Astrid Lulling à Bruxelles lors du dialogue monétaire avec Jean-Claude Trichet, Président de la BCE:
"L'inflation vous préoccupe, nous aussi"
Lors du dialogue monétaire entre le Président de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet, et les membres de la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen qui s'est déroulé le 26 Mars à Bruxelles, Astrid Lulling a posé la question suivante à Jean-Claude Trichet:
"L'inflation vous préoccupe, nous aussi.
Je viens d'entendre ce matin à la télévision allemande que des politiciens influents des deux partis gouvernementaux à Berlin demandent d'appliquer à la fourniture d'énergie, notamment de gaz et d'électricité, un taux de TVA réduit de 7%.
D'ailleurs, pour une fois, la Commission européenne préconise aussi dans sa proposition de révision de la directive 2006/112/CE relative à la TVA, sur laquelle nous discutons ici en ce moment, l'application pratique d'une telle mesure, par exemple sur la livraison de gaz naturel, d'électricité et de chauffage urbain.
Est-ce que vous seriez disposé à appuyer ouvertement de telles propositions, suivant en cela votre bon exemple d'appeler ouvertement les partenaires sociaux à la modération en matière de salaires.
Ce serait un signal fort, surtout en présence des appels de plus en plus pressants de desserrement de la politique monétaire dont vous êtes la cible, alors que l'inflation devrait théoriquement vous pousser dans le sens contraire à un tel desserrement?"
Dans sa réponse à Astrid Lulling, Jean-Claude Trichet a promis qu'il allait étudier la proposition de la Commission plus en détail avant de se prononcer. Il a néanmoins fait remarquer qu'il surveillait l'évolution des taux de fiscalité indirecte en Europe de très près, notamment à cause de la contribution d'une hausse des taux d'accises et de TVA à l'inflation croissante.
Le Président de la BCE a aussi observé qu'une baisse des impôts indirects sur la livraison de gaz naturel et d'électricité atténuerait les effets néfastes des prix de l'énergie sur l'économie en Europe. M. Trichet s'est prononcé en faveur de mesures qui cibleraient plus directement la source des niveaux élevés des prix de l'énergie et les moyens d'adapter l'économie européenne à cette nouvelle donne. Il a aussi donné à considérer que des niveaux de prix plus bas ne devraient pas aller à l'encontre des incitations à économiser l'énergie.
Concernant la pression sur le desserrement de la politique monétaire, M. Trichet a maintenu sa position que d'après l'analyse de la conjoncture telle que la perçoit la BCE, le Conseil de Gouverneurs de Banques Centrales a décidé de laisser ses taux inchangés.
Mittwoch, 26. März 2008
Dienstag, 25. März 2008
Assurer la sécurité alimentaire de ses populations
Astrid Lulling à Ljubljana sur la Politique Agricole Commune: L'Europe a le droit d'assurer la sécurité alimentaire de ses populations.
Au cours des discussions à la réunion de l'Assemblée Parlementaire paritaire ACP-UE (Afrique, Caribe, Pacifique) qui eut lieu du 15 au 20 mars en Slovénie, il y avait à nouveau de nombreuses tentatives de rendre responsable la Politique Agricole Commune de tous les maux dont souffrent les pays ACP, notamment en Afrique.
La députée européenne luxembourgeoise Astrid Lulling, vice-présidente de cette assemblée a fait à Ljubljana à ce sujet la déclaration suivante:
"Je n'ai pas pu voter pour le rapport sur les questions de sécurité alimentaire dans les pays ACP et sur le rôle de coopération ACP-UE parce qu'on veut encore faire croire que des subventions européennes à l'exportation de ses produits agricoles vers les pays ACP sont responsables de tous les maux dans ces pays.
Les auteurs de ces prétentions sont en retard des récentes réformes de la PAC. D'ailleurs, depuis 2006 il n'y a plus de restitutions sur le lait en poudre, en 2007 les restitutions sur le beurre ont été portées à 0 et la fin définitive des restitutions à l'exportation est prévue pour 2012.
Les comparaisons primitives et non objectives que le co-président ACP a faites dans son discours d'ouverture doivent aussi être dénoncées. Prétendre que l'UE dépense 16 fois plus d'argent par vache que les pays en développement dépensent par tête d'habitant pour l'éducation et 90 fois plus que les pays les moins développés dépensent par tête d'habitant pour l'éducation, est un calcul qui ne tient pas debout. On aurait dû nous faire aussi une comparaison sur les dépenses pour les armes par tête d'habitant de ces pays en développement ou les moins développés. Nous ne sommes pas responsables pour les priorités des dépenses de ces Etats souverains.
En plus il faudrait que nos collègues ACP comprennent une fois pour toutes qu'en Europe nous avons parfaitement le droit d'assurer le maintien de l'agriculture dans toutes nos régions et cela pour des raisons environnementales mais aussi parce que nous devrons agrandir la sécurité alimentaire et l'approvisionnement de nos populations avec des produits de qualité.
Tout cela est parfaitement compatible avec les règles de l'OMC et les objectifs de notre association. Qu'on se le dise enfin!"
Au cours des discussions à la réunion de l'Assemblée Parlementaire paritaire ACP-UE (Afrique, Caribe, Pacifique) qui eut lieu du 15 au 20 mars en Slovénie, il y avait à nouveau de nombreuses tentatives de rendre responsable la Politique Agricole Commune de tous les maux dont souffrent les pays ACP, notamment en Afrique.
