Mittwoch, 6. Mai 2009

Renforcer la protection de la santé de la femme enceinte et de l'enfant sans nuire à ses chances sur le marché de l'emploi!

Renforcer la protection de la santé de la femme enceinte et de l'enfant sans nuire à ses chances sur le marché de l'emploi!


Le Parlement européen a discuté en séance plénière à Strasbourg de la réforme d'une directive européenne de 1992 pour assurer une meilleure protection de la santé de la femme enceinte et de l'enfant.


Astrid Lulling a regretté en séance plénière que le rapport adopté à ce sujet par la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres contient des propositions exagérées dont la plupart n'ont rien à voir avec la protection de la maternité.


Sur la réforme de la directive concernant la protection de la maternité, Astrid Lulling a fait la déclaration suivante en plénière :


" Si l'on veut augmenter la protection de la maternité en allongeant le congé de maternité il ne faut pas perdre de vue que l'extension à 18 semaines en proposant seulement un tiers, 6 semaines postnatales obligatoires, est en contradiction avec l'objectif d'une meilleure protection de la santé de la mère et de l'enfant.


Voilà pourquoi la meilleure solution serait 16 semaines, dont 6 obligatoires et un allongement à 20 semaines en cas de naissances multiples et d'allaitement.


En plus, n'oublions pas les problèmes d'embauche et de promotion que rencontrent déjà les femmes en âge de procréer.


A propos de cet âge, il est absurde de vouloir appliquer aux hommes en âge de procréer une interdiction de travaux calquée sur celle existant pour les femmes enceintes. Bien sûr la stérilité accrue des hommes en Europe est préoccupante, mais pour moi pas autant que le partage inégal des responsabilités familiales entre homme et femmes qui perdure.


Celle-ci est à la source de refus de beaucoup de femmes, surtout les plus éduquées, de procréer. Ce n'est pas par une surprotection qui rend les femmes inemployables que nous résoudront le problème démographique en Europe, au contraire."

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