Donnerstag, 20. März 2014
Astrid Lulling für Ablehnung delegierter Rechtsakte zur Agrarreform
Astrid Lulling für Ablehnung delegierter Rechtsakte zur Agrarreform
Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat am 18. März in Brüssel im Agrarausschuss des Europäischen Parlaments für die Ablehnung der von der EU-Kommission vorgelegten Rechtsakte, welche im Detail die Ausgestaltung der EU-Agrarreform regeln, gestimmt.
Es handelt sich um drei der zehn Umsetzungsgesetze (delegierte Rechtsakte). Betroffen sind die Verordnungen zu den Direktzahlungen für Landwirte, die ländliche Entwicklung und die sogenannte Horizontale Verordnung.
Im Agrarausschuss hat Astrid Lulling ihre Ablehnung damit begründet, dass die Rechtsakte zu einer massiven Ausweitung der Bürokratie führen, vollkommen überzogen und mit einem enormen Kontrollaufwand verbunden sind.
Ein deutscher Kollege von Astrid Lulling hat im Agrarausschuss berichtet, dass Beamte aus dem Landwirtschaftsministerium die Hände über dem Kopf zusammenschlagen. Fast könnte man annehmen, die Kommission möchte z.B. mit bestimmten Greeningsvorschriften die Bauern auffordern, auf den 30%igen Greeningsanteil bei den Direktzahlungen zu verzichten. Ein Beispiel von vielen.
Wie solle ein Bauer mit folgendem Text zurechtkommen:
"Auf Flächen mit Mischkulturen, auf denen zwei oder mehr Kulturpflanzen gleichzeitig in getrennten Reihen angebaut werden, wird jede Kulturpflanze als gesonderte Kultur gerechnet, wenn sie mindestens 25 % der Fläche abdeckt. Zur Berechnung der mit den einzelnen Kulturen bepflanzten Fläche wird die Fläche, auf der die Mischkultur angebaut wird, durch die Zahl der Kulturen geteilt, die mindestens 25 % dieser Fläche abdecken, ungeachtet des tatsächlichen Anteils einer Kultur an der Mischkultur."
Die Ablehnung der delegierten Rechtsakte wurde mit großer Mehrheit im Agrarausschuss beschlossen. Allerdings muss die diesbezügliche Resolution des Agrarausschuss mit Mehrheit in der Plenarsession des Europäischen Parlaments angenommen werden. Diese Abstimmung wird voraussichtlich in der letzten Plenarsession vom 14. bis 17. April in Straßburg stattfinden.
Donnerstag, 27. Februar 2014
Médaille d'honneur de la Ville de Strasbourg décernée à la députée luxembourgeoise Astrid Lulling
La députée européenne du PPE Astrid Lulling s'est vu attribuer le 26 février 2014 la médaille d'honneur de la Ville de Strasbourg pour son grand engagement en faveur du maintien du siège du Parlement européen à Strasbourg, mais également pour "honorer sa grande carrière européenne", à citer l'actuel maire socialiste de la Ville de Strasbourg, Roland Ries.
Dans son discours de remerciement, Astrid Lulling a souligné combien elle estimait fondamental le combat pour le maintien du Parlement européen à Strasbourg. "Strasbourg, c'est pour moi l'histoire d'une longue fidélité. Songez que je viens ici depuis plus de 60 ans!", a-t-elle déclaré. Le siège strasbourgeois du Parlement européen subit en effet de nombreuses attaques par les partisans du siège unique, c'est à dire ceux qui désireraient regrouper les institutions du Parlement européen à Bruxelles. "Je connais, j'ai senti, j'ai vécu ce qui fait la particularité et la légitimité de Strasbourg pour être le seul siège du Parlement européen.", a ajouté l'eurodéputée du CSV, "C'est ici au bord du Rhin que l'intégration européenne tire sa force et ses racines. Et je regrette que tout le monde n'en soit pleinement conscient.".
Astrid Lulling a souligné l'importance de poursuivre la lutte pour la ville de Strasbourg, car les attaques deviennent de plus en plus permanentes. "Nos beaux discours peinent à masquer la fragilité du siège du Parlement européen à Strasbourg, qui est remis en cause depuis des décennies. Avec mes rares alliés, j'essaie d'ailleurs d'user de tout mon poids dans les organes décisionnaires du Parlement pour que l'équité soit respectée entre les différents sites.". La députée-questeur est consciente aussi de l'enjeu sous-jacent que ce combat contient pour le Grand-duché de Luxembourg. Il va sans dire qu'en cas de concentration du siège du Parlement européen à Bruxelles, c'est également le siège luxembourgeois du Parlement européen qui risque de s'évaporer, tout comme l'ensemble des postes de travail qui y sont liés.