La députée européenne luxembourgeoise Astrid Lulling, vice-présidente de cette assemblée a fait à Ljubljana à ce sujet la déclaration suivante:
"Je n'ai pas pu voter pour le rapport sur les questions de sécurité alimentaire dans les pays ACP et sur le rôle de coopération ACP-UE parce qu'on veut encore faire croire que des subventions européennes à l'exportation de ses produits agricoles vers les pays ACP sont responsables de tous les maux dans ces pays.
Les auteurs de ces prétentions sont en retard des récentes réformes de la PAC. D'ailleurs, depuis 2006 il n'y a plus de restitutions sur le lait en poudre, en 2007 les restitutions sur le beurre ont été portées à 0 et la fin définitive des restitutions à l'exportation est prévue pour 2012.
Les comparaisons primitives et non objectives que le co-président ACP a faites dans son discours d'ouverture doivent aussi être dénoncées. Prétendre que l'UE dépense 16 fois plus d'argent par vache que les pays en développement dépensent par tête d'habitant pour l'éducation et 90 fois plus que les pays les moins développés dépensent par tête d'habitant pour l'éducation, est un calcul qui ne tient pas debout. On aurait dû nous faire aussi une comparaison sur les dépenses pour les armes par tête d'habitant de ces pays en développement ou les moins développés. Nous ne sommes pas responsables pour les priorités des dépenses de ces Etats souverains.
En plus il faudrait que nos collègues ACP comprennent une fois pour toutes qu'en Europe nous avons parfaitement le droit d'assurer le maintien de l'agriculture dans toutes nos régions et cela pour des raisons environnementales mais aussi parce que nous devrons agrandir la sécurité alimentaire et l'approvisionnement de nos populations avec des produits de qualité.
Tout cela est parfaitement compatible avec les règles de l'OMC et les objectifs de notre association. Qu'on se le dise enfin!"
Mittwoch, 19. März 2008
Die Luxemburger Studenten in Straβburg (ALUS) zu Gast bei Astrid Lulling im Europäischen Parlament
Kürzlich organisierte die Europaabgeordnete Astrid Lulling einen Informationsbesuch für den Studentenverein ALUS (Association des Luxembourgeois aux universités de Strasbourg) im Europäischen Parlament in Straβburg.
Nach der Begrüßung durch Astrid Lulling und ihre Mitarbeiter Christian Lamesch und Christophe Hansen, beide ehemalige Vorstandsmitglieder der ALUS, informierte die luxemburgische Europaabgeordnete die Teilnehmer über ihre konkrete Arbeit im Europaparlament, insbesondere im Wirtschafts- und Währungsausschuss, indem sich Astrid Lulling zurzeit gegen die übertriebene Erhöhung der Akzisen auf Diesel und Benzin einsetzt.
Sie wies die Studenten auch auf die Beschäftigungsmöglichkeiten in den europäischen Institutionen hin. Im Europaparlament gäbe es nicht mehr einen einzigen Luxemburger Beamten im höheren Dienst. Auch bei der Europäischen Kommission und im Ministerrat wäre die Lage ähnlich desolat.
Vor dem Mittagessen im Abgeordnetenrestaurant, hatten die Studenten noch Gelegenheit die Tribune des Plenarsaales zu besuchen, von wo aus Sie die Abstimmungen verfolgen konnten.
Kürzlich organisierte die Europaabgeordnete Astrid Lulling einen Informationsbesuch für den Studentenverein ALUS (Association des Luxembourgeois aux universités de Strasbourg) im Europäischen Parlament in Straβburg.
Nach der Begrüßung durch Astrid Lulling und ihre Mitarbeiter Christian Lamesch und Christophe Hansen, beide ehemalige Vorstandsmitglieder der ALUS, informierte die luxemburgische Europaabgeordnete die Teilnehmer über ihre konkrete Arbeit im Europaparlament, insbesondere im Wirtschafts- und Währungsausschuss, indem sich Astrid Lulling zurzeit gegen die übertriebene Erhöhung der Akzisen auf Diesel und Benzin einsetzt.
Sie wies die Studenten auch auf die Beschäftigungsmöglichkeiten in den europäischen Institutionen hin. Im Europaparlament gäbe es nicht mehr einen einzigen Luxemburger Beamten im höheren Dienst. Auch bei der Europäischen Kommission und im Ministerrat wäre die Lage ähnlich desolat.
Vor dem Mittagessen im Abgeordnetenrestaurant, hatten die Studenten noch Gelegenheit die Tribune des Plenarsaales zu besuchen, von wo aus Sie die Abstimmungen verfolgen konnten.
Dienstag, 18. März 2008
Une sécurité sociale indépendante des conjoints aidants
Astrid Lulling au Parlement européen à : " Il faut un statut cadre européen pour une sécurité sociale indépendante des conjoints aidants."
Le Parlement européen s'est exprimé en session plénière à Strasbourg pour de meilleures conditions de vie des femmes dans les zones rurales. Les femmes veulent et peuvent aujourd'hui combiner famille et profession. Mais pour ce faire, il faut des infrastructures performantes, surtout dans les zones rurales. Le devoir des institutions politiques et de la société est de mettre à disposition cet encadrement général aux femmes dans les zones rurales pour leur permettre de concilier les obligations familiales et professionnelles.
La vie dans les zones rurales offre en même temps des chances et des risques. Statistiquement, plus les femmes sont éduquées, plus elles ont tendance à quitter les zones rurales et les villages et plus on retrouve des villages désertés avec une population sur âgée. La décision individuelle des femmes a donc bien une dimension démographique.
