Prise des paroles d'Astrid Lulling lors de trois débats en plénière mardi le 25 octobre
Question orale - protection de la maternité - intervention Astrid Lulling
J'ai déjà dit hier lorsque nous avons discuté de l'ordre du jour de cette session qu'il est parfaitement absurde de poser à ce stade au Conseil ici en plénière cette question sur la modification de la directive concernant la protection de la maternité, alors que nous nous trouvons en pleine procédure de codécision après l'adoption de notre rapport en première lecture le 20 octobre 2010.
Il est vrai que ni la présidence belge, ni la présidence hongroise et jusqu'à présent aussi ni la présidence polonaise ont réussi à arrêter une position formelle sur la base du rapport adopté ici il y a un an.
Si tel est le cas, a fortiori le Conseil n'a aucun mandat à répondre ici à ces drôles de questions dont certaines sont des offres de compromis sur des textes adoptés en première lecture, ici en plénière.
C'est en trilogue qu'on peut proposer et discuter de compromis pour arriver à un accord pour la deuxième lecture.
Pourquoi ce trilogue n'a pas eu lieu jusqu'à présent?
Nous le savons tous: c'est que le rapport, malheureusement adopté ici avec une majorité qui est tombé dans le piège de la rapporteure, a tellement surchargé la barque, qu'un dialogue n'a même pas pu être ammorcé.
Maintenant la rapporteure veut faire marche arrière sur certains points, dans le cadre d'une question au Conseil ici en Plénière. Drôle de procédure qui ignore les nouvelles procédures de codécision qui mine notre position vis-à-vis du Conseil et qui en plus nous ridiculise outre mesure.
Si j'avais été la rapporteure, vous pouvez être sûre que j'aurais déjà engagé la discussion avec le Conseil par la grande porte. Cette question est l'illustration d'un véritable "Armutszeugnis" comme disent les Allemands. Je suis très triste de ne pas l'avoir pu épargner au PE et surtout que des millions de mères et futures mères européennes demeurent sans une meilleure protection de leur maternité par la faute de certains membres, populistes et sur ambitionnés de ce Parlement.
Discours d'Astrid Lulling sur la question orale concernant les accords fiscaux entre l'Allemagne ou le Royaume-Uni et la Confédération helvétique
Monsieur le Président,
pour les pratiquer depuis si longtemps, je n'ignore pas que les débats et les discussions autour de la fiscalité de l'épargne en Europe prennent trop souvent une tournure passionnelle et que l'examen des faits ne résiste pas aux idées toutes faites. Ainsi il a toujours été de bon ton de critiquer fortement le prélèvement à la source qui fonctionne et de vanter le système d'échange d'informations qui connaît tant de ratés.
Loin de constituer un dangereux précédent pour la directive sur la fiscalité de l'épargne, je considère que les accords bilatéraux entre la Suisse et l'Allemagne ou entre la Suisse et le Royaume-Uni constituent une piste prometteuse pour enfin mettre un terme à des querelles qui n'ont que trop duré.
Le nouveau système qui se dessine appliquerait en effet une retenue libératoire sur une assiette beaucoup plus large et à des taux négociés entre les deux parties, ce qui revient à taxer les revenus d'intérêts et de capitaux selon le système d'imposition de l'Etat d'origine. Le résultat en serait que les administrations fiscales des Etats d'origine percevront des sommes bien plus considérables qu'actuellement. En ces temps de disette, les ministres des finances devraient s'en réjouir au premier chef.
Ces arguments de bon sens me conduisent à penser que ce qui est possible avec des pays tiers doit aussi l'être à l'intérieur de l'Union européenne. Généralisons ce système. Au nom de l'efficacité, puisque le prélèvement à la source donne de bons résultats. Au nom de l'équité aussi, puisque les contribuables seraient pleinement taxés selon le système d'imposition de leur pays d'origine.
A l'inverse de mes collègues, je plaide donc pour une analyse dépassionnée des faits. Même si les accords bilatéraux me semblent compatibles avec la directive de la fiscalité de l'épargne, puisqu'aucune de ses dispositions n'est remise en cause, je reconnais qu'une adaptation de la directive s'impose. Faisons-le donc sur de bonnes bases. L'exigence de l'équité fiscale peut parfaitement s'accompagner d'une protection de la sphère privée. C'est ce que montre l'exemple de ces accords bilatéraux. Je souhaite que la Commission ait l'honnêteté de le reconnaître.