L'eurodéputée a terminé son discours sur une déclaration d'amour qui a enflammé la salle. "Votre médaille que vous me décernez ce soir occupe une place très particulière dans mon cœur. Soyez en remercié du fond du cœur. Car le combat pour Strasbourg restera pour moi un combat du cœur.".
Les députés Joseph Daul, député français du PPE dont Strasbourg est la ville natale, et Miguel Angel Martinez, député espagnol socialiste, se sont également vu attribuer cette récompense. Celle-ci était également prévue pour l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, mais suite à ses récents propos hostiles au maintien du siège du Parlement européen dans la capitale alsacienne, le maire de la Ville de Strasbourg Roland Ries a décidé de revenir sur sa décision.
Stimmerklärung von Astrid Lullinh zum Bericht Mc-Avan (Tabak)
Stimmerklärung von Astrid Lullinh zum Bericht Mc-Avan (Tabak)
Ich bedauere sehr, dass wir diesen unausgegorenen Kompromiss mit zusätzlich handwerklichen Fehlern nicht in den Ausschuss zurückgewiesen haben, auch weil der Kompromisstext von den Sprachjuristen nicht nur linguistisch sondern auch inhaltlich verändert wurde. Das ist unzumutbar. Ich warne auch vor dem Präzedenzfall, dass Rechtsdienste ein Trilogergebnis im Nachhinein inhaltlich ändern. Ich habe diesem Text nicht zugestimmt, weil er, unter dem Vorwand, Krebstote durch abschreckende Verpackungen zu reduzieren, vor allem bewirken wird, dass Klein- und Mittelbetriebe durch übertriebene Auflagen, die mit Abschreckung nichts zu tun haben, nicht überleben können. Ich bin Nichtraucher. Ich ziehe es jedoch vor, dass Raucher europäische Produkte konsumieren, anstatt illegale Tabakwaren aus Drittländern, für die keine Steuern entrichtet werden.
Wir haben schon zu viele Industriebetriebe mit übertriebenen Regulierungen aus Europa vertrieben. Für mich haben Arbeitsplätze in Klein- und Mittelbetrieben Vorrang. Wenn in Luxemburg Heintz van Landewyck tot reguliert wird, verlieren wir ein paar hundert Arbeitsplätze, meistens alleinerziehende Frauen, für die es derzeit keine alternativen Beschäftigungsmöglichkeiten gibt.
Ich habe natürlich, aus diesen guten Gründen, gegen diesen Bericht gestimmt.
concernant le rapport Honeyball sur l'exploitation sexuelle et la prostitution et leurs conséquences sur l'égalité entre les hommes et les femmes
Déclaration de vote d'Astrid Lulling concernant le rapport Honeyball sur l'exploitation sexuelle et la prostitution et leurs conséquences sur l'égalité entre les hommes et les femmes
Les Etats Membres de l'Union européennes ont tous une approche différente en ce qui concerne la prostitution et je suis d'avis que la législation y relative doit rester dans les compétences des Etats Membres. J'ai néanmoins co-signé les amendements de compromis pour que ce rapport d'initiative fasse une différence entre la prostitution et la prostitution forcée. Il est important de respecter le choix de certaines personnes, qui décident de travailler dans ce secteur, mais il est tout aussi important de lutter contre la traite des êtres humains et la prostitution forcée.
Le modèle nordique n'est pas la seule option dans la lutte contre la traite. C'est pour cette raison que j'ai voté contre les articles qui prônent la criminalisation des clients comme le modèle à suivre par tous les Etats Membres.
Dienstag, 4. Februar 2014
Astrid Lulling met en évidence les vices de forme et de fond qui entachent le projet de taxe sur les transactions financières
Session plénière à Strasbourg: Astrid Lulling met en évidence les vices de forme et de fond qui entachent le projet de taxe sur les transactions financières
Lors du débat qui a suivi les déclarations de la Commission et du Conseil au sujet d'une relance du projet de taxe sur les transactions financières, Astrid Lulling a été mandatée par son groupe politique du PPE et a fait l'intervention suivante:
Monsieur le Président,
L'adage dit qu'il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.