Selon des estimations de la Commission européenne, on est confronté à une perte considérable de valeur ajoutée brute qui peut atteindre 45 % dans les zones rurales qui offre des emplois à 53% de la population active. Les zones rurales ont donc également une dimension économique qui ne peut pas être prise en considération par la Politique Agricole Commune. Il convient donc essentiellement de remédier aux déficits qui persistent surtout pour les petites et moyennes entreprises.
La député européenne pour le Luxembourg Astrid Lulling a fait la déclaration suivante après le vote en plénière le 12 mars à Strasbourg:
"Je voudrais féliciter Mme Klass pour son rapport sur la situation des femmes dans les zones rurales.
Ayant été l'auteur d'un rapport adopté dans les années 90 concernant le statut des conjoints aidants, notamment dans l'artisanat, le commerce et l'agriculture je voudrais déplorer avec Mme Klass que la Commission européenne n'a pas donné suite à ce rapport, rappelé par une résolution de 2003, dans laquelle nous demandons une révision radicale de la directive de 1986 concernant l'égalité de traitement entre hommes et femmes exerçant une activité indépendante, y compris une activité agricole. Ces millions de travailleurs invisibles dans les entreprises familiales que sont les conjoints aidants sont en majorité des femmes.
Nous avons préconisé il y a dix ans déjà un statut cadre européen pour assurer entre autres des droits sociaux et des droits de retraite indépendants pour les conjoints aidants dans les PME et les exploitations agricoles. L'inactivité de la Commission suite aux nombreuses demandes de ce Parlement dans ce domaine est inacceptable. Voilà pourquoi j'espère qu'elle prendra enfin au sérieux notre demande de présenter des propositions adéquates pour remédier à ce problème persistant."
Le Parlement européen s'est exprimé en session plénière à Strasbourg pour de meilleures conditions de vie des femmes dans les zones rurales. Les femmes veulent et peuvent aujourd'hui combiner famille et profession. Mais pour ce faire, il faut des infrastructures performantes, surtout dans les zones rurales. Le devoir des institutions politiques et de la société est de mettre à disposition cet encadrement général aux femmes dans les zones rurales pour leur permettre de concilier les obligations familiales et professionnelles.
La vie dans les zones rurales offre en même temps des chances et des risques. Statistiquement, plus les femmes sont éduquées, plus elles ont tendance à quitter les zones rurales et les villages et plus on retrouve des villages désertés avec une population sur âgée. La décision individuelle des femmes a donc bien une dimension démographique.
Selon des estimations de la Commission européenne, on est confronté à une perte considérable de valeur ajoutée brute qui peut atteindre 45 % dans les zones rurales qui offre des emplois à 53% de la population active. Les zones rurales ont donc également une dimension économique qui ne peut pas être prise en considération par la Politique Agricole Commune. Il convient donc essentiellement de remédier aux déficits qui persistent surtout pour les petites et moyennes entreprises.
La député européenne pour le Luxembourg Astrid Lulling a fait la déclaration suivante après le vote en plénière le 12 mars à Strasbourg:
"Je voudrais féliciter Mme Klass pour son rapport sur la situation des femmes dans les zones rurales.
Ayant été l'auteur d'un rapport adopté dans les années 90 concernant le statut des conjoints aidants, notamment dans l'artisanat, le commerce et l'agriculture je voudrais déplorer avec Mme Klass que la Commission européenne n'a pas donné suite à ce rapport, rappelé par une résolution de 2003, dans laquelle nous demandons une révision radicale de la directive de 1986 concernant l'égalité de traitement entre hommes et femmes exerçant une activité indépendante, y compris une activité agricole. Ces millions de travailleurs invisibles dans les entreprises familiales que sont les conjoints aidants sont en majorité des femmes.
Nous avons préconisé il y a dix ans déjà un statut cadre européen pour assurer entre autres des droits sociaux et des droits de retraite indépendants pour les conjoints aidants dans les PME et les exploitations agricoles. L'inactivité de la Commission suite aux nombreuses demandes de ce Parlement dans ce domaine est inacceptable. Voilà pourquoi j'espère qu'elle prendra enfin au sérieux notre demande de présenter des propositions adéquates pour remédier à ce problème persistant."
Montag, 17. März 2008
Fédération Nationale des Femmes Luxembourgeoises
A la presse écrite, parlée et télévisée
Madame / Monsieur le Rédacteur en chef,
Nous avons l'honneur de vous informer que l'assemblée générale de la Fédération Nationale des Femmes Luxembourgeoises, affiliée au Conseil International des Femmes, au Conseil International des Femmes, au Centre Européen du Conseil International des Femmes et au Lobby Européen des Femmes, aura lieu:
Vendredi, le 28 Mars 2008
au Restaurant "Le Lavandin"
à Luxembourg-Kirchberg
Veuillez trouver ci-joint l'ordre du jour de l'assemblée générale. Elle sera suivie d'un dîner-débat, sur invitation de Monsieur Ernest Moutschen, représentant de la Commission européenne à Luxembourg, sur le thème:
"Quelles différences entre le Traité constitutionnel, ratifié par le Grand-Duché de Luxembourg, et le Traité de Lisbonne?"
Nous vous prions de bien vouloir déléguer un journaliste et un photographe respectivement cameraman à l'assemblée générale et au dîner-débat et de bien vouloir annoncer cette assemblée en temps utile.