Vague de licenciement - Arcelormittal, Nokia
La crise économique et financière ne s'arrête malheureusement pas devant les portails de nos industriels européens et en ce moment pas devant le portail de l'usine d'Arcelormittal de Schifflange, ma commune natale où mon père et mon frère ont travaillé depuis la première guerre mondiale et après la deuxième. Je sais que certains prétendent que l'industrie profite de la situation économique délicate actuelle pour délocaliser ses implantations vers des régions considérées plus favorables et propices à leurs profits.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de regretter ici le manque de puissance et d'autopropulsion de notre soi-disante politique industrielle européenne.
Je dénonce notamment que nous ne cessons d'imposer de véritables obstacles à la compétitivité de nos industries, que ce soit par les prix de l'énergie, des exigences outre mesure en matière de la protection de l'environnement ou encore une taxation trop pénalisante qui mine notre compétitivité face à nos concurrents des pays tiers.
L'ensemble des contraintes mentionnées et l'absence d'une véritable politique industrielle créent un climat peu prometteur et des perspectives de développement restreintes pour les industries encore implantées dans l'UE. C'est la Commission européenne avec ses propositions aberrantes et certains membres illuminés de ce Parlement qui sont co-responsables des décisions aux dépens de l'industrie lourde européenne dont la sidérurgie qui ferme les sièges déficitaires.
Je plaide donc ici pour la relance d'une politique industrielle digne de ce nom, fondée sur l'innovation et une cordination accrue des politiques sectorielles et pour plus de réalisme en ce qui concerne les politiques en matière de changement climatique et d'environnement. Il est vrai que les industries qui quittent l'Europe ne polluent plus ici. Mais nous importerons des produits de pays tiers qui seront mis sur nos marchés après des méthodes de production beaucoup plus polluantes que les nôtres.
Dienstag, 25. Oktober 2011
Donnerstag, 13. Oktober 2011
Astrid Lulling reste sceptique face au verdissement supplémentaire de la PAC proposé!
Le Commissaire européen à l'agriculture Dacian Ciolos met les cartes sur table pour reformer la PAC après 2013. Astrid Lulling reste sceptique face au verdissement supplémentaire de la PAC proposé!
Le 12 octobre, Le Commissaire roumain Dacian Ciolos a présenté au Parlement européen à Bruxelles sa vision pour la future politique agricole commune .
Les trois objectifs essentiels seraient de mettre la compétitivité de toutes nos agricultures au service de notre sécurité alimentaire, d'assurer le maintien d'une agriculture productive dans toutes nos régions européennes ainsi que la simplification administrative de la PAC.
La proposition prévoit un nouveau système de paiements directs, qui ne se base plus sur la production historique, un système qui selon Ciolos est "érodé". Il insistait entre autre sur un mécanisme de soutien évolutif pour donner davantage de liberté aux Etats-membres pour soutenir par exemple les jeunes agriculteurs ou passer à une aide aux zones défavorisées pouvant aller jusqu'à 300€ à l'hectare. Reste à voir comment les zones à handicap naturel seront définies dans le cadre cette nouvelle proposition législative car, selon de premières simulations, la Commission risque de déclasser une grande partie des zones défavorisées actuelles.
Pour obtenir plus d'acceptation des paiements directs par le contribuable, Ciolos veux remédier au soutien des dénommés "sofa farmers", des aéroports ou encore des cours de golfe par une redéfinition de "l'agriculteur actif". Astrid Lulling a décalré à Bruxelles qu'elle ne peut que soutenir cette initiative, mais elle craint qu'il sera difficile de trouver une définition valable pour toutes les régions d'Europe.
En plus, les paiements directs seront soumis à une dégressivité au delà de 150.000€ et seront plafonées à 300.000€, ce qui ne devrait actuellement pas concerner les agriculteurs luxembourgeois qui restent en-dessous de ces seuils.
La Commission européenne sera habilitée à réagir rapidement et sans délais en cas de crise, comme par exemple lors de la crise EHEC et sera munie d'une réserve de crise de l'ordre de 3,5 milliards d'Euros.
Le verdissement supplémentaire de la PAC et surtout des paiements directes issues du premier pilier reste pourtant la proposition la plus contestée. Ciolos veut, pour lutter e.a.contre l'érosion des terres, créer un réservoir écologique de 7% des terres agricoles. Dans cette réserve écologique seront inclus les haies et buissons, mais Astrid Lulling redoute que ces 7% devront être amputés sur les terres actuellement cultivables.
