Donnerstag, 22. Mai 2008

Pour assurer la sécurité alimentaire: "Mieux vaut prévenir que guérir!"

Astrid Lulling à Strasbourg sur la nouvelle stratégie de santé animale pour l'Union européenne (2007-2013). Pour assurer la sécurité alimentaire: "Mieux vaut prévenir que guérir!"

La santé animale est une préoccupation de tous les citoyens européens qui s’explique par ses liens avec la santé publique et la sécurité alimentaire, mais aussi par le coût économique des maladies animales et le souci de garantir le bien-être des animaux, y compris les retombées des mesures de lutte contre les maladies.

Des avancées significatives ont été réalisées dans la gestion communautaire de la santé animale au cours des dernières années. Une conception nationale et parcellaire de la lutte contre les maladies a été remplacée au fil du temps par une harmonisation progressive des mesures de santé animale et des systèmes permettant de surveiller, diagnostiquer et combattre les maladies.

Le rapport de Janusz Wojciechowski (PL) souligne que le transport des animaux favorise la transmission et la propagation des maladies animales et qu'il faudrait donc le limiter à un strict minimum. L'UE dispose de règles strictes concernant le transport des animaux. Il faut insister que ces règles soient respectées par tous les Etats Membres ainsi que par les pays tiers qui exportent des produits d'origine animale vers l'Union européenne.

De plus, le rapport soulève la problématique des exploitations agricoles d'envergure industrielle et estime que la lutte contre les maladies animales aura tout à gagner d'une réduction de la taille des exploitations.

Un point fondamental du rapport reste la prévention des risques. A cette fin, les députés soutiennent toute mesure en faveur de l'identification électronique et de traçabilité afin de régler et de contrôler le mouvement des animaux. La vaccination comme moyen de prévention reste un moyen incontournable en termes de prévention des maladies.

Les mesures proposées vont forcément engendrer des coûts et le financement de celles-ci doit donc être prévu et clairement défini.

Astrid Lulling, a fait la déclaration de vote suivante sur le rapport voté en session plénière à Strasbourg:

"J'ai voté en faveur du rapport sur une nouvelle stratégie de santé animale pour l'UE car je suis une grande adhérente de l'agriculture durable et je ne peux que soutenir les initiatives politiques et les pratiques visant à promouvoir celle-ci.

La santé et le bien-être du bétail de rapport est essentielle afin de pouvoir assurer la santé publique par le biais de la production d'aliments sains. La santé animale est étroitement liée à la santé humaine compte tenu du risque de transmission directe ou indirecte de certaines maladies animales à l'homme.

Les très fortes concentrations d'animaux dans les systèmes d'élevage intensifs présentent un risque accru de propagation de maladies et entravent la lutte contre celles-ci. Je reconnais la nécessité de promouvoir des mesures visant à assurer la sécurité biologique dans les exploitations, mais il faut toutefois veiller à ne pas surcharger les critères de l'éco-conditionnalité.

Pourtant je regrette, que la communication de la Commission n'accorde pas plus de valeur au corps des experts vétérinaires, qui, à mon avis, sont le plus à même de mettre en œuvre une stratégie efficace dans la lutte pour la protection de la santé animale."

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