Avec nos remerciements et nos meilleures salutations,
Astrid Lulling
Présidente
Milly Thill Marie-Josée Bivort Kitty Deville et Mado Wictor
Secrétaire Trésorière Vice-présidentes
Madame / Monsieur le Rédacteur en chef,
Nous avons l'honneur de vous informer que l'assemblée générale de la Fédération Nationale des Femmes Luxembourgeoises, affiliée au Conseil International des Femmes, au Conseil International des Femmes, au Centre Européen du Conseil International des Femmes et au Lobby Européen des Femmes, aura lieu:
Vendredi, le 28 Mars 2008
au Restaurant "Le Lavandin"
à Luxembourg-Kirchberg
Veuillez trouver ci-joint l'ordre du jour de l'assemblée générale. Elle sera suivie d'un dîner-débat, sur invitation de Monsieur Ernest Moutschen, représentant de la Commission européenne à Luxembourg, sur le thème:
"Quelles différences entre le Traité constitutionnel, ratifié par le Grand-Duché de Luxembourg, et le Traité de Lisbonne?"
Nous vous prions de bien vouloir déléguer un journaliste et un photographe respectivement cameraman à l'assemblée générale et au dîner-débat et de bien vouloir annoncer cette assemblée en temps utile.
Avec nos remerciements et nos meilleures salutations,
Astrid Lulling
Présidente
Milly Thill Marie-Josée Bivort Kitty Deville et Mado Wictor
Secrétaire Trésorière Vice-présidentes
Donnerstag, 13. März 2008
Débat sur les accises dans l'Union Européenne
12.03.2008
Astrid Lulling au Parlement européen:
"Le compromis trouvé au Parlement européen apporte une valeur ajoutée importante au débat sur les accises dans l'Union Européenne"
En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a adopté un rapport de la Commission des Affaires Economiques et Monétaires portant sur une proposition de la Commission qui vise à augmenter les taux minimaux d'accise sur l'essence sans plomb et le Diesel.
La députée européenne Astrid Lulling a décidé de se rallier au compromis négocié par les principaux groupes politiques qui, selon elle, améliore la proposition de la Commission qu'elle jugeait inacceptable. De même, le Parlement Européen propose dans ce compromis l'introduction de taux maximaux d'accises et apporte, selon Astrid Lulling, un nouvel élément au débat sur les accises dans l'Union Européenne.
Lors du débat en plénière, Astrid Lulling a prononcé le discours suivant:
"Le rapport de notre collègue libéral Olle Schmidt nous voit confrontés à une nouvelle proposition d'augmentation d'impôts indirects injustifiée par un Commissaire qui semble avoir perdu toute notion des réalités économiques.
M. Kovacs nous a proposé d'augmenter considérablement les taux minimaux sur l'essence sans plomb et le Diesel. Dans une situation d'inflation record et de ralentissement économique comme nous la vivons ces temps-ci, je constate que le moment pour une augmentation de taux d'accises est particulièrement mal choisi.
Personnellement je dois dire que j'aurai voulu purement et simplement rejeter cette proposition mal-inspirée, mais les situations majoritaires dans ce Parlement ne m'ont pas permis d'arriver à cette fin.
Je me rallie pour cela au compromis qui a été trouvé par les principaux groupes politiques de ce Parlement, et cela parce que j'estime qu'il constitue une certaine limitation des dégâts. L'augmentation progressive des taux minimaux pour le Diesel à 359 Euros pour 1000 litres jusqu'en 2015 et le gel des taux minimaux sur l'essence sans plomb du même montant, comme proposés dans le compromis, sont nettement en-dessous des niveaux proposés par la Commission, qui exigeait des taux de 380 Euros à la fois pour le Diesel et l'essence sans plomb pour 2014.
Le rapporteur, dans son projet de rapport, était même allé au-delà de cette proposition et voulait des taux minimaux de 400 euros. Permettez-moi de saluer par ce biais le sens de compromis du rapporteur qui a revu ses taux à la baisse lors des discussions sur son rapport en commission des affaires économiques et monétaires.
Le vrai point fort du rapport se trouve à mon avis dans l'amendement 19. En effet, dans cet amendement nous faisons appel aux Etats membres qui à ce jour pratiquent des taux exorbitants, à savoir d'au-delà 400 euros pour 1000 litres de Diesel et de 500 euros pour 1000 litres d'essence sans plomb, de ne plus les augmenter jusqu'en 2015. De ce fait nous introduisons par cette proposition des taux maximaux, ce que la Commission n'a pas osé proposer jusqu'à présent.
Le seul moyen d'arriver à une harmonisation des taux d'accises en Europe est par l'introduction à la fois de taux minimaux et de taux maximaux. Il ne sert strictement à rien de continuellement augmenter les taux minimaux sans pour autant freiner l'ardeur des Etats membres qui se trouvent à des niveaux très élevés et qui ne cessent de les renchérir et d'exercer une pression politique sur leurs voisins par un discours de concurrence déloyale et de lutte contre le "tourisme à la pompe".
Je ne peux que condamner cette façon d'argumenter pour une hausse incontrôlée de la fiscalité indirecte en Europe qui réduirait à néant les libertés fondamentales de circulation dans le marché intérieur.
En adoptant ce compromis, le Parlement européen apportera une valeur ajoutée non-négligeable au débat sur la fiscalité indirecte dans l'UE et donnera du fil à retordre au Conseil qui devra trouver un accord unanime à cette proposition."
