Le sort de l'Europe dépend des femmes et des vieux!
Le Parlement européen a voté en session plénière à Strasbourg un rapport de sa Commission de l'emploi et des affaires sociales sur le l'avenir démographique de l'Europe.
A propos du vote en plénière, Astrid Lulling a fait la déclaration suivante:
"J'ai rarement voté une résolution dans ce Parlement, avec autant de plaisir et de fierté que celle sur l'avenir démographique de l'Europe parce qu'elle démontre clairement que les femmes et les vieux ont un rôle clé à jouer pour relever les défis de l'avenir de l'Europe.
Comme je suis une femme et vieille, je mesure la responsabilité qui pèse sur les épaules des femmes européennes pour assurer ce rôle actif sans lequel l'Europe sombrera dans le déclin.
Parce qu'on attend des femmes qu'elles soient disposées à mettre au monde plus d'enfants tout en exerçant une activité professionnelle plus longtemps, il faut évidemment créer le cadre qui les motive et leur permet à ce faire.
Vous ne pouvez pas attendre des femmes qu'elles se mettent dans leur tort, qu'elles s'exposent à la pauvreté avec chaque enfant qu'elles font de plus.
Plus elles procréent, plus elles sont discriminées en matière de couverture sociale parce qu'elles assument leur responsabilités familiales, moins elles gagnent et plus leur retraites sont petites par rapport à celles des hommes.
Tout cela est bien répertorié dans le rapport que nous votons.
Mais si ce rapport subit le même sort que par exemple le rapport Catasta sur le partage des droits à pension en cas de divorce et de 1995 sur la situation des conjoints aidants dans les PME et l'agriculture où nous avons déjà indiqué très concrètement les remèdes à mettre en œuvre pour que les femmes jouent le rôle qu'on attend d'elles et dont dépend l'avenir de l'Europe, alors je devrai probablement voter dans dix ans ici une résolution semblable à celle d'aujourd'hui.
Les belles et bonnes résolutions ne servent à rien si le courage politique pour les mettre en œuvre fait défaut, ce qui malheureusement été le cas pour remédier aux multiples discriminations dont les femmes restent victimes et au rôle pitoyable de trop d'hommes en matière de paternité."
Donnerstag, 21. Februar 2008
Mittwoch, 20. Februar 2008
Oui au Traité de Lisbonne
"Oui au Traité de Lisbonne, malgré la véritable victoire des eurosceptiques pour l'abandon du Traité Constitutionnel"
En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a discuté et voté un rapport de la Commission des affaires constitutionnelles sur le Traité de Lisbonne. La députée européenne luxembourgeoise Astrid Lulling tient à féliciter les co-rapporteurs pour la très bonne qualité de ce document à grande valeur pédagogique dans l'explication des modalités du nouveau Traité. De même, Astrid Lulling partage le point de vue des co-rapporteurs qui constatent le manque d'ambitions des dirigeants européens qui ont cédé à la pression des eurosceptiques en leur accordant d'importantes concessions.
Voici la prise de position d'Astrid Lulling sur le Traité de Lisbonne:
"S'il y avait un concours pour la meilleure thèse de doctorat sur le Traité de Lisbonne, le texte du Rapport de la Commission des affaires constitutionnelles sur lequel nous sommes appelés à voter, mériterait de remporter le premier prix summum cum laude.
La résolution est une excellente analyse et critique du contenu de ce Traité parfaitement illisible, non seulement pour le commun des mortels. L'exposé des motifs de 42 pages est génial pour permettre de comprendre le contenu du Traité de Lisbonne, ce qui reste des deux traités en vigueur, les remaniements des résultats mitigés du Traité de Nice et ce qui diffère par rapport au Traité constitutionnel.
Tous ceux, ici et ailleurs, qui redoutèrent l'émergence d'un quelconque "super-Etat" centralisé et tout puissant devraient être plus que rassurés. Le Traité de Lisbonne n'augmente pas les compétences de l'Union, il renforce son obligation de respecter les principes de subsidiarité et de proportionnalité dans l'exercice de ses compétences et il augmente sensiblement le rôle des parlements nationaux. Il n'y a pas une seule avancée substantielle par rapport au contenu du Traité constitutionnel, mais bien au contraire, beaucoup d'abandons et de reculs.
Avec raison, le co-rapporteur Mendez de Vigo dénote un manque de vision et d'ambition des dirigeants nationaux en matière de politique européenne, une approche timorée, voire une méfiance envers l'Union et ses institutions.
