l'avenir des régimes de sécurité sociale et de pension, leur financement et la tendance à l'individualisation:
"La Commission de l'emploi et des affaires sociales s'acharne à contester de plus en plus à la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres ses compétences en matière d'égalité hommes-femmes sur le lieu du travail.
C'est aussi qu'elle s'est accaparé notre initiative de faire un rapport sur les effets des discriminations salariales et autres des femmes sur leur pension de retraite ainsi que sur les tendances à l'individualisation des droits à la sécurité sociale des conjoints ou des partenaires. Elle en a fait un rapport fourre-tout sur l'avenir des régimes de sécurité sociale, qui aligne les platitudes archiconnues et qui n'oublie pas de dénoncer entre autres la privatisation dans le financement des soins de santé, la qualité des soins, le libre choix du médecin, tout en précisant que le remboursement des soins que les ressortissants n'auraient pas reçus dans leur pays ne devrait pas être opéré.
On est loin du traitement inégal des femmes en matière des retraites et des remèdes pratiques et pragmatiques sur lesquels la Commission des droits de la femme voulait cibler son rapport.
Comme j'ai pu faire au nom de la Commission des droits de la femme, en tant que Commission associée, un avis basé sur l'article 47 de notre règlement, je me suis efforcée, avec l'appui unanime des membres de la Commission femmes, à proposer des éléments correctifs concrets de sauvegarde ou de promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes dans le cadre des réformes des systèmes de pension. Ils sont au nombre de six, très précis, destinés entre autres à combler les lacunes dans l'affiliation des femmes résultant par exemple de la maternité et de leurs obligations familiales. Imaginez que la Commission de l'emploi les a expressément rejeté, et cela en flagrant délit des obligations de l'article 47. Comprend qui pourra! Ce n'est pas le dialogue, c'est la dictature. Et c'est aussi désagréable que regrettable.
Malheureusement la Commission de l'emploi est déjà en train de récidiver. Qu'elle prenne garde. Nous avons perdu une bataille, mais pas encore la guerre que nous sommes décidés à continuer pour la gagner en faveur de l'égalité de traitement et de chances des hommes et des femmes, aussi dans les domaines que la Commission de l'emploi considère comme sa chasse gardée. Errare humanum est, perseverare diabolicum."
Mittwoch, 19. November 2008
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