Alors que la fameuse taxe sur les transactions financières fait l'objet d'un quatrième débat dans notre enceinte, n'est-il pas étonnant que l'Union européenne ne soit guère plus avancée qu'il y a trois ans, malgré toutes les déclarations d'intention de nombreuses parties prenantes? Celles d'aujourd'hui ne changeront rien à l'affaire, à savoir que la taxe sur les taxes financières est un dossier qui n'avance pas, parce qu'il contient des vices de forme fondamentaux. Il n'est qu'à lire l'avis juridique des services du Conseil, qui ne sont pas l'expression d'un lobby quelconque, pour comprendre l'étendue du problème: distorsion du marché unique, incompatibilité avec les dispositions du traité, excès de pouvoir des Etats, ces "accusations" ne sont pas minces, elles sont dévastatrices.
Voilà pourquoi, je suis admirative devant le flegme de la Commission européenne qui continue comme si de rien n'était, en affirmant que "l'extraterritorialité" qui est à la base de sa proposition ne peut être remise en cause. J'admire aussi tous ceux qui continuent de voir dans la procédure de "la coopération renforcée" un moyen commode pour contourner les difficultés et impliquer les 28 Etats membres d'une façon ou d'une autre.
Mesdames et Messieurs, la volonté politique ne peut faire fi des réalités, comme l'intégration du marché unique et des marchés financiers, la compétitivité de notre continent ou même le droit international.
En conclusion, si la taxe sur les transactions financières doit voir le jour, il faudra bien répondre de façon cohérente aux objections de fond. Il ne sert à rien de faire comme si, car cela ne fera pas bouger les lignes. Bien au contraire, cela réjouira in fine ceux qui veulent que rien ne bouge...
Au stade actuel où en sont les choses, je me compte sans aucun doute parmi ceux-ci.
Donnerstag, 30. Januar 2014
Astrid Lulling, Europaabgeordnete, zur Tabakproduktrichtlinie: So nicht!
Astrid Lulling, Europaabgeordnete, zur Tabakproduktrichtlinie: So nicht!
Am 22. Januar hat der Ausschuss für Umweltfragen, Volksgesundheit und Lebensmittelsicherheit des europäischen Parlaments einer Revision der sogenannten Tabakrichtlinie zugestimmt, die in einem Trilog mit der EU-Kommission und der litauischen Ratspräsidentschaft ausgehandelt wurde.
Dieser Text enthält handwerkliche Fehler, die zu Rechtsunsicherheit und bedeutenden Umsetzschwierigkeiten führen werden. Zum Beispiel sollen auf der Vorderseite eines Pakets Feinschnitt-Zigarettentabak Warnhinweise in der Größe von 115% dieser Vorderseite aufgedrückt sein. Diese unmögliche Forderung ergibt sich daraus, dass sowohl ein kombinierter Text-Bild Warnhinweis in der Größe von 65% als auch zusätzlich der Standard-Text Warnhinweis in der Größe von 50% der Vorderseitenfläche aufgedruckt werden müssen. Obwohl die Ausschussmitglieder wussten, dass dieser Text unmöglich umzusetzen ist, haben sie mit großer Mehrheit (49 dafür, 7 dagegen und 4 Enthaltungen) zugestimmt und sich damit getröstet, dass die EU-Kommission diesen Fehler in einem demokratisch unkontrollierbaren Durchführungsrechtsakt ausmerzen wird. Dass das Ergebnis dann die vom Parlament eindeutig abgelehnte und rechtlich nicht vertretbare Einheitsverpackung sein dürfte, die nur noch aus Warnhinweisen besteht, interessiert diese Parlamentarier nicht.
Dieser faule Trilogkompromiss enthält auch noch andere Änderungen, die insbesondere die Klein- und Mittelbetriebe finanziell nicht schultern können, da sie neue Maschinen ausschaffen müssten, so dass z.B. in Luxemburg bei Heintz van Landewyck hunderte Arbeitsplätze gefährdet sind. Das sind in der Mehrheit Arbeitsplätze von unqualifizierten alleinerziehenden Frauen, für die es auf dem Arbeitsmarkt keine Alternativen gibt. Dem kann Astrid Lulling nicht zustimmen. Natürlich freuen sich die großen Zigarettenkonzerne darüber, dass sie mit diesen Vorschriften die Konkurrenz der Klein- und Mittelbetriebe mit ihren Nischenprodukten loswerden.