Beaucoup d'entre nous ne seront plus ici lorsque ce Traité entrera en vigueur complètement en 2017, c'est-à-dire après deux élections européennes à venir. Les eurosceptiques devraient se féliciter des concessions monstres qui ont été:
l'ajournement dans l'entrée en vigueur, des freins de secours pour raisons politiques "vitales", maintien de l'unanimité dans 72 cas dont la fiscalité et l'adoption du cadre financier pluriannuel, régimes dérogatoires, opt-in, opt-out à la carte, notamment pour le Royaume-Uni, compétences des Etats membres en ce qui concerne la prestation des "services non économiques d'intérêt général", (ce sont les services publics au sens stricte) et, surtout, la possibilité de "retrait volontaire" de l'Union.
Evidemment, ceux qui voulaient la Constitution déplorent les "concessions douloureuses". Ils devraient se consoler d'une part avec le renforcement du rôle de co-législateur du Parlement Européen et du partage de ses pouvoirs budgétaires à parité avec le Conseil, d'autre part du fait que le principe de la double majorité, 55% des Etats, 65% de la population, facilitera la prise de décision au Conseil.
La pratique devra montrer si le courant passera entre la présidence stable du Conseil, le Président de la Commission et le haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Vice-président de la Commission, dont le statut hybride risque en effet d'être source de conflits."
Tout compte fait, les eurosceptiques ont plus de raisons de se féliciter que ceux qui veulent une réforme plus profonde pour permettre à l'Union de faire face aux défis avec lesquels elle est confrontée dans un monde de plus en plus globalisé.
Je dis oui au Traité de Lisbonne avec moins d'enthousiasme que ceux qui, malgré leur victoire pour l'abandon de la Constitution, disent toujours non.
En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a discuté et voté un rapport de la Commission des affaires constitutionnelles sur le Traité de Lisbonne. La députée européenne luxembourgeoise Astrid Lulling tient à féliciter les co-rapporteurs pour la très bonne qualité de ce document à grande valeur pédagogique dans l'explication des modalités du nouveau Traité. De même, Astrid Lulling partage le point de vue des co-rapporteurs qui constatent le manque d'ambitions des dirigeants européens qui ont cédé à la pression des eurosceptiques en leur accordant d'importantes concessions.
Voici la prise de position d'Astrid Lulling sur le Traité de Lisbonne:
"S'il y avait un concours pour la meilleure thèse de doctorat sur le Traité de Lisbonne, le texte du Rapport de la Commission des affaires constitutionnelles sur lequel nous sommes appelés à voter, mériterait de remporter le premier prix summum cum laude.
La résolution est une excellente analyse et critique du contenu de ce Traité parfaitement illisible, non seulement pour le commun des mortels. L'exposé des motifs de 42 pages est génial pour permettre de comprendre le contenu du Traité de Lisbonne, ce qui reste des deux traités en vigueur, les remaniements des résultats mitigés du Traité de Nice et ce qui diffère par rapport au Traité constitutionnel.
Tous ceux, ici et ailleurs, qui redoutèrent l'émergence d'un quelconque "super-Etat" centralisé et tout puissant devraient être plus que rassurés. Le Traité de Lisbonne n'augmente pas les compétences de l'Union, il renforce son obligation de respecter les principes de subsidiarité et de proportionnalité dans l'exercice de ses compétences et il augmente sensiblement le rôle des parlements nationaux. Il n'y a pas une seule avancée substantielle par rapport au contenu du Traité constitutionnel, mais bien au contraire, beaucoup d'abandons et de reculs.
Avec raison, le co-rapporteur Mendez de Vigo dénote un manque de vision et d'ambition des dirigeants nationaux en matière de politique européenne, une approche timorée, voire une méfiance envers l'Union et ses institutions.
Beaucoup d'entre nous ne seront plus ici lorsque ce Traité entrera en vigueur complètement en 2017, c'est-à-dire après deux élections européennes à venir. Les eurosceptiques devraient se féliciter des concessions monstres qui ont été:
l'ajournement dans l'entrée en vigueur, des freins de secours pour raisons politiques "vitales", maintien de l'unanimité dans 72 cas dont la fiscalité et l'adoption du cadre financier pluriannuel, régimes dérogatoires, opt-in, opt-out à la carte, notamment pour le Royaume-Uni, compétences des Etats membres en ce qui concerne la prestation des "services non économiques d'intérêt général", (ce sont les services publics au sens stricte) et, surtout, la possibilité de "retrait volontaire" de l'Union.
