Explication de vote d'Astrid Lulling au sujet du rapport Wortmann-Cool sur la surveillance des positions budgétaires, surveillance et coordination des politiques économiques:
Mal conseillé, le groupe socialiste s'est rendu lui-même le pire service qui soit en ce moment.
Le vote à une courte majorité du paquet sur la gouvernance économique, et en premier lieu du rapport Wortmann-Cool, est un acte important quoique tardif face à la crise de la zone euro. Il est heureux que le Conseil ait cédé sur quelques points essentiels qui permettront de renforcer de façon substantielle le pacte de stabilité, dont les violations répétées ont conduit à l'impasse actuelle. Il aurait mieux valu que l'accord intervînt au printemps.
Ce pacte de stabilité constituera à l'avenir un moyen d'éviter des sorties de route caractérisées. Son application n'interviendra toutefois qu'une fois qu'une sortie de la crise systémique de l'euro aura été enclenchée. La situation actuelle commande en effet de mettre en oeuvre des solutions d'urgence que les institutions communautaires se doivent de mettre en place au cours des prochaines semaines.
Au vu des enjeux qui sont de nature existentielle, je regrette l'attitude déplorable du groupe socialiste, qui s'est muré dans une opposition stérile au lieu de se joindre aux Européens convaincus pour renforcer le pacte de stabilité. Une heure après que le Président de groupe socialiste Schutz eut déclaré la main sur le coeur que la résolution de la crise exigeait des institutions communautaires plus fortes en sauvegardant la méthode communautaire, son groupe a choisi la politique politicienne en refusant de donner son aval à l'accord intervenu sur la gouvernance économique.
Mal conseillé, le groupe socialiste s'est rendu lui-même le pire service qui soit en ce moment. Sa crédibilité en souffrira alors que la crise de la dette souveraine exige au plus haut point une remise en ordre des finances publiques des Etats membres.
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