Astrid Lulling au Parlement européen:
"Le compromis trouvé au Parlement européen apporte une valeur ajoutée importante au débat sur les accises dans l'Union Européenne"
En session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a adopté un rapport de la Commission des Affaires Economiques et Monétaires portant sur une proposition de la Commission qui vise à augmenter les taux minimaux d'accise sur l'essence sans plomb et le Diesel.
La députée européenne Astrid Lulling a décidé de se rallier au compromis négocié par les principaux groupes politiques qui, selon elle, améliore la proposition de la Commission qu'elle jugeait inacceptable. De même, le Parlement Européen propose dans ce compromis l'introduction de taux maximaux d'accises et apporte, selon Astrid Lulling, un nouvel élément au débat sur les accises dans l'Union Européenne.
Lors du débat en plénière, Astrid Lulling a prononcé le discours suivant:
"Le rapport de notre collègue libéral Olle Schmidt nous voit confrontés à une nouvelle proposition d'augmentation d'impôts indirects injustifiée par un Commissaire qui semble avoir perdu toute notion des réalités économiques.
M. Kovacs nous a proposé d'augmenter considérablement les taux minimaux sur l'essence sans plomb et le Diesel. Dans une situation d'inflation record et de ralentissement économique comme nous la vivons ces temps-ci, je constate que le moment pour une augmentation de taux d'accises est particulièrement mal choisi.
Personnellement je dois dire que j'aurai voulu purement et simplement rejeter cette proposition mal-inspirée, mais les situations majoritaires dans ce Parlement ne m'ont pas permis d'arriver à cette fin.
Je me rallie pour cela au compromis qui a été trouvé par les principaux groupes politiques de ce Parlement, et cela parce que j'estime qu'il constitue une certaine limitation des dégâts. L'augmentation progressive des taux minimaux pour le Diesel à 359 Euros pour 1000 litres jusqu'en 2015 et le gel des taux minimaux sur l'essence sans plomb du même montant, comme proposés dans le compromis, sont nettement en-dessous des niveaux proposés par la Commission, qui exigeait des taux de 380 Euros à la fois pour le Diesel et l'essence sans plomb pour 2014.
Le rapporteur, dans son projet de rapport, était même allé au-delà de cette proposition et voulait des taux minimaux de 400 euros. Permettez-moi de saluer par ce biais le sens de compromis du rapporteur qui a revu ses taux à la baisse lors des discussions sur son rapport en commission des affaires économiques et monétaires.
Le vrai point fort du rapport se trouve à mon avis dans l'amendement 19. En effet, dans cet amendement nous faisons appel aux Etats membres qui à ce jour pratiquent des taux exorbitants, à savoir d'au-delà 400 euros pour 1000 litres de Diesel et de 500 euros pour 1000 litres d'essence sans plomb, de ne plus les augmenter jusqu'en 2015. De ce fait nous introduisons par cette proposition des taux maximaux, ce que la Commission n'a pas osé proposer jusqu'à présent.
Le seul moyen d'arriver à une harmonisation des taux d'accises en Europe est par l'introduction à la fois de taux minimaux et de taux maximaux. Il ne sert strictement à rien de continuellement augmenter les taux minimaux sans pour autant freiner l'ardeur des Etats membres qui se trouvent à des niveaux très élevés et qui ne cessent de les renchérir et d'exercer une pression politique sur leurs voisins par un discours de concurrence déloyale et de lutte contre le "tourisme à la pompe".
Je ne peux que condamner cette façon d'argumenter pour une hausse incontrôlée de la fiscalité indirecte en Europe qui réduirait à néant les libertés fondamentales de circulation dans le marché intérieur.
En adoptant ce compromis, le Parlement européen apportera une valeur ajoutée non-négligeable au débat sur la fiscalité indirecte dans l'UE et donnera du fil à retordre au Conseil qui devra trouver un accord unanime à cette proposition."
Dienstag, 11. März 2008
Über die Milchquoten scheiden sich die Geister!
Straβburg, den 11. März 2008
Astrid Lulling zu den Vorschlägen der Kommission zur Anhebung der Milchquoten: Über die Milchquoten scheiden sich die Geister!
Der Markt im Milchsektor kennt derzeit eine positive Entwicklung, doch muss auch gleichzeitig berücksichtigt werden dass immerhin 18 der 27 Mitgliedsstaaten ihre nationalen Quoten im Milchjahr 2006/2007 nicht ausschöpften.
Der Agrarauschuss der Europäischen Parlaments hat die von der Kommission vorgeschlagene, allgemeine und jährliche Anhebung der Milchquoten bis zum Jahr 2015 (Ende des jetzigen Quotensystems) einstimmig abgelehnt. Stattdessen schlägt er eine einmalige 2 prozentige Erhöhung der Milchquoten für das Produktionsjahr 2008/2009 vor. Es soll dem jeweiligen Mitgliedsstaat allerdings überlassen sein, davon Gebrauch zu machen oder nicht. Außerdem soll eine europaweite Saldierung (Verteilungsmechanismus) der Milchquoten vorgenommen werden. Die lästige Superabgabe würde somit nur fällig, wenn europaweit über die Quoten hinaus produziert wird.
Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat in der Debatte im Plenum in Straβburg folgende Erklärung ausgeführt:
"Über die Milchquoten scheiden sich die Geister.
Das hat sich auch in unserem Agrarausschuss gezeigt, der sich allerdings einstimmig zu einem Kompromiss durchgerungen hat.
