Astrid Lulling, sur le rapport Svensson sur l'impact du marketing et de la publicité sur l'égalité des genres
La Parlement européen a voté en session plénière, qui s'est exceptionnellement déroulée à Bruxelles, le rapport Svensson sur l'impact du marketing et de la publicité sur l'égalité des genres. Par publicité en général, on entend tout message écrit, visuel ou sonore, sous forme imprimée ou électronique, qui vise à promouvoir l'activité commerciale d'une entreprise.
La feuille de route pour l'égalité entre les femmes et les hommes 2006-2010 comprend six axes prioritaires, dont l'un consiste à lutter contre les clichés sexistes. Le rapport de Eva-Britt Svensson aurait dû mettre en lumière la manière dont la publicité alimente et renforce les clichés sexistes, et comment elle influence négativement le concept d'égalité.
Astrid Lulling, députée européenne pour le Luxembourg, reconnaît l'importance et la sensibilité d'un tel rapport mais lui reproche également sa lourdeur.
Après le vote du rapport Svensson, Astrid Lulling a fait la déclaration de vote suivante:
"Nous avons dans ce Parlement la mauvaise habitude de produire des rapports d'initiatives sur tout et rien et sur des thèmes qui relèvent plutôt de la subsidiarité, c'est à dire que l'UE devrait s'abstenir de s'immiscer dans des domaines qui relèvent de la souveraineté des Etats-membres et qui sont mieux réglés sur le plan national.
Le rapport sur l'impact du marketing et de la publicité sur l'égalité des genres est inacceptable tel qu'il a été voté par une majorité de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres.
Ensemble avec des collègues de mon groupe, nous avons soumis une série d'amendements pour le nettoyer de certains clichés idéologiques et le rendre acceptable pour nous.
Je tiens à préciser que bien sûr nous sommes préoccupés par les stéréotypes de genre véhiculés par certaines publicités.
Bien sûr nous sommes contre la publicité qui propose des services sexuels et qui renforcent les stéréotypes liés à la femme-objet.
Bien sûr nous voulons protéger les enfants contre une publicité qui incite entre autre à la violence et au sexisme.
Bien sûr nous sommes conscients de l'importance de codes de déontologie, de codes de conduite, mais ce n'est pas à la Commission de les imposer aux Etats Membres."
La publicité doit respecter les valeurs qui nous sont chères, mais elle doit pouvoir exister et jouer son rôle dans l'économie de marché sans être accusée de tous les maux, ce qui est la teneur de ce rapport."
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