situations de fait et nuisibles pour les femmes, notamment dans le secteur des services.   Je ne peux malheureusement pas les illustrer ici pour des raisons de temps. Un seul exemple: prétendre que dans le secteur public les femmes sont plus exposées au risque de perdre leur emploi est faux. Dans mon pays et dans la plupart des Etats membres, femmes et hommes dans le secteur public sont mieux rémunérés et mieux protégés que dans le secteur privé.   Le comble de demandes aberrantes se trouve dans l'article 43. La réforme de la directive concernant la protection de la maternité est bloquée au Conseil parce que le texte proposée par le Parlement en première lecture avant les élections de 2009 est impropre à toute discussion sérieuse. Réaffirmer les demandes exagérées et hétérogènes ne débloquera rien. La directive existante aurait déjà pu être améliorée depuis deux ans si nous avions suivi les propositions raisonnables de la Commission européenne au lieu de faire de la surenchère et du populisme."