Ciolos a assuré que les paiements liés aux mesures de verdissement seront versés au même moment que le montant d'aide directe restante et n'entrainera pas de charge administrative supplémentaire. Astrid Lulling reste sceptique. Elle admet que les mesures environnementales seront certainement utiles dans bon nombre d'Etats-Membres, mais critique que cette proposition ne prend nullement en compte les efforts environnementaux déjà faits au Luxembourg ou en Autriche par exemple, dans le cadre du deuxième pilier de la PAC destiné au mesures de développement rural.
Le 12 octobre, Le Commissaire roumain Dacian Ciolos a présenté au Parlement européen à Bruxelles sa vision pour la future politique agricole commune .
Les trois objectifs essentiels seraient de mettre la compétitivité de toutes nos agricultures au service de notre sécurité alimentaire, d'assurer le maintien d'une agriculture productive dans toutes nos régions européennes ainsi que la simplification administrative de la PAC.
La proposition prévoit un nouveau système de paiements directs, qui ne se base plus sur la production historique, un système qui selon Ciolos est "érodé". Il insistait entre autre sur un mécanisme de soutien évolutif pour donner davantage de liberté aux Etats-membres pour soutenir par exemple les jeunes agriculteurs ou passer à une aide aux zones défavorisées pouvant aller jusqu'à 300€ à l'hectare. Reste à voir comment les zones à handicap naturel seront définies dans le cadre cette nouvelle proposition législative car, selon de premières simulations, la Commission risque de déclasser une grande partie des zones défavorisées actuelles.
Pour obtenir plus d'acceptation des paiements directs par le contribuable, Ciolos veux remédier au soutien des dénommés "sofa farmers", des aéroports ou encore des cours de golfe par une redéfinition de "l'agriculteur actif". Astrid Lulling a décalré à Bruxelles qu'elle ne peut que soutenir cette initiative, mais elle craint qu'il sera difficile de trouver une définition valable pour toutes les régions d'Europe.
En plus, les paiements directs seront soumis à une dégressivité au delà de 150.000€ et seront plafonées à 300.000€, ce qui ne devrait actuellement pas concerner les agriculteurs luxembourgeois qui restent en-dessous de ces seuils.
La Commission européenne sera habilitée à réagir rapidement et sans délais en cas de crise, comme par exemple lors de la crise EHEC et sera munie d'une réserve de crise de l'ordre de 3,5 milliards d'Euros.
Le verdissement supplémentaire de la PAC et surtout des paiements directes issues du premier pilier reste pourtant la proposition la plus contestée. Ciolos veut, pour lutter e.a.contre l'érosion des terres, créer un réservoir écologique de 7% des terres agricoles. Dans cette réserve écologique seront inclus les haies et buissons, mais Astrid Lulling redoute que ces 7% devront être amputés sur les terres actuellement cultivables.
Ciolos a assuré que les paiements liés aux mesures de verdissement seront versés au même moment que le montant d'aide directe restante et n'entrainera pas de charge administrative supplémentaire. Astrid Lulling reste sceptique. Elle admet que les mesures environnementales seront certainement utiles dans bon nombre d'Etats-Membres, mais critique que cette proposition ne prend nullement en compte les efforts environnementaux déjà faits au Luxembourg ou en Autriche par exemple, dans le cadre du deuxième pilier de la PAC destiné au mesures de développement rural.
Donnerstag, 6. Oktober 2011
Bienensterben: EP-Agrarausschuss fordert mehr Geld für Forschung
Bienensterben:
EP-Agrarausschuss fordert mehr Geld für Forschung
Der Landwirtschaftsausschuss des Europäischen Parlaments fordert mehr Geld für die Erforschung des Bienensterbens. In einer heute mit breiter Mehrheit verabschiedeten Entschließung sprachen sich die Abgeordneten für eine Aufstockung der Forschungsmittel im 8. EU-Forschungsrahmenprogramm aus.
"Das Bienensterben in Europa nimmt weiter zu. Dies kann zu einer Gefahr für die gesamte Nahrungsmittelkette werden, wenn es weniger Bienen zur Bestäubung von Pflanzen gibt. Die bisher von der EU bereitgestellten 10 Millionen Euro aus dem laufenden Forschungsrahmenprogramm reichen nicht aus, um die Gründe für das steigende Bienensterben herauszufinden. Die Uhr tickt. Europa muss jetzt handeln, bevor die Bienenpopulation bei uns weiter dezimiert wird", sagte die Europaabgeordnete Astrid Lulling (EVP/Luxemburg), die das Dossier für die EVP-Fraktion betreut.