Wenn das Europäische Parlament damit ein Signal in Richtung Kommission und Ministerrat senden will, so ist aber auch gewusst, dass die Bauern und ihre Vertreter nach wie vor gespalten sind.
Die einen können sich durchaus mit einer Erhöhung der Quoten um 2 oder mehr Prozent und somit mit einer sanften Landung bis zur totalen Abschaffung der Quoten 2015 anfreunden. Diese wollen die Wachstumschancen durch eine bessere Ausschöpfung ihres Produktionspotenzials nutzen, weil die Absatzmöglichkeiten in der EU und auf dem Weltmarkt infolge der stetig wachsenden Nachfrage greifbar sind.
Die anderen befürchten einen Einbruch der erst kürzlich angemesseneren Produzentenpreise, wenn größere Mengen Milch produziert würden.
Auch über die vom Agrarausschuss vorgeschlagene europäische Saldierung scheiden sich die Geister. Bedeutet das nicht schon jetzt, bei einer Unterlieferung von 3 Millionen Tonnen EU weit, den Ausstieg aus dem nationalen Milchquotensystem? Wäre das Ziel nicht auch durch eine Verringerung der Superabgabe und eine Erhöhung der Fettquoten zu erreichen?
Wer hat als Milchbauer den Mut zum Poker in den Ländern, wo, wie in Luxemburg, die Superabgabe für 2006/2007 schon wieder durch Überschreitung der Quoten fällig wurde?
Weil für das Milchjahr 2008/2009 eine freiwillige Erhöhung der Milchquoten um 2% Teil des Kompromisses ist, kann ich ihn mittragen.
Mir gefällt an unserem Bericht besonders die Aufforderung, ein Milchfonds-Restrukturierungsprogramm einzurichten. Ich finde es auch äußerst wichtig, dass kurzfristig eine Analyse der wirtschaftlichen, sozialen und ökologischen Auswirkungen der Anhebung der Milchquoten sowie ein Bericht über das Verbraucherverhalten gefordert wird, wobei ausdrücklich verlangt wird, die besonderen Gegebenheiten der Milchproduktion in benachteiligten Regionen mit schwierigen Produktionsbedingungen zu berücksichtigen.
Das für den Milchsektor vorgesehene Geld muss diesem erhalten bleiben. Es muss auch klargestellt werden, das an den höheren Preisen für Lebensmittel die endlich angemesseneren Produzentenpreise nur geringfügig Schuld sind. Da segnen sich wieder Zwischenhändler und dominierende Lebensmittelketten".
Astrid Lulling zu den Vorschlägen der Kommission zur Anhebung der Milchquoten: Über die Milchquoten scheiden sich die Geister!
Der Markt im Milchsektor kennt derzeit eine positive Entwicklung, doch muss auch gleichzeitig berücksichtigt werden dass immerhin 18 der 27 Mitgliedsstaaten ihre nationalen Quoten im Milchjahr 2006/2007 nicht ausschöpften.
Der Agrarauschuss der Europäischen Parlaments hat die von der Kommission vorgeschlagene, allgemeine und jährliche Anhebung der Milchquoten bis zum Jahr 2015 (Ende des jetzigen Quotensystems) einstimmig abgelehnt. Stattdessen schlägt er eine einmalige 2 prozentige Erhöhung der Milchquoten für das Produktionsjahr 2008/2009 vor. Es soll dem jeweiligen Mitgliedsstaat allerdings überlassen sein, davon Gebrauch zu machen oder nicht. Außerdem soll eine europaweite Saldierung (Verteilungsmechanismus) der Milchquoten vorgenommen werden. Die lästige Superabgabe würde somit nur fällig, wenn europaweit über die Quoten hinaus produziert wird.
Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat in der Debatte im Plenum in Straβburg folgende Erklärung ausgeführt:
"Über die Milchquoten scheiden sich die Geister.
Das hat sich auch in unserem Agrarausschuss gezeigt, der sich allerdings einstimmig zu einem Kompromiss durchgerungen hat.
Wenn das Europäische Parlament damit ein Signal in Richtung Kommission und Ministerrat senden will, so ist aber auch gewusst, dass die Bauern und ihre Vertreter nach wie vor gespalten sind.
Die einen können sich durchaus mit einer Erhöhung der Quoten um 2 oder mehr Prozent und somit mit einer sanften Landung bis zur totalen Abschaffung der Quoten 2015 anfreunden. Diese wollen die Wachstumschancen durch eine bessere Ausschöpfung ihres Produktionspotenzials nutzen, weil die Absatzmöglichkeiten in der EU und auf dem Weltmarkt infolge der stetig wachsenden Nachfrage greifbar sind.
Die anderen befürchten einen Einbruch der erst kürzlich angemesseneren Produzentenpreise, wenn größere Mengen Milch produziert würden.
Auch über die vom Agrarausschuss vorgeschlagene europäische Saldierung scheiden sich die Geister. Bedeutet das nicht schon jetzt, bei einer Unterlieferung von 3 Millionen Tonnen EU weit, den Ausstieg aus dem nationalen Milchquotensystem? Wäre das Ziel nicht auch durch eine Verringerung der Superabgabe und eine Erhöhung der Fettquoten zu erreichen?
Wer hat als Milchbauer den Mut zum Poker in den Ländern, wo, wie in Luxemburg, die Superabgabe für 2006/2007 schon wieder durch Überschreitung der Quoten fällig wurde?
Weil für das Milchjahr 2008/2009 eine freiwillige Erhöhung der Milchquoten um 2% Teil des Kompromisses ist, kann ich ihn mittragen.