Evidemment, ceux qui voulaient la Constitution déplorent les "concessions douloureuses". Ils devraient se consoler d'une part avec le renforcement du rôle de co-législateur du Parlement Européen et du partage de ses pouvoirs budgétaires à parité avec le Conseil, d'autre part du fait que le principe de la double majorité, 55% des Etats, 65% de la population, facilitera la prise de décision au Conseil.
La pratique devra montrer si le courant passera entre la présidence stable du Conseil, le Président de la Commission et le haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Vice-président de la Commission, dont le statut hybride risque en effet d'être source de conflits."
Tout compte fait, les eurosceptiques ont plus de raisons de se féliciter que ceux qui veulent une réforme plus profonde pour permettre à l'Union de faire face aux défis avec lesquels elle est confrontée dans un monde de plus en plus globalisé.
Je dis oui au Traité de Lisbonne avec moins d'enthousiasme que ceux qui, malgré leur victoire pour l'abandon de la Constitution, disent toujours non.
Dienstag, 19. Februar 2008
la croissance économique et la création d'emplois
"Favoriser la croissance économique et la création d'emplois par des réformes structurelles ambitieuses"
En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a adopté un rapport d'initiative sur les lignes directrices intégrées pour la croissance et l'emploi en Europe. Ce rapport doit être placée dans le contexte de la préparation des grandes orientations de la politique économique (GOPE), qui sont examinées parallèlement aux lignes directrices pour l'emploi, avant d'être finalisées en 2008 au Conseil de printemps. Le Parlement européen a largement appuié la ligne de conduite proposée par la Commission, qui, après un réexamen apporfondi de ces lignes directirces, propose de maintenir son cap.
La députée luxembourgeoises Astrid Lulling soutient cette approche et se dit satisfaite du document tel qu'il a été adopté en plénière.
Après le vote, Astrid Lulling a fait la déclaration suivante:
" Par l'adoption de ce rapport sur les lignes directrices intégrées pour la croissance et l'emploi, le Parlement européen souligne sa volonté de faire progresser la situation économique en Europe par un agenda de réformes ambitieuses. La création d'emplois ne peut être favorisée qu'avec des réformes structurelles du marché du travail, en cohérence avec les principes de la flexicurité. La capacité d'adaptation des marchés du travail et des produits face à la mondialisation doit être améliorée. Sur ce point essentiel de notre agenda réformateur, c'est surtout mon groupe qui, avec le soutien des libéraux, a réussi à repousser les attaques d'une gauche particulièrement réactionnaire envers des changements inévitables.
Un autre point qui me tient à cœur est l'équilibre des finances publiques en Europe, fondation d'une politique économique saine et viable à long terme. De même, je soutiens les appels pour des investissements publics favorisant la croissance économique, la productivité et la compétitivité de l'Union Européenne conformément aux objectifs de Lisbonne.
Concernant la politique monétaire de la zone Euro, je tiens à réaffirmer mon soutien pour une Banque centrale indépendante et j'ai voté l'amendement 1 qui renforce cette position dans ce rapport."
En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a adopté un rapport d'initiative sur les lignes directrices intégrées pour la croissance et l'emploi en Europe. Ce rapport doit être placée dans le contexte de la préparation des grandes orientations de la politique économique (GOPE), qui sont examinées parallèlement aux lignes directrices pour l'emploi, avant d'être finalisées en 2008 au Conseil de printemps. Le Parlement européen a largement appuié la ligne de conduite proposée par la Commission, qui, après un réexamen apporfondi de ces lignes directirces, propose de maintenir son cap.
La députée luxembourgeoises Astrid Lulling soutient cette approche et se dit satisfaite du document tel qu'il a été adopté en plénière.
Après le vote, Astrid Lulling a fait la déclaration suivante:
" Par l'adoption de ce rapport sur les lignes directrices intégrées pour la croissance et l'emploi, le Parlement européen souligne sa volonté de faire progresser la situation économique en Europe par un agenda de réformes ambitieuses. La création d'emplois ne peut être favorisée qu'avec des réformes structurelles du marché du travail, en cohérence avec les principes de la flexicurité. La capacité d'adaptation des marchés du travail et des produits face à la mondialisation doit être améliorée. Sur ce point essentiel de notre agenda réformateur, c'est surtout mon groupe qui, avec le soutien des libéraux, a réussi à repousser les attaques d'une gauche particulièrement réactionnaire envers des changements inévitables.
