sur la lutte contre la violence contre les femmes
Se préoccuper de l'élimination de la violence à l'égard des femmes est important et légitime.
Il est tout à fait judicieux de la part de la Commission des droits de la femme de rappeler à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes dans une question orale que malheureusement, malgré d'innombrables instruments judiciaires et déclarations des Nations Unies, malgré de nombreuses résolutions de ce Parlement depuis des dizaines d'années, nous sommes loin de la tolérance zéro à l'égard de la violence contre les femmes. Il est incontestable que la violence des hommes à l'égard des femmes représente une violation des droits de l'homme et doit être sanctionnée comme telle.
Les mutilations générales, les crimes dits d'honneur, les mariages forcés sont une triste réalité dans l'U.E.
Ce Parlement doit donc rappeler aux Etats membres leurs obligations de renforcer leurs législations et leurs politiques pour lutter efficacement contre toutes les formes de violence à l'égard des femmes.
Mais malheureusement, dans la résolution qui nous est soumise au nom de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, on a encore surchargé la barque et surtout, ignoré le principe de la subsidiarité.
Demander au Conseil et à la Commission de créer une base juridique pour la lutte contre toutes les formes de violence à l'égard des femmes est le comble de l'ignorance des Traités. On ne crée pas une base juridique. Elle existe ou elle n'existe pas.
En plus, demander une conférence à haut niveau supplémentaire ne contribuera nullement à résoudre le problème. Elle n'engendrera que des dépenses qui seraient mieux consacrées à des mesures concrètes.
Donnerstag, 26. November 2009
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