Mir gefällt an unserem Bericht besonders die Aufforderung, ein Milchfonds-Restrukturierungsprogramm einzurichten. Ich finde es auch äußerst wichtig, dass kurzfristig eine Analyse der wirtschaftlichen, sozialen und ökologischen Auswirkungen der Anhebung der Milchquoten sowie ein Bericht über das Verbraucherverhalten gefordert wird, wobei ausdrücklich verlangt wird, die besonderen Gegebenheiten der Milchproduktion in benachteiligten Regionen mit schwierigen Produktionsbedingungen zu berücksichtigen.
Das für den Milchsektor vorgesehene Geld muss diesem erhalten bleiben. Es muss auch klargestellt werden, das an den höheren Preisen für Lebensmittel die endlich angemesseneren Produzentenpreise nur geringfügig Schuld sind. Da segnen sich wieder Zwischenhändler und dominierende Lebensmittelketten".
zum Gesundheitscheck der Gemeinsamen Agrarpolitk
Straβburg, den 11. März 2008
Astrid Lulling zum Gesundheitscheck der Gemeinsamen Agrarpolitk: Trotz Anpassungsbedarf brauchen unsere Landwirte weiterhin Planungssicherheit!
Die Gemeinsame Agrarpolitik regelt europaweit die Produktion von 14.4 Millionen Landwirten und verfügt über einen Etat von rund 50 Milliarden Euro pro Jahr.
Ziel des so genannten Gesundheitschecks (Health Check) der Gemeinsamen Agrarpolitik ist nicht die völlige Abschaffung des derzeitigen Systems, sondern ein Anpassung an die jüngsten Entwicklungen in diesem Sektor.
Subventionen, die nicht mehr benötigt werden, zum Beispiel zur Unterstützung von Biokraftstoffen, sollten abgeschafft werden und die dadurch freigewordenen Finanzmittel in die ländliche Entwicklung umgelenkt werden. Die Entkopplung der Direktzahlungen von den "historischen" Referenzmengen soll weiterhin beibehalten werden.
Die EU-Kommission hatte vorgeschlagen, die Direktzahlungen bis 2013 schrittweise abzuschaffen. Das europäische Parlament hingegen schlägt eine progressive Modulation vor, welche den Mitgliedstaaten größere Flexibilität bei den Direktzahlungen für den Agrarsektor verschaffen würde.
Die Kommission ist aufgefordert, vor 2010, eine Strategie auszuarbeiten um die tierische Erzeugung in der EU dauerhaft zu sichern. Außerdem sollen von den Mitgliedsstaaten kofinanzierte Risikovorsorgesysteme, die bis zu 12 Prozent der Direktzahlungen eines Mitgliedstaates betragen können, und die für Wein, Obst und Gemüse bereits existieren, auch in anderen Produktionsbereichen eingeführt werden.
Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat Straβburg zu dem Bericht des Landwirtschaftsausschusses folgende Erklärung im Plenum abgegeben:
"Denjenigen, welche die Gemeinsame Agrarpolitik am liebsten abschaffen und das Geld anderwärts ausgeben oder sogar zu Gunsten der Mitgliedstaaten einsparen möchten, wünsche ich nicht , dass sie es einmal mit Versorgungsengpässen zu tun bekämen, das heißt dass qualitativ hochwertige Lebensmittel in Europa knapp und sehr teuer würden.
Deshalb müssen sie heute begreifen lernen, dass wir in der EU eine wettbewerbsfähige, nachhaltige, multifunktionale und flächendeckende Landwirtschaft erhalten müssen, um Nahrungsmittelsicherheit und europäische Qualitätsproduktion, die auch international wettbewerbsfähig ist, zu gewährleisten.
Wir brauchen nach wie vor die GAP, und sie muss der Landwirtschaft Verlässlichkeit, Planungssicherheit und Zukunftsstabilität sichern.
Ich war auch mit Schuld an einigen der 636 Änderungsanträgen zu diesem Bericht.
Was wir als Kompromiss heute abstimmen, ist eine anerkennungswerte Arbeit unseres Berichterstatters Lutz Goepel. Dieser Kompromiss kann aber auch mich nicht voll befriedigen, insbesondere weil die vorgeschlagene Modulation schon über 10.000 Euro, auch wenn es nur 1% sein soll, für die Bauern in meinem Land schwer zumutbar ist. Dass diese Mittel in die jeweilige Region, in der sie anfallen, zurück fließen sollen, ist kein großer Trost für den einzelnen Bauern. Stellen sie sich einmal vor, wir würden Arbeitnehmer Lohnkürzungen zumuten, zum Beispiel im Öffentlichen Dienst.
Positiv zu bewerten sind die Vorschläge betreffend Basissicherheitsnetz und Krisensicherungssystem.
Klar muss auch sei,n dass Artikel 69 kein Allheilmittel ist, auch wenn eine größere Einbindung dieser Möglichkeiten zur Finanzierung von Maßnahmen, zum Beispiel für Junglandwirte, Aufforstung, Frühernten vertretbar ist.
Es ist traurig, jetzt schon zu wissen, dass die Kommission bei der Ausarbeitung ihrer legislativ Vorschläge, die sie am 20. Mai vorlegen will, nicht daran denkt, unsere Meinung zu berücksichtigen. Sie scheint auf ihren zum Health-Check vorgeschlagenen, unzumutbaren Rezepten beharren zu wollen.