Un autre point qui me tient à cœur est l'équilibre des finances publiques en Europe, fondation d'une politique économique saine et viable à long terme. De même, je soutiens les appels pour des investissements publics favorisant la croissance économique, la productivité et la compétitivité de l'Union Européenne conformément aux objectifs de Lisbonne.
Concernant la politique monétaire de la zone Euro, je tiens à réaffirmer mon soutien pour une Banque centrale indépendante et j'ai voté l'amendement 1 qui renforce cette position dans ce rapport."
Mittwoch, 13. Februar 2008
Vorschlag zur Lebensmittelkennzeichnung
Brüssel, den 13 Februar 2008
Legislativer Vorschlag zur Lebensmittelkennzeichnung: Ratschlag der Intergruppe Wein-Tradition-Qualität findet Gehör bei der Kommission.
Am 30. Januar einigte sich die Europäische Kommission auf einen Vorschlag zur Reform der Etikettierungsvorschriften von Lebensmitteln. Danach sollen Nährwertinformationen wie Energiegehalt, Kohlenhydrate, Zucker, Salz, Fett und gesättigte Fettsäuren pro Portion oder pro 100 ml/g des Produkts auf der Vorderseite der Verpackung erscheinen. Zudem ist das Verhältnis dieser Bestandteile zur empfohlenen Tagesration anzugeben.
Die Mitglieder der Intergruppe begrüßen, dass Wein von Etikettierungsvorschriften für Lebensmittel auch weiterhin ausgenommen bleibt. Eine solche Kennzeichnung hätte den Verbraucher auf keinen Fall über die Qualität des Produktes Wein informiert.
Astrid Lulling, Präsidentin der Intergruppe Wein-Tradition-Qualität, erklärte während der letzten Versammlung der Intergruppe am 16. Januar, in Anwesenheit von Paula Pinho (Mitglied des Kabinetts von Kommissar Kyprianou), dass man auf keinen Fall weiteren Etikettierungsvorschriften für Wein zustimmen könnte. Die Kennzeichnung von Weinen ist mit dem kürzlich errungenen Kompromiss bei der Reform der GMO für Wein ausreichend abgedeckt und man darf diese Büchse der Pandora auf keinen Fall wieder aufbrechen.
Würden die Etikettierungsvorschriften auch für Wein obligatorisch, würde dies inakzeptable und unangenehme Anpassungs- und Anwendungskosten für die Produzenten, und insbesondere für kleinere Betriebe mit sich bringen.
Legislativer Vorschlag zur Lebensmittelkennzeichnung: Ratschlag der Intergruppe Wein-Tradition-Qualität findet Gehör bei der Kommission.
Am 30. Januar einigte sich die Europäische Kommission auf einen Vorschlag zur Reform der Etikettierungsvorschriften von Lebensmitteln. Danach sollen Nährwertinformationen wie Energiegehalt, Kohlenhydrate, Zucker, Salz, Fett und gesättigte Fettsäuren pro Portion oder pro 100 ml/g des Produkts auf der Vorderseite der Verpackung erscheinen. Zudem ist das Verhältnis dieser Bestandteile zur empfohlenen Tagesration anzugeben.
Die Mitglieder der Intergruppe begrüßen, dass Wein von Etikettierungsvorschriften für Lebensmittel auch weiterhin ausgenommen bleibt. Eine solche Kennzeichnung hätte den Verbraucher auf keinen Fall über die Qualität des Produktes Wein informiert.
Astrid Lulling, Präsidentin der Intergruppe Wein-Tradition-Qualität, erklärte während der letzten Versammlung der Intergruppe am 16. Januar, in Anwesenheit von Paula Pinho (Mitglied des Kabinetts von Kommissar Kyprianou), dass man auf keinen Fall weiteren Etikettierungsvorschriften für Wein zustimmen könnte. Die Kennzeichnung von Weinen ist mit dem kürzlich errungenen Kompromiss bei der Reform der GMO für Wein ausreichend abgedeckt und man darf diese Büchse der Pandora auf keinen Fall wieder aufbrechen.
Würden die Etikettierungsvorschriften auch für Wein obligatorisch, würde dies inakzeptable und unangenehme Anpassungs- und Anwendungskosten für die Produzenten, und insbesondere für kleinere Betriebe mit sich bringen.
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