Neben mehr Geld für die Erforschung von Umwelteinflüssen auf den Bienenbestand verlangte der Landwirtschaftsausschuss auch die Einrichtung nationaler Überwachungssysteme in Zusammenarbeit mit den Imkerorganisationen, sowie einen besseren Informationsaustausch zwischen Mitgliedstaaten, Industrie, Imkern und der Landwirtschaft. Der Bericht fordert auch erneut die Bekämpfung der Bienenkrankheiten im Rahmen der Veterinärpolitik.
Um einem weiterem Bienensterben entgegenzuwirken, sprach sich Astrid Lulling auch für eine weitere gezielte Förderung der rund 700.000 Imker in der EU aus. "Die Vermarktung von Honig und Honigprodukten muss unterstützt werden, um die Honigproduktion anzukurbeln und die Attraktivität der Imkerei zu erhalten". Dazu forderte der EP-Landwirtschaftsausschuss die EU-Kommission auf, den Direktverkauf von Imkereierzeugnissen auf lokalen Märkten zu fördern. Imker und der Einzelhandel müssten ihre Produkte stärker mit den EU-Herkunftsangaben vermarkten.
Nach der heutigen Abstimmung im Ausschuss muss der Bericht noch vom Plenum des Europäischen Parlaments abgestimmt werden. Die Plenarabstimmung ist für Ende Oktober vorgesehen.
Für weitere Informationen
Büro Astrid Lulling MdEP: Tel. +32 228 75386
EVP-Pressestelle, Lasse Böhm, Tel. +32 484 656 897
EP-Agrarausschuss fordert mehr Geld für Forschung
Der Landwirtschaftsausschuss des Europäischen Parlaments fordert mehr Geld für die Erforschung des Bienensterbens. In einer heute mit breiter Mehrheit verabschiedeten Entschließung sprachen sich die Abgeordneten für eine Aufstockung der Forschungsmittel im 8. EU-Forschungsrahmenprogramm aus.
"Das Bienensterben in Europa nimmt weiter zu. Dies kann zu einer Gefahr für die gesamte Nahrungsmittelkette werden, wenn es weniger Bienen zur Bestäubung von Pflanzen gibt. Die bisher von der EU bereitgestellten 10 Millionen Euro aus dem laufenden Forschungsrahmenprogramm reichen nicht aus, um die Gründe für das steigende Bienensterben herauszufinden. Die Uhr tickt. Europa muss jetzt handeln, bevor die Bienenpopulation bei uns weiter dezimiert wird", sagte die Europaabgeordnete Astrid Lulling (EVP/Luxemburg), die das Dossier für die EVP-Fraktion betreut.
Neben mehr Geld für die Erforschung von Umwelteinflüssen auf den Bienenbestand verlangte der Landwirtschaftsausschuss auch die Einrichtung nationaler Überwachungssysteme in Zusammenarbeit mit den Imkerorganisationen, sowie einen besseren Informationsaustausch zwischen Mitgliedstaaten, Industrie, Imkern und der Landwirtschaft. Der Bericht fordert auch erneut die Bekämpfung der Bienenkrankheiten im Rahmen der Veterinärpolitik.
Um einem weiterem Bienensterben entgegenzuwirken, sprach sich Astrid Lulling auch für eine weitere gezielte Förderung der rund 700.000 Imker in der EU aus. "Die Vermarktung von Honig und Honigprodukten muss unterstützt werden, um die Honigproduktion anzukurbeln und die Attraktivität der Imkerei zu erhalten". Dazu forderte der EP-Landwirtschaftsausschuss die EU-Kommission auf, den Direktverkauf von Imkereierzeugnissen auf lokalen Märkten zu fördern. Imker und der Einzelhandel müssten ihre Produkte stärker mit den EU-Herkunftsangaben vermarkten.
Nach der heutigen Abstimmung im Ausschuss muss der Bericht noch vom Plenum des Europäischen Parlaments abgestimmt werden. Die Plenarabstimmung ist für Ende Oktober vorgesehen.
Für weitere Informationen
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EVP-Pressestelle, Lasse Böhm, Tel. +32 484 656 897
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