Auch Zigarrenherstellern droht Ungemach. Sie müssen nun auf der Innenseite der Zigarrenkiste Warnhinweise anbringen, natürlich in der Sprache des Landes, in dem die Produkte verkauft werden. Abgesehen von der Tatsache, dass es unsinnig ist, im Innern einer Verpackung vor dem Produkt zu warnen, was der Käufer erst sehen kann, wenn er das Produkt schon gekauft hat, wirft diese Vorschrift ebenfalls die Frage nach der praktischen Umsetzbarkeit auf. Auch Zigarren werden auf Vorrat produziert und verpackt. Erst später entscheidet sich, in welches Land sie verkauft werden. Die großenteils sehr kleinen Herstellerbetriebe werden also gezwungen sein, jede Verpackung erneut zu öffnen und von Hand landessprachliche Warnhinweise anzubringen. Auch dadurch entstehen Kosten, welche die Wettbewerbsfähigkeit, insbesondere der Klein- und Mittelbetriebe, beeinträchtigen werden.
Schließlich enthält dieser faule Kompromiss auch Vorschriften, welche riskieren, die E-Zigarette vom Markt wegzuregulieren. Damit wäre dieses gesundheitlich weniger gefährliche Umstiegsprodukt für Raucher verschwunden. Dann würden sich nicht nur die Zigarettenkonzerne freuen, sondern auch die Pharmaindustrie, weil die E-Zigarette keine Konkurrenz mehr wäre für die von ihnen verkauften Raucher-Entwöhnungsprodukte.
Aufgrund dieser drei Beispiele ist die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling, die dem Umweltausschuss nicht angehört, der Auffassung, dass das Europäische Parlament im Plenum einem solchen Text nicht zustimmen sollte, der insbesondere Klein- und Mittelbetrieben an den Kragen geht und Arbeitsplätze kaputt macht, ohne dass dadurch Raucher zu rauchen aufhören. Außerdem riskiert eine solche europäische Gesetzgebung, dass noch mehr illegale Tabakimporte ohne Steuern die E.U. überschwemmen.
Dienstag, 28. Januar 2014
Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles: une nouvelle approche orientée sur l’élevage d’essaims
Une étude publiée le 8 janvier 2014 par les chercheurs de l'université de Reading au Royaume-Uni met en évidence un manque de 2/3 des colonies d’abeilles dont l’Europe a besoin pour assurer la pollinisation indispensable au maintien de son agriculture. Cela représente un déficit de 13,4 millions de ruches, soit 7 milliards d’abeilles. Ce phénomène appelé "Le Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles" est constaté depuis la fin des années 90 et s’amplifie d’année en année. Or, les scientifiques se sont aperçus que la pollinisation intensive par les abeilles augmente très significativement la qualité et la productivité des récoltes.
En se basant sur ce constat, Astrid Lulling a posé la question écrite suivante à la Commission européenne:
Les chercheurs de l’université de Reading au Royaume Uni ont publié le 8 janvier 2014 les résultats de leurs recherches. Il en découle qu’il manque 2/3 des colonies d’abeilles dont l’Europe a besoin pour assurer la pollinisation indispensable au maintien de son agriculture. Cela représente un déficit de 13,4 millions de ruches, soit 7 milliards d’abeilles. Ce phénomène appelé Le Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (ou CCD pour l'expression anglaise « Colony Collapse Disorder »), est constaté depuis la fin des années 90 et s’amplifie d’année en année. Or, les scientifiques ont constaté que la pollinisation intensive par les abeilles augmente très significativement la qualité et la productivité des récoltes.
1) La Commission n'estime-t-elle pas que parallèlement aux actions déjà menées, il serait temps d'envisager une nouvelle approche orientée sur l’élevage d’essaims destiné à pallier les 13,4 millions de colonies manquantes en Europe ?
2) La Commission estime-t-elle qu'il est indiqué de soutenir financièrement les actions concrètes actuellement menées pour favoriser la reproduction d’essaims ?
3) La Commission est-elle disposée à proposer de subventionner l’installation de ruches dans les exploitations agricoles, dont l’effet bénéfique sur la productivité aurait également pour conséquence de diminuer les subventions versées pour compenser les pertes de productivité actuellement constatées?
4) La Commission est-elle prête à soutenir financièrement l’installation de jeunes apiculteurs qui se spécialiseraient dans l’élevage d’essaims ?