Auch wenn es für uns noch keine Mitentscheidung in der Agarpolitik gibt, möchte ich doch heute schon vor soviel Starrsinn warnen.
Unsere Vorschläge sind vernünftiger. Vor 2013 Milliarden zu Lasten der Landwirte einsparen und weitere Milliarden in die ländliche Entwicklung umzuschichten, was die auf dem Lande lebende Bevölkerung mehr interessiert als die Bauern, ist unzumutbar. Das sollten die EU Kommission und die Schreibtischtäter in der DG Landwirtschaft besser begreifen".
Astrid Lulling zum Gesundheitscheck der Gemeinsamen Agrarpolitk: Trotz Anpassungsbedarf brauchen unsere Landwirte weiterhin Planungssicherheit!
Die Gemeinsame Agrarpolitik regelt europaweit die Produktion von 14.4 Millionen Landwirten und verfügt über einen Etat von rund 50 Milliarden Euro pro Jahr.
Ziel des so genannten Gesundheitschecks (Health Check) der Gemeinsamen Agrarpolitik ist nicht die völlige Abschaffung des derzeitigen Systems, sondern ein Anpassung an die jüngsten Entwicklungen in diesem Sektor.
Subventionen, die nicht mehr benötigt werden, zum Beispiel zur Unterstützung von Biokraftstoffen, sollten abgeschafft werden und die dadurch freigewordenen Finanzmittel in die ländliche Entwicklung umgelenkt werden. Die Entkopplung der Direktzahlungen von den "historischen" Referenzmengen soll weiterhin beibehalten werden.
Die EU-Kommission hatte vorgeschlagen, die Direktzahlungen bis 2013 schrittweise abzuschaffen. Das europäische Parlament hingegen schlägt eine progressive Modulation vor, welche den Mitgliedstaaten größere Flexibilität bei den Direktzahlungen für den Agrarsektor verschaffen würde.
Die Kommission ist aufgefordert, vor 2010, eine Strategie auszuarbeiten um die tierische Erzeugung in der EU dauerhaft zu sichern. Außerdem sollen von den Mitgliedsstaaten kofinanzierte Risikovorsorgesysteme, die bis zu 12 Prozent der Direktzahlungen eines Mitgliedstaates betragen können, und die für Wein, Obst und Gemüse bereits existieren, auch in anderen Produktionsbereichen eingeführt werden.
Die Luxemburger Europaabgeordnete Astrid Lulling hat Straβburg zu dem Bericht des Landwirtschaftsausschusses folgende Erklärung im Plenum abgegeben:
"Denjenigen, welche die Gemeinsame Agrarpolitik am liebsten abschaffen und das Geld anderwärts ausgeben oder sogar zu Gunsten der Mitgliedstaaten einsparen möchten, wünsche ich nicht , dass sie es einmal mit Versorgungsengpässen zu tun bekämen, das heißt dass qualitativ hochwertige Lebensmittel in Europa knapp und sehr teuer würden.
Deshalb müssen sie heute begreifen lernen, dass wir in der EU eine wettbewerbsfähige, nachhaltige, multifunktionale und flächendeckende Landwirtschaft erhalten müssen, um Nahrungsmittelsicherheit und europäische Qualitätsproduktion, die auch international wettbewerbsfähig ist, zu gewährleisten.
Wir brauchen nach wie vor die GAP, und sie muss der Landwirtschaft Verlässlichkeit, Planungssicherheit und Zukunftsstabilität sichern.
Ich war auch mit Schuld an einigen der 636 Änderungsanträgen zu diesem Bericht.
Was wir als Kompromiss heute abstimmen, ist eine anerkennungswerte Arbeit unseres Berichterstatters Lutz Goepel. Dieser Kompromiss kann aber auch mich nicht voll befriedigen, insbesondere weil die vorgeschlagene Modulation schon über 10.000 Euro, auch wenn es nur 1% sein soll, für die Bauern in meinem Land schwer zumutbar ist. Dass diese Mittel in die jeweilige Region, in der sie anfallen, zurück fließen sollen, ist kein großer Trost für den einzelnen Bauern. Stellen sie sich einmal vor, wir würden Arbeitnehmer Lohnkürzungen zumuten, zum Beispiel im Öffentlichen Dienst.
Positiv zu bewerten sind die Vorschläge betreffend Basissicherheitsnetz und Krisensicherungssystem.
Klar muss auch sei,n dass Artikel 69 kein Allheilmittel ist, auch wenn eine größere Einbindung dieser Möglichkeiten zur Finanzierung von Maßnahmen, zum Beispiel für Junglandwirte, Aufforstung, Frühernten vertretbar ist.
Es ist traurig, jetzt schon zu wissen, dass die Kommission bei der Ausarbeitung ihrer legislativ Vorschläge, die sie am 20. Mai vorlegen will, nicht daran denkt, unsere Meinung zu berücksichtigen. Sie scheint auf ihren zum Health-Check vorgeschlagenen, unzumutbaren Rezepten beharren zu wollen.
Auch wenn es für uns noch keine Mitentscheidung in der Agarpolitik gibt, möchte ich doch heute schon vor soviel Starrsinn warnen.
Unsere Vorschläge sind vernünftiger. Vor 2013 Milliarden zu Lasten der Landwirte einsparen und weitere Milliarden in die ländliche Entwicklung umzuschichten, was die auf dem Lande lebende Bevölkerung mehr interessiert als die Bauern, ist unzumutbar. Das sollten die EU Kommission und die Schreibtischtäter in der DG Landwirtschaft besser begreifen".
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