Freitag, 10. Januar 2014
Rémunération et pouvoir d'achat des Fonctionnaires et autres salariés européens à Luxembourg
Rémunération et pouvoir d'achat des Fonctionnaires et autres salariés européens à Luxembourg - Astrid Lulling souligne la perte d'attractivité de Luxembourg
En se basant sur les calculs d'Eurostat qui mettent en exergue une disparité du pouvoir d'achat du personnel des différentes Institutions européennes selon leur lieu d'affectation, et compte tenu du fait que celle-ci a atteint 10% en 2013 au Luxembourg, la députée Astrid Lulling a décidé de questionner la Commission européenne sur le pourquoi de l'inapplication d'un coefficient correcteur pour les fonctionnaires européens employés au Luxembourg.
Selon la députée ceci constitue une violation au principe d'égalité de traitement du personnel.
Dans une deuxième question écrite, Astrid Lulling estime que les institutions européennes pratiquent une politique de dumping salarial en matière de rémunération à Luxembourg. "À titre d'exemple, le salaire mensuel pour 40 heures de travail hebdomadaire d'un agent contractuel des grades initiaux GF1 (1847,76 euros) et GF2 (1919,18 euros) est inférieur au salaire social minimum luxembourgeois pour salariés non qualifiés s'élevant à 1921.03 euros et de loin inférieur au salaire minimum pour personnes qualifiées s'élevant à 2305,23 euros. Ces dispositions concernent un nombre important de personnes.". Elle s'interroge sur la légalité d'une situation qui permet que bon nombre de contractuels de la Commission européenne perçoivent une rémunération inférieure au salaire social minimum luxembourgeois. Selon elle, il est condamnable moralement et juridiquement que la Commission ne respecte pas les prescriptions de la directive 96/71/CE sur les droits et conditions de travail des travailleurs détachés qui ont pour règle de base que les normes de l'État d'accueil doivent être d'application.
Vous trouverez ci-après, le texte intégral des deux questions écrites que la députée européenne Astrid Lulling a adressées à la Commission européenne:
QUESTION ECRITE 1: Rémunération des agents contractuels de la Commission au Luxembourg
Les chiffres qui sont à ma disposition démontrent que les institutions européennes pratiquent une politique de dumping salarial en matière de rémunération à Luxembourg.
À titre d'exemple, le salaire mensuel pour 40 heures de travail hebdomadaire d'un agent contractuel des grades initiaux GF1 (1847,76 euros) et GF2 (1919,18 euros) est inférieur au salaire social minimum luxembourgeois pour salariés non qualifiés s'élevant à 1921.03 euros et de loin inférieur au salaire minimum pour personnes qualifiées s'élevant à 2305,23 euros. Ces dispositions concernent un nombre important de personnes.
1) Dans ce contexte, j'aimerais savoir comment la Commission peut justifier le fait que bon nombre de ses contractuels touchent une rémunération inférieure au salaire social minimum luxembourgeois? Quelle est la légalité d'une telle situation?
2) N'est-il pas condamnable moralement et juridiquement que la Commission ne respecte pas les prescriptions de la directive 96/71/CE sur les droits et conditions de travail des travailleurs détachés, qui ont pour règle de base que les normes de l'État d'accueil doivent être d'application?
QUESTION ECRITE 2: Diminution de 10% du pouvoir d'achat du personnel des Institutions européennes affecté à Luxembourg
D'après les calculs d'Eurostat, une disparité du pouvoir d'achat est constatée pour le personnel des différentes Institutions européennes selon leur lieu d'affectation. Celle-ci a atteint 10% en 2013 pour le personnel affecté à Luxembourg.
Malgré le fait que le Statut de la fonction publique européenne a instauré des "coefficients correcteurs" qui sont encore appliqués pour le personnel employé en dehors de Bruxelles, ce coefficient correcteur n'est plus appliqué au personnel employé à Luxembourg.
Quelles sont les raisons pour lesquelles la Commission refuse d'appliquer au Luxembourg le "coefficient correcteur"? Est-ce que la Commission est prête à revoir sa position qui est contraire au principe d'égalité de traitement du personnel quel que soit son lieu d'affectation?
Dans cet ordre d'idées, la Commission est-elle consciente du fait que depuis la crise de 2008 la valeur du point indiciaire pour le calcul des traitements dans la fonction publique luxembourgeoise a été augmentée de 17% alors que les traitements des salariés des institutions européennes sont gelés depuis 2010 jusqu